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Sentier de Prats de Sournia à Le Vivier

Dernière mise à jour le 20 09 2022.

Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Les principaux attraits de cette escapade dans le PNR Corbières – Fenouillèdes : D’abord les fortifications médiévales de Le Vivier dans le cadre alentour . Une très belle hêtraie avec des sujets remarquables . Des cabanes XXL devant un panorama époustouflant . Sans omettre le Balcon du Fenouillèdes , Prats aux maisons serrées au pied d’une tour carolingienne unique en Fenouillèdes, une église romane, des espaces Natura 2000 ZNIEFF Garrigues de Sournia entre – autres sites dédiés méritant un coup d’œil.

Visite de la tour à signaux sur RDV Découvrir Prats de Sournia


Ne vous aventurez pas au mépris des recommandations randonnées. de l’article éponyme.


  • Difficulté : Tous publics.
  • Durée : Vous marcherez pendant 03:20 durée fonction des recommandations ci dessus, variantes exclues .
  • Panneautique et Balisages : conventionnels jaune petite randonnée et blanc – rouge sur le GR 36. Trail n° 10 Sud Cathare. GRP en fin de boucle.
  • Abréviation : DFCI : Piste de Défense des Forêts Contre les Incendies .
  • Photos agrandies + choix élargi en allant sur Photos en haut à droite puis recherche des galeries.

Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative à proximité du Bar piscine. Les DFCI sont étroites, sinueuses et réservées aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.

  • Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Les façades traditionnelles ne sont que de pierres et de terre, les joints en mortier maigre sont  » Modernes « .

00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille (prononcez Foun Bielle), la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes. L’ayant dépassée vous arrivez à un nœud de pistes, optez pour la DFCI F61.

00:05 Après le périmètre de protection d’une source, une voie pavée se présente.

  • C’est un des raccordements du village à la route médiévale dite Lo Camin dè Caudièrs. Elle serait romaine selon la signalétique à ND de Laval. Cet axe important reliait Carcassonne à Elne via Limoux, Caudiès, Sournia, Prades et Thuir.

Restons sur le bitume, traversons un ruisseau, la piste s’élève légèrement jusqu’à une bouquet de cèdres.

00:08 PC 680 soit point cartographié 680 m d’altitude.

  • Un superbe panorama. En la matière vous n’en êtes que au hors d’oeuvre. Dans vôtre dos, sa majesté le Canigou vous surveille. Dans la même direction mais au premier plan on aperçois une chapelle, qui sera pour le retour.
  • Perspective sur la « frontière » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or. Lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV ( En remplacement de la croix occitane et pour s’en démarquer ? ). Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci dessus.

00:13 On atteint un croisement, on continue à droite.

00:17 Une nouvelle cabane s’offre à vous. Comme la précédente considérons la modeste au regard de ce qui nous attend. On contourne les sources captées du Prats d’en Pezilla pour arriver à un second passage canadien.

00:19 Las Corbes : Qu’es aquò ?  Aucun lien autre que paronymique avec le corbeau et dans les deux parlers.

  • Une corbe est un ruisseau saisonnier, on en rencontre un  à cet obstacle pour troupeaux. Dans le même sens on a Corbières.

Passage canadien et fin de route revêtue. Suivons un bout du susdit Camin de Caudièrs. A main droite du passage canadien un joli broussin à la base d’un rouvre, ce type d’excroissance est la conséquence d’une gélivure. Les curieux découvriront des broussins plus imposants sinon sur l’album photos.

00:23 PC 759 Col de Guza. A la bifurcation suivante on quitte cette route historique en s’orientant vers les cortals.

  • Ce mot languedocien désigne une bergerie.
  • Perspective sur le Canigou en toile de fond de la serre de Sournia, photo ci – dessous.
Le Canigou vu du Col de Guza.

00:31 La cabane de los Agradanos. De agrada = beau, agréable, plaire et anos = le lieu, le site. Hormis cette approche, E.Bordes relate dans sa monographie une version coquine en phase avec l’endroit couru par les bergers. Un toponyme simultanément catalan et occitan. Cependant le pronom los = les, certifie que cette dernière origine est la bonne. Sinon en vieux français Agrader est synonyme de fertiliser.

  • Nôtre regard s’accroche sur l’oratoire sommital du Calmeill PC 781, plus exactement sur la croix de mission. Il est cadastré Al Carmeill. Du prélatin car = rocher. combiné à un diminutif eill = petit. Ce qui est en harmonie avec les parages de la croix. Nous suspectons eil d’être la phonétique de èl. Autres sens en pages toponymes. Voir en 1638 sur Fenouillèdes.fr ou à cette même date à l’article Histoire de ce site .

00:33 Nous voilà au pied d’une cabane dont les lauzes de la toiture ont disparu. Plus nous avançons, plus ces édifices de bergers sont vastes… Laissons la DFCI au profit d’une draille encadrée de buis.

00:35 Cabane de la Pelade à la porte des alpages. Une des plus grandes des environs et avec deux entrées. Le sentier continue à grimper. Toutefois ce sera bref, de plus vous auriez tort de vous décourager au vu de ce qui se profile.

00:40 La Pelada(o), un autre lieu bien nommé, du moins jusques dans les années 60. C’était le domaine des ovins. La grimpette torride est un lointain souvenir. Suivez la crête jusqu’à la clôture à l’altitude 916 m. où la pelouse rase et sèche fera le bonheur des botanistes.

  • Panorama  : le Pech de Bugarach au nord, les Corbières jusqu’au littoral audois, la grande bleue de Leucate à la baie de Rosas, les Pyrénées avec le mont Canigou pour rassurer les catalans …
  • Au totem directionnel, altitude 916 m, vous êtes orientés vers un hêtre remarquable dit en languedocien Le Fajàs de 3.50 m de circonférence, dans les années 1980. Vous avancez sur le chemin du bois ( Débardage ) de Le Vivier à Ille par Sournia. ATTENTION Contrairement aux apparences, cet arbre est sénescent, son tronc ) est miné par les champignons. Il est INTERDIT de s’en approcher à moins de 50 m. Redoublez de vigilance par vent même modéré, une charpentière de 3 m de circonférence s’est désolidarisée sous une rafale. En cas de chute de branche, intégrez le risque de rebond.
  • Au préalable des  » Eclaireurs  » tout autant imposants vous guettent dès que vous pénétrez la futaie nette de clématites, quittez le sentier à main droite vous ne tarderez pas à être ébahis en atteignant un replat.

 Toutes les charpentières feuillées sont émises par un unique tronc.

00:48 Le Fajàs du Bosc d’en Baillette : Classé arbre remarquable en mars 2014  » Pour ses 500 ans « . Il est convenu que l’espérance de vie du genre plafonne à 450 ans, ce Fagus sylvatica les aurait largement dépassés, spécificité ou élucubration ?

Changement de décor soudain, nous sommes passés d’un paysage à l’horizon sans fin à la haute futaie. Optez pour le sentier discret, dissimulé sous un épais matelas de feuilles, longeant un ruisseau, le Ravin du bois . Balisage local rouge souvent effacé, ainsi jusqu’à Le Vivier, incontestablement le baliseur avait une grosse envie de butternut !

Le sous – bois aux millions de jonquilles  en introduction, c’est non loin du hêtre remarquable vers l’ouest par le vieux chemin de Vira. La photo n’est qu’un détail de l’emprise de ces bulbeuses laquelle signe un milieu préservé depuis plusieurs siècles.

01:05 PC 643 Le Camp del Bosc :

  • Un joli bassin ovale en pierre noire confirme l’existence d’un jardin autrefois. Dans le pays ces réservoirs sont dits oralement gourgues. La roche est un schiste à double métamorphisme.
Gourgue Camp del Bosc
Gourgue Camp del Bosc. > art. Toponymes

Le sentier s’est mué en piste, la DFCI F48. A quelques dizaines de mètres en aval du captage, tournez à droite.

01:24 En périphérie de Le Vivier un croisement avec une boite aux lettres, la F48 s’unit à une voie charretière, le GR 36 qui remonte la combe de la Colobrière et nous avec. Mais il serait stupide de ne pas s’octroyer une escapade au village, avec un si beau tableau paysager devant soi.

01:30 La DFCI F48 nous a accompagné sur la place du village attenante à la route de Sournia.

  • L’église Saint Roch a été édifiée dans la décennie 1950.
  • Le Château est de 1604. Les remparts sont probablement très antérieurs, ils ont été datés du VIIe siècle. Les Du Vivier seraient issus d’un proche de Louis le Débonnaire = Le Pieux ou de son frère Pépin, un descendant de Le Bref. Le Pieux aurait séjourné en ces lieux. Comme le prince de Condé = Louis II de Bourbon en 1640 et d’autres personnages illustres. A lire Fenouillèdes N°12 histoire et description du château en 1890 alors qu’il n’était pas encore ruiné.

Retour au croisement 01:24, mais en restant sur le GR 36. La colline aride qui barre l’horizon sur le versant opposé du vallon, c’est Sarraute. Elle a donné son nom à une branche des Du Vivier.

02:00 Où l’on rejoint la DFCI F48. Elle fait très brièvement trace commune avec le GR 36

Si vous souhaitez abréger, le Camp del Bosc est à 7 minutes à gauche. Dans le ravin une des sources saisonnières de la Colobrière, prononcez Couloubrière, çà vient de couleuvre mais elles aussi ont déserté ces lieux.

Cortals Les Moles = Bergeries les meules PC 694 sinon un ancien patronyme toujours présent dans le Pays, juste avant d’atteindre ces bergeries, le GR 36 redevient un sentier.

  • En le suivant on passe rapidement de l’étage du châtaignier à celui du hêtre. Le sous bois ressemble à s’y méprendre à celui en aval du Bosc d’en Baillette, c’est dire sa magnificence. Des plateformes de charbonnières y sont également légion.

02:30 PC 963 Col des Quatre Camins , les Quatre Chemins .

  • En catalan comme  languedocien, le premier étant essentiellement une émanation de la langue d’oc,  le N final est muet , Sournia est la phonétique de Sornian, Sornhian.
  • Juste avant d’arriver à la DFCI F 60, série de 5 / + hêtres imposants encadrant le GR 36 , les troncs oscillent autour de 6 m de circonférence. Prospecter dans un rayon de 200 m. permettra de découvrir d’autres colosses. Photos sur la fiche rando. dédiée.

Aussitôt après avoir traversé la voie forestière DFCI F 60 vous parvenez à un portillon sur une barrière pastorale à même le col. Sans qu’il soit nécessaire de franchir les barbelés ( Sinon assurez vous de l’absence de taureaux ) suivez les vers l’Est. Le G.R 36 et le Tour du Fenouillèdes sont jumelés.

  • PC 992: Vous longez de près une ligne de crêtes qui offre un panorama saisissant sur le pic du Canigou, le Madres, le Bugarach, la Grande Bleue…
  • Elevage Tixador La Fargasse Sournia : les bovins que vous apercevez sont de race Charolaise, c’est le seul troupeau de charolais jusqu’à bien au delà du Pech de Bugarach. N’en déplaise aux irréductibles catalans, leurs Vedell catalan et Rosée des Pyrénées sont communément nés et élevés gabachs ! Pour peu on pourrait labelliser Pays Cathare…
  • Les bornes avec des nombres engravés dans la roche noire, matérialisent les limites du territoire de Sournia avec celui de chacun des villages limitrophes

02: 37 Panneau forêt communale de Le Vivier en réintégrant la DFCI 60 toujours vers l’Est

02:42 La Pelade haute ( Pelada ) Col, passage canadien. Suivez la piste après cet obstacle pour troupeaux. On entre chez les gasconnes du GAEC Deulofeu . Veillez à ne pas les perturber, la gasconne ça cogne!

  • Ces barrières  qui se rencontrent dans tous les pacages des Pyrénées au Massif Central, ont été inventées à Sournia par la métallerie Bénezis. Les réalisations en fer forgé qui ornent les rues de Prats sont de la même origine.

02:52 Au passage canadien le GR 36 et le GRP Tour du Fenouillèdes reçoivent les itinéraires du sentier d’Emilie dit Le Chemin du Fagas et celui du PR Tour des Cabanes. Poursuivez tout droit sur le GR 36.

  • Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez en février – mars ou en septembre – octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus savoureuse et tendre que celle de la gasconne pure…  livré chez vous. fenouilledes.com/pratsdesournia.php?static4/vie-locale,  marc.deulofeu @ orange.fr
Veille de départ en estive 2019

02:55 Le Sarrat de la Carrette ou Plan de la Cour. Un petit plateau aux près de fauche.

  • Deux magnifiques cabanes. La première est caractérisée par deux pièces en enfilade.

03:06 Virage aigu avec côté extérieur une remorque citerne dans les broussailles.

  • Juste avant à main gauche deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
  • Aux alentours sans exclusive concentration de blocs erratiques et de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles imbriquées, laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules naturelles peuvent être disposées en rangs symétriques et habiller la totalité de la surface disponible. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres. Filon suivant à la croix de mission du Calmeill. > Album photo.

03:11 Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.

  • Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses. En savoir plus avec la fiche Toponymie.

On laisse le GR 36 et le Camin de Caudiès qui descendent sur Sournia, se maintenir sur le GRP.

  • Une escapade à l’oratoire du Calmeill – Tables d’orientation s’impose. Second conseil, voir la  chronologie historique du Fenouillèdes à la date 1638. La piste nous conduit en balcon du vallon de Font Barbix et ses prairies d’herbe grasse. Cette conque ressemble étrangement à un lac glaciaire dont la digue aurait cédé.

03:21 Lo Prat dels Eissilhaments,

  • Le Pré des Supplices et sa chapelle. Intersection de chemins ancestraux.
  • Depuis le dernier virage nous progressons sur une carrairasse, en graphie occitane. Une antique voie de transhumance.
  • Dans les buis derrière la chapelle, un pavement qui serait romain selon la tradition locale. Laquelle omet que nos pas foulent ceux des templiers. D’une certaine façon ils tenaient tout le canton de Sournia.
  • Le nom du lieu dit explique peut être la présence d’une chapelle. La tour farahon fut la prison de la baronnie de Joch Rabouillet au XVIIIe siècle. C. Bordes. Les seigneurs de Rabouillet donc de Prats détenaient la Haute Justice, voir l’article histoire en 1612.

A la chapelle libre à vous, soit de filer droit vers la cave coopérative, soit de rester sur le GRP vers le farahon et la découverte du village avec en point d’orgue de cette escapade un arrêt prolongé au Bar piscine situé à proximité du parking direction Sournia.

Le château de Le Vivier et ses remparts.
Le château de Le Vivier et ses remparts.

Toutes les photos et fenouilledes.fr


Variantes

Raccourcis hors balisages de Prats à Le Vivier.

A / Via Bellegarde et Frederac.

Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative. Les DFCI sont étroites, sinueuses et réservées aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.

00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fonvieille . L’ayant dépassée vous arrivez à un nœud de pistes, optez pour la DFCI F 61.

00:08 PC 680 soit point cartographié 680 m d’altitude.

  • Un superbe panorama. En la matière vous n’en êtes que au hors d’oeuvre. Dans vôtre dos, sa majesté le Canigou vous surveille. Dans la même direction mais au premier plan on aperçois une chapelle, qui sera pour le retour.

00:13 On atteint un croisement, on continue à droite.

00:17 : Une nouvelle cabane s’offre à vous. Comme la précédente considérons la modeste au regard de ce qui nous attend. On contourne les sources captées du Prats d’en Pezilla pour arriver à un second passage canadien à la fin de la route revêtue.

00:23 PC 759 Col de Guza. A la bifurcation suivante on s’oriente vers les vestiges de cortals.

  • Ce mot languedocien désigne une bergerie.

Cette section de 23 mn est décrite au début de cet article .

Peu en amont des ruines, dans un léger coude de la DFCI F 61, il faut s’aventurer à droite , à hauteur d’un rang de chênes rouvres sur une trouée ouverte par les chasseurs. Quand la pente s’infléchit brusquement le sentier vire à gauche et d’emblée à droite en s’enfonçant dans le maquis. Continuez tout droit au nord.

00:36 Plateau de Bellegarde

  • Une fromagerie et son éolienne.

Poursuivez à droite sur le chemin qui borde le pré , puis descend brutalement en desservant des bergeries qui étonnent par leur nombre.

00:42 PC 570

débouché sur un axe en meilleur état. N’allez pas à droite.

00:57 Esplanade du château de Le Vivier, St Roch vous accueille.

Prendre la rue de la Coste , dallée en schiste. A son débouché, une fontaine fort opportune, son bassin est colonisé par des larves de phryganes.

00:1 Place du village, attenante à la route de Sournia, la RD 7.

B / Arrivés sur le plateau de Bellegarde avancez dans la direction contraire à la précédente A.

00:41 PC 643 Camp Del Bosc: Suivez la DFCI 48 comme le cours de l’eau. Vous parviendrez à la RD 7 dans un délai équivalent à la solution A . La pente est plus progressive.


Ce plan est à agencer avec celui de l’article Sentier Panoramique Tour des Cabanes dont il est une extension, légende comprise. Il complète la carte de randonnée IGN 2348 ET Prades laquelle vous est indispensable. Trait rouge : Tracé commun G.R 36 et Tour du Fenouillèdes. Trait orange : Vôtre itinéraire. Flèches jaunes : Sens de progression. Etoiles jaunes 1 et 5 : Hêtres remarquables, groupe de cinq plus isolé. Etoile rouge : Château de Le Vivier. Tirets discontinus : Sentier. Pastilles bleues : Fontaine, source. 00:52 : Temps de marche additionnel. F.60 : Numérotation piste DFCI. M : Menhir phallique, retenue collinaire. TDF : Tour de pays de Fenouillèdes. SPC : Sentier panoramique Tour des cabanes. IRV : Itinéraire rando Vira. Voir descriptif article Sentier de Prats à Vira. P : Principaux points panoramiques ou pittoresques. SCV : Ancienne cave vinicole. Point de départ et d’arrivée. Parking. PISC : Piscine municipale surveillée. 426 et 992 : Altitudes extrêmes.

Il n’est pas interdit de penser que Bellegarde dérive de Gardie, Gardiole ou Guàrdia comme Bella guàrdia en catalan . Des guets des IX – X e. De plus le PC 675 est occupé par un respectable tas de pierres à quelques mètres de la traverse de Prats à Vira(n) et d’une source généreuse. L’antique Camin de Caudiérs ( Limoux , Saint Louis , Le Vivier , Prades ) est guère plus loin. Entre tout un avant poste du château de Le Vivier ne serait pas saugrenu.

Bugrane à feuilles rondes. Vira. Déterminante LC UICN

Sentier de Prats de Sournia à Vira

Mis à jour le 20 09 2022.

Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Cette boucle aurait pu être intitulée de piscine en plan d’eau. La piscine municipale de Prats est surveillée par un maître nageur, évidemment.

C’est magnifique : Un sentier botanique, des aires de pique-nique, des forêts à en rêver, des maisons forestières serties dans des écrins splendides. Un contraste climatique spectaculaire entre Prats et Vira à altitude identique, on passe du maquis à la futaie de feuillus et de résineux de moyenne montagne. Mais ce n’est pas tout puisque cela est en prolongement du sentier des hêtres remarquables et de celui  Tour des cabanes. Natura 2000ZNIEFF de Boucheville, PNR Corbières – Fenouillèdes.


Ne vous aventurez pas au mépris des recommandations randonnées de l’article éponyme.


  • Difficulté : Tous publics
  • Durée : Vous marcherez pendant 4 h 30, les trois variantes exclues. Durée fonction des recommandations ci-dessus.
  • Panneautique et balisage : conventionnels petite randonnée, grande rando. de pays. Des raccordements hors sentiers balisés en sont dépourvus. Les indications DFCI N° y suppléent. Trail n° 10 Sud Cathare.
  • Abréviation :
    TDF : Tour du Fenouillèdes, balisage en tirets jaunes et rouges.
    DFCI : Piste de défense des forêts contre les incendies.
  • Photos agrandies + choix élargi en allant sur Photos en haut à droite puis recherche des galeries.

Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative. La DFCI F60 est étroite, sinueuse et réservée aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.

  • Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Quand aux façades traditionnelles, elles ne sont que de pierres et de terre  » Récemment  » liées avec un mortier maigre.

00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille ( Prononcez Foun Bielle ) , la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes.

L’ayant dépassée, vous arrivez à un nœud de pistes. Le panneau DFCI F60 vous flèche la bonne direction, hors balisage jaune.

00:10 Lo Prat dels Eissilhaments, Prat de Justicia est plus vraisemblable.

  • le Pré des Supplices et sa chapelle :  Vous réintégrez les balisages PR et GRP Tour du Fenouillèdes. Pour en savoir plus concernant le lieu dit, allez sur l’article histoire en 1612.

Sinon au croisement pré-cité, le marquage PR vous promène en contournant la tour Farahon par la gauche, avant de rejoindre la chapelle à l’intersection de chemins historiques, par le GRP.

  • Une carrairasse, voie de transhumances, que vous laisserez au prochain virage. C’était aussi la traverse de Sournia. Toujours praticable. Une rando facile de 1h15 aller – retour.
  • Remarquez dans les buis, un pavement usé, romain selon la mémoire locale, c’est un raccordement à la route Carcassonne – Elne ci-dessous.
  • Perspective sur la  » Frontière  » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or, lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV. Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci-dessus.

Restez sur la piste bitumée – GRP qui grimpe en lacets jusqu’à un premier col, en surplombant un vallon verdoyant.

  • Point de vue sur d’innombrables cabanes encastrées dans les murs.

00:20 Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.

  • Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses. Vous en saurez d’avantage à l’appui de la fiche Toponymes.
  • Oratoire sommital du Calmeill PC 781 m,  plus exactement une croix de mission . Un nom de lieu dit fort approprié. Il s’applique à une hauteur avec des rochers ou à la végétation rase ( ‘la Calm à Font Romeu, Calmeilles dans les Aspres , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly ) . Autres sens en pages toponymes. Voir en 1638 sur Fenouillèdes.fr ou à cette même date à l’article Histoire de ce site .

Vous avez atteint le GR 36 au balisage blanc et rouge, tracé à cet endroit sur la route moyenâgeuse et vraisemblablement romaine Carcassonne – Limoux – Rennes – Col St Louis – Prades – Thuir – Elne.  

  • Oratoire et table d’orientation sur le mamelon du Calmeill derrière vous. Question panorama, vous n’en êtes que au hors d’oeuvre.

Il vous reste à suivre le GRP – GR 36 dans le sens de la montée.

00:25 Virage en épingle avec côté extérieur une citerne DFCI embroussaillée.

  • Deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
  • Aux alentours, à l’identique du Calmeill, concentration de blocs erratiques et de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles ( > Album ) imbriquées laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules géologiques peuvent être agencées en rangs parallèles et revêtir toute la roche. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres.

00:35 Vous êtes sur un petit plateau, le Plan de la Cour.

  • Vous pouvez admirer deux autres cabanes mais de 15 m² environ chacune en surface utile. Différentes par leur agencement. Celle au bord du chemin est aux 3/4 creusée dans le sol.

Pour en savoir plus  allez sur l’article cabanes de ce site et  sur fenouilledes.fr/cabanes du fenouillèdes

00:38 Au passage canadien vous quittez le bitume et le balisage jaune du sentier d’Emilie. Poursuivez tout droit sur le GR 36.

  • Ces barrières qui se rencontrent dans tous les pacages des Pyrénées au Massif Central, ont été inventées à Sournia par la métallerie Bénezis. Les mains courantes, rampes en fer forgé et gardes corps qui embellissent les rues de Prats sont de la même origine.
  • Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez de préférence en février – mars ou en septembre – octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus savoureuse et tendre  que la gasconne pure et c’est  livré chez vous fenouilledes.com/pratsdesournia.php?stativ4/vie-locale. marc.deulofeu @ orange.fr
Elevage Deulofeu – Nieto

00:48 La Pelade haute ( Pelado ) Col, nouveau passage canadien. Suivez la piste après cet obstacle pour troupeaux.

00:53 Panneau forêt communale de Le Vivier. Quittez la piste au profit du G.R 36 qui monte à gauche en devenant un sentier.

  • Vous longez de près une ligne de crêtes qui offre un panorama élargi sur le pic du Canigou, le Madres, le Bugarach, la Grande Bleue…
  • Elevage Tixador : les bovins que vous apercevez sont des Charolais, c’est le seul troupeau de cette race jusqu’à bien au-delà de l’horizon. Si leur viande réputée vous fait saliver, Lien : Tixador La Fargasse, il en ressort que le Vedell catalan et la Rosée des Pyrénées sont couramment nés et élevés en terre occitane du Fenouillèdes.
  • Les bornes en pierre locale avec des nombres engravés, matérialisent les limites du territoire de Sournia avec celui de chacun des villages limitrophes.

01:00 Col des Quatre camins, les Quatre chemins. PC 963.

  • En catalan comme en languedocien, le premier étant d’émanation dominante de langue d’Oc, on prononce le N muet comme Sournia pour Sornian, Sornhian.

Au portillon en fer prenez à droite entre les marquages ONF, chiffres bleus sur fond blanc, 6 et 8 sur les troncs des pins sylvestre. Le G.R 36 traverse la DFCI F60 et vous aussi.

  • A quelques mètres sous cette dernière et principalement sur vôtre droite, une cathédrale de verdure dont les colonnes s’élevant à plus de 30 m sont des hêtres aux troncs oscillant autour de 6 m de circonférence, photos sur la fiche rando. SECURITE Prenez en considération qu’ils ne sont pas entretenus et vieillissants. Des chutes de branches sont à craindre, sans que le vent ne soit particulièrement fort. 
Erythronium dens – canis / Erythrone / Canident ( Oc )
10 à 15 cm de haut en mars.

01:24 PC 694 Les Moles ( Les meules )* : Le GR rencontre la DFCI F48. Devant vous dans le ravin l’une des sources saisonnières de la Colobrière à prononcer Couloubrière, çà vient de couleuvre mais elles aussi ont déserté ces lieux. * L’article peut aussi bien être initié par une confusion avec le patronyme Moles.

On oublie le GR 36 pour aller à l’opposé vers un groupe de cortals.

01:38 Sur une crête avec des cèdres de l’Atlas, on optera pour la DFCI F48 bis en contournant cette plantation.

01:55 Après une descente prononcée on arrive à une croix des Rogations. Se diriger à gauche.

  • Crotz dels Rogasons, Langue d’Oc oblige. Ces croix étaient fin avril – mai le but de processions consacrées au bon devenir des cultures et à la protection des troupeaux.

02:00 Vira

  • Eglise Ste Croix, reconstruite au 16è. Un bel exemple de persévérance car à l’époque entre les Espagnols, les huguenots et le reste il ne devait pas faire bon vivre dans le secteur.
  • Fontaine des Verriers :  Chose curieuse sachant que les anciens comme la carte IGN la situent près du pont éponyme au PC 782 où nous n’avons jamais vu de fontaine au sens strict du terme.

Les escaliers permettent d’accéder à la route départementale 9D.

02:07 PC 663 Plan d’eau de Vira :

  • Plage dallée, aire de pique-nique. Baignade réservée aux sangliers. Une épaisse couche de vase est laissée à leur attention.
  • A quelques pas en restant sur la route, le départ du sentier botanique.

Une boucle de 450 m idéale pour une initiation. Quelques genres sont incongrus, tels l’érable negundo ou le micocoulier. Par contre un broussin qui en impose sur un chêne rouvre est sans commentaire. Donc il s’agit d’une excroissance enrobant le tronc ou les charpentières. Le Tallandier est évasif sur les origines exactes : Bactériose, gélivure, piqûre d’insecte, plaie ? De magnifiques spécimens de la forêt de Le Vivier vous attendent sur l’album photo. Cela étant, l’extraordinaire richesse de la flore mériterait des réalisations plus exhaustives. Combinaisons de biotopes, de climats, de sols à différents étages.

Vous souhaitez abréger cette sortie. Profitez de l’occasion qui se présente. Voir plus loin à la lettre C. Sachez que c’est vraiment dommage au regard de ce que vous allez manquer. Dans le cas contraire revenus à la main courante, poursuivez en montant sur la route.

  • Au col on s’enfonce dans la forêt de Boucheville, un espace NATURA 2000 à titre floristique, ornithologique et biotope du desman.

02:34 PC 782 le Pont des Verriers sur la rivière de Boucheville.

  • Aire de pique nique.

Au pontet engagez vous sur la DFCI F10 en rive gauche.

  • Cémoi c’est là : Le bach, le versant nord si vous préférez, était occupé par le parc à cervidés de Cantaloup, le chocolatier de Perpignan. On murmure que ce fut une contribution à la réintroduction fortuite du chevreuil.
  • Depuis Vira vous êtes à la même altitude que lors que la première demi-heure. Comparez les différences de végétation. Cette vallée est sous dominante océanique.  A Prats le climat méditerranéen prévaut.

Vous avez une envie de très grands sapins comme nulle par ailleurs, reportez en A ci-dessous. Autrement direction Roquebrune.

02:42 PC 846 Maison forestière de Roquebrune :

  • Aire de pique-nique, cascade au confluent. Bien réfléchi la sapinière naturelle vous tente sérieusement, il en est encore temps. Voyez en B plus loin. A défaut prolongez sur la DFCI.

Nôtre progression est agrémentée de ruisselets qui jalonnent la corniche.

  • Généreuse source permanente dans le lit d’un ruisseau, juste sous la piste à 10 mn en amont de la maison forestière.
  • Plongées visuelles splendides sur Roquebrune, les Verriers, le Bugarach triomphant , le mont Olympe de la contrée .
  • C’est ici : La plante vivace en photo d’en – tête, Ononis rotundifolia / Bugrane à feuille ronde. A protéger, en dépit de sa prolifération le long de la piste, stations de montagne comptées sur une main entre les départements 11 et 66. Statut déterminante LC UICN.

03:22 Au croisement en sortant de Boucheville retrouvailles avec la DFCI F60. Suivez la dans les reboisements.

03:26 Jonction avec la DFCI F48. Continuez sur la F60 en prenant de l’altitude.

Une fourmilière en sursis. Il devient difficile d’en voir.

03:36 Quatre Camins : Pour revenir à Prats, vous complétez vos découvertes en reprenant l’itinéraire aller. A défaut il vous est suggéré d’étudier la possibilité offerte ci-dessous en D.

Hêtraie de Le Vivier à la feuillaison.

Variantes

A. Prolongation

2:34 Le Pont des Verriers : Prolongez sur la départementale 9D, rebaptisée DFCI F40. Elle vous accompagne au rond point de Gastepa sous les ombrages de la hêtraie sapinière.

  • Tout en étant défigurée ( Avec aspects positifs ) par l’industrie du bois, elle paraîtra très belle à qui ne l’a pas connue avant.

3:10 PC 1020, Rond point de Gastepa.

3:14 Maison forestière de Gastepa :

  • Aires de pique-nique, fontaines.

Destination Prats en réintégrant le TDF direction Est, vers la Font del Colomb et beaucoup de points d’intérêt. Aidez vous de l’article forêt royale de Boucheville.

Environs de Gastepa.
B. Prolongation

2:42 Maison forestière de Roquebrune : Sur son parking, un sentier oublié, balisé en jaune, vous permet d’atteindre la route de Gastepa en quatre minutes. Attention dans un premier temps vous avancez dans un ravinement légèrement prononcé. Puis le sentier s’échappe sur vôtre droite. Si vous êtes sportif vous pouvez poursuivre dans le ravin.

3:10 Rond point de Gastepa.

C. Raccourci

2:07 PC 663 plan d’eau de Vira : A l’arrivée d’eau prenez la DFCI F40 TER qui flirte avec la rive droite du Rèc de Vira et remontez la vallée sans vous éloigner du cours d’eau. Vous réduisez le parcours de 55 minutes.

  • Chez les initiés en langue d’oc, un rèc désigne un ruisseau.

2:18 La piste s’éloigne du rèc et un bornage vous signale que vous êtes en lisière d’une forêt domaniale, la forêt royale de Boucheville.

2:20 La Ginévrouse : au croisement ne pas quitter la F40 ter.

  • Ginévrouse dérive du languedocien Genibrièra, le genièvre ou genevrier commun. Une ginévrouse est une lande à genevriers. Ce petit résineux indique quand il prolifère un retour du pâturage naturel à la forêt. Il marque dans ce biotope le premier stade régressif comme la callune, le ciste argentis, la fougère aigle…

2:26 Intersection de DFCI peu en amont du PC 829 et d’un cortal ruiné et non une cabane. Choisir la DFCI F48 ter par la droite. A la bifurcation suivante vous ignorerez la piste secondaire qui descend sur vôtre gauche.

  • La forêt de Vira cède la place à celle de Le Vivier. Déduction faite d’une propagation continue depuis la 1ère guerre mondiale, ce boisement appartenait à une dynastie de grands seigneurs, les Du Vivier. Jusqu’à la crise financière de Law toutes les forêts du Fenouillèdes étaient à eux. Abstraction faite de celles du roi de France. Ces nobles sont plus connus pour leurs titres ecclésiastiques et militaires.

2:30 Nous revoilà à la DFCI F60, vous êtes au point de passage 3:26 ci-dessus.

D.

0:48 Sur ce descriptif = 1:15 sur l’article hêtres remarquables. Deux solutions jumelles en temps impliqué. Pour diversifier de l’aller, enfoncez vous entre les pins sur un tronçon du Sentier d’Emilie le Chemin du Fagas. Il vous dirige en 7 mn à un totem directionnel du Sentier Tour des Cabanes. Sentier à suivre en négligeant les pistes que vous laisserez à main droite. A quelques dizaines de mètres du totem 916 m, après avoir franchi le passage canadien et longé la clôture jusqu’au cinquième piquet vous devrez tourner d’équerre à gauche,  repérer un panneau Sentier Tour des Cabanes 3.5 km, sis sur la bascule maritime du replat. Fléchage à suivre à contre sens. Prats est à 40 mn ou 4 km. Cabane en pierre sèche supérieure à 30 m² non loin de là. Cliquez sur l’article Tour des Cabanes.

Ce plan prolonge la balade PR Tour des cabanes. Il est à juxtaposer avec celui relatif à cette dernière ainsi que à la carte de randonnée IGN 2348 ET Prades.

Amelanchier ovalis : Limbe non denticulé.

Recommandations pour randonnées

  1. Temps de marche
  2. Préparation & Précaution
  3. Environnement 
  4. Chasse
  5. Conseils et Astuces
  6. Arrêtés
  7. Documentations

Temps de marche : Ils vous sont proposés à titre indicatif. Cela est fonction avant tout de vôtre condition physique.

  • Ils s’entendent hors découverte du milieu ou du patrimoine bâti.
  • Randonneurs occasionnels, promenades digestives, balades en famille avec des bambins , doublez les indications horaires.
  • Praticabilité des sentiers vérifiée en octobre 2022.
  • 10 / 2022 : Couleurs GRP Tour du Fenouillèdes toujours absentes en amont du Plan de Las Forques = Col NO Calmeil à la base des branches du U décrit par la piste . Itinéraire commun avec le GR 36 lequel est bien matérialisé. Mais à l’orée de la forêt ( Soit le second pont canadien ) ces deux sentiers se séparent et le GRP Tour du Fenouillèdes reste on ne peut plus discret. Solution, oubliez la DFCI F60 en suivant la crête et sa clôture pastorale direction Est – Ouest en limite d’un reboisement de pins, si vous souhaitez rester sur le GRP.

Préparation & Précaution : Afin que la balade ne tourne pas en marche forcée du bagnard.

  • Quelle que soit la saison il est préférable de démarrer en début de matinée. Le temps change souvent l’après-midi. L’été il fait très chaud dès 8 h.
  • La soif et une alimentation déficiente en sucres lents provoquent chacun une fatigue prématurée. Le second décuple le risque de chutes. Pensez à organiser une journée frites, pâtes, riz, fruits secs, légumes secs, la veille de l’escapade.
  • Privilégiez plutôt le petit déjeuner avant de partir. Ce qui permet de ne pas se charger bêtement si le périple n’excède pas 4 à 5 heures. Consultez en fin d’article le lien Randonnez malin.com
  • Il vous est inconcevable de vous aventurer sans une armoire alimentaire sur le dos ! Ne jamais déjeuner avant les principales pentes à gravir. Pour les mêmes raisons que ci-dessus.
  • N’amalgamez pas randonnée active avec pique-nique. Ce n’est pas conciliable, sauf à conclure par le second.
  • En choisissant des chaussettes spéciales randonnée, finies les ampoules. Et vive la marche au quotidien.
  • Bannissez les chaussures basses. Un accompagnateur sérieux refuserait vôtre participation. Les chevilles doivent être protégées.

Regardez où vous posez les pieds, surtout comme ici immobile sur une piste. La présence de couleuvre ou de vipère annonce l’orage.

Environnement :

  • Gardez vous de piétiner les toits des cabanes en pierre sèche, même recouverts de terre. Au risque de passer au travers.
  • PREVOIR UN PLAN B si vous aviez prévu de vous balader dans la futaie alors que la météo annonce des rafales de tramontane à 70 – 80 km/h à Perpignan, en altitude elles seront plus fortes. C’est impressionnant, une branche qui tombe de 10 m en se fichant dans le substrat à vos côtés ! Le risque est moindre dans le maquis.
  • En saison de sécheresse le milieu est très facilement inflammable. Il est préférable de ne pas fumer. Sinon sécurisez soigneusement vos mégots.
  • De juillet à octobre, les sources peuvent être taries. Il sera prudent de faire provision d’eau avant vôtre départ.
  • Ne vous isolez jamais du groupe, fusse en prévenant quiconque.
  • Par temps humide la roche est souvent aussi glissante que si recouverte d’une gangue de glace. Le risque de chute est tel que des communes interdisent l’accès dans ces circonstances en terrain escarpé. Porter des chaussures de rando achetées la veille ne vous évitera pas totalement de partir en savonnette.
  • Les cabanes sont très appréciées des chiroptères, pénétrez y discrètement, ne les dérangez surtout pas, tenez vôtre chien. Réveiller une chauvesouris hibernante ( Toussaint à mars – avril ) revêt une très forte probabilité de signer son arrêt de mort, Hibernation chauvesouris et Cycle biologique chauve – souris.
  • Bovins : distance minimale de sécurité 30 m. Méfiez vous des taureaux même avec un écart très supérieur à celui qui précède.
  • Si vous passez entre la vache et son veau … Vous serez dissuadé de récidiver, dans la mesure ou vous en aurez réchappé. Par ailleurs elles ont inventé la mutualisation, la mère ne sera pas seule à s’occuper de vous.
  • Il serait pour le moins stupide de ne pas refermer les barrières et les portillons des éleveurs.

Chasse :

  • Itinéraires vivement déconseillés en périodes de battues au gros gibier, en général le seul loisir des ruraux. Dates exactes variables selon les années. Journées à éviter absolument : mercredi, samedi, dimanche et jours féries.
  • Tout pour vous éviter de vous retrouver bêtement au milieu d’une battue au sanglier. Tir à balles, portée 2000 m. De juin à septembre faites plusieurs recherches des arrêtés préfectoraux d’ouvertureclôture-de-la-chasse., par exemple ouverture sanglier 66 + année en cours. Aussi les pages rando. du site de la communauté de communes Agly-Fenouillèdes.

Conseils & Astuces :

Vous êtes en passe de décrocher car vous n’en pouvez plus. Mais vous en voulez encore, ayant un objectif à atteindre, ma solution :

  • Déconnectez vôtre esprit de la difficulté en vous obligeant à basculer vôtre discussion ou votre pensée sur tout autre sujet, en procédant mentalement à un calcul compliqué ou à une énumération de 15 à 20 mots par ordre alphabétique…  Bref comptez les moutons ! Au bout du compte vous vous surprendrez.
  • Vous devez pouvoir causer toute en avançant. A défaut pausez vous pour reprendre votre souffle mais pas plus que nécessaire, il s’agit d’anticiper sur un refroidissement musculaire qui vous amènerait à retenir une image négative de la suite.
  • La marche au pas du promeneur n’apporte rien en matière de santé. Il faut rechercher l’effort. C’est alors un des sports les plus bénéfiques ex – aequo avec la course en montagne, le cyclisme et la natation.
  • Vous n’avez pas pu crapahuter depuis trois ou quatre semaines et vous craignez d’avoir trop perdu physiquement pour la sortie de dimanche prochain. Mieux qu’un dopage ! Essayez de vous libérer l’avant veille pour une marche sportive de 1 h.
  • Le Fitness: Plus pratique en fin de journée, particulièrement le rameur qui mobilise 80% de vos muscles. Sauf à passer sa vie dans un bureau, des séances de 30′ à 45′ renouvelées trois fois hebdomadairement  » Suffisent  » ou 20 minutes tous les jours. Choisissez un modèle pliant afin de ne pas vous encombrer.
  • En contradiction avec l’Assurance Maladie. Vous traînez un léger mal de dos, cela ne vous empêchera pas mais les lendemains n’en seront que plus pénibles … Abstenez vous de toute marche sportive.
  • Ouvrez l’œil pour ne pas marcher idiot, vous êtes vraiment nombreux à foncer tête baissée. Du coup vous ne voyez rien, même La cabane de 10 m de long  au bord du chemin. Si en Fenouillèdes,  une région aux patrimoines naturels et historiques fabuleux , vous déclarez à tel endroit il n’y a rien à voir, c’est la plupart du temps l’aveu  que vous n’avez pas su observer.

Arrêtés :

  • Arrêté préfectoral : Pistes interdites à tout véhicule à moteur du 1er juillet au 15 septembre, sauf aux ayants droit. Comme partout ailleurs dans les Pyrénées Orientales en période de risque majeur d’incendie. 04.68.38.12.15.
  • Arrêté ministériel : Du 15 avril au 30 juin il est interdit de promener dans les bois et les forêts des chiens non tenus en laisse en dehors des chemins. Infraction passible d’une amende de 135€.

Documentations :

  • Voir rubriques-jointes pour GR et PR attenants
  • Carte IGN 2348 ET Prades St Paul de Fenouillet
  • Guide les Sentiers d’Emilie en Fenouillèdes, chemin du fagas
  • Topo guide GR 36 et Tour du Fenouillèdes
  • Savoir où l’on se balade sur fenouilledes.fr
  • randonner_malin.com Conseils pratiques et techniques. A parcourir avant tout achat ou escapade.
  • Pélerins du Fenouillèdes : Association de randonneurs et accompagnateurs FFRP de Sournia.
  • Photo en – tête : Amélanchier, disponible agrandie sur l’album.

Le vignoble le plus haut de France

Précédent : Des cabanes XXL en pierre sèche

Nouveaux éléments apportés le 20 11 2023.

Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Selon l’intitulé d’un reportage télé.

Entendez bien un vignoble sur un terroir propice et non quelques souches à touristes cernées de pommes de terre et de seigle à perte de vue sur fond de névés, fières d’atteindre 10° en année exceptionnelle, tentées par un éleveur de Cerdagne certes talentueux dans les années 1970 – 80 en un coin de sa ferme d’élevage de bovins et récupérées depuis en coup marketing.

La vigne à Prats est une longue histoire, déjà en 941 le vin des moines de St Martin Lez, en 1503 François de Peyrepertuse dans le dénombrement de ses biens, cite 10 journaux de vigne soit 10 journées de labeur. Mais à l’abandon à force des razzias aragonaises. A l’identique de celles de ses fiefs de Roquevert, Séquières et de Rabouillet.

Prats de Sournia 1985
Prats de Sournia 1985 Prats de Sournia 1985. Vues disponibles agrandies sur l’article Photos.

La recherche de 1594 indique la présence d’un mailhol, celui de Mossen* ( Messire ) Perillou. En occitan un malhol est une jeune vigne de moins de quatre à cinq ans, non encore vendangée.  La deuxième moitié du XVIè siècle  marque en France une poussée démographique et par conséquence une régression  de la forêt, en Corbières – Fenouillèdes ce fut le grand retour de la vigne. Certes observé dans les années 2000 cela prête à sourire. Mais encore dans le dernier quart du siècle passé le village était entouré de carignan et d’hybrides jusqu’à une altitude avoisinant les 700 m. cavescooperatives.fr/prats-de-sournia la plus haute de France en altitude sur patrimoine-culturel.caves-cooperatives.fr et sa charpente de type Eiffel.

La mutation viticole, des cépages obsolètes et une moyenne d’âge élevée ont fait que cette époque florissante est révolue. Cependant l’histoire en la matière et la suite de cet article  démontrent que : ça s’en va et ça revient... Cliquez sur images.

* La vigne du curé?

Concernant la qualité, le domaine Didier Fabresse médaillé d’or en rouge AOC sur les plus grands concours nationaux ( CGA ), elle n’avait rien à envier aux breuvages que tant de caves particulières de la plaine du Roussillon osent toujours commercialiser*, couramment produits sur des parcelles à  » Artichauts  » ou de celles inondées pendant des mois tant les sols y sont argileux, avec tous les profils pédologiques approchés que cela implique. Un mois et plus après un gros orage montez sur les premières hauteurs où que ce soit autour de la plaine, partout vous verrez d’innombrables vignes lacustres miroiter au soleil, même sur un sentier ampélographique ! Celui des vignerons du Creis Petit, replantée en 2018.

La simple consultation d’une carte des vignobles de France démontre une production sous des climats bien plus défavorisés que celui du Balcon du Fenouillèdes : Vins d’Arbois- Jura, vins d’Anjou, vins de Touraine, vins de Bugey –  Savoie, vins de  Moselle, vins de Bordeaux,  volcans d’Auvergne, terrils du Pas de Calais et même sur les rives du Rhin de Mayence à Coblence et à la même altitude qu’ici celles du Léman… Contrairement aux régions méditerranéennes, ils ont le droit de chaptaliser ce qui leur permet de rendre buvable leur mixture, en clair boire une de ces boissons revient à se gaver de sucre de betterave. Ce n’est pas la mafia, mais on s’en approche.

Trois toponymes perpétuent la mémoire vigneronne des lieux :

  • La Rasimièra, de rasim = le raisin. Soit un endroit où sont produits les raisins, correspondant aux environs de la prise d’eau de la retenue. Rasimièra selon l’Alibert, vigne haute, treille, cep appuyé sur un arbre, vigne sauvage. Les deux premières interprétations correspondent à ce qui m’a été transmis.
  • Al Claus, l’actuel tennis proche de l’église. Couramment dans les paroisses du Fenouillèdes, Razés, Pérepertusés, Termenés… , ce terme désigne l’enclos du seigneur avec une très forte probabilité qu’il fut planté de vigne dès son origine.
  • Vieille Vigne, apparaît à la nationalisation des biens du clergé.

Voilà pour les certitudes historiques. Maintenant sans trop de risque d’erreur, on peut qualifier le passé vigneron de millénaire. Une bulle de Serge IV en 1011, fait mention d’un alleu, possession de l’abbaye de St Michel de Cuxa in villa Pratis. Hors il est établi que ces moines ou selon un document de 974 ceux de St Père de Rodes, produisaient leur vin à Pézilla , on a vu qu’ils y furent devancés par ceux de St Martin Lez. Cela étant au Xe siècle les religieux avaient étendu l’aire de distribution de la vigne jusqu’au plateau de Sault,  » Sous les patanas, des raisins « .

* Jusqu’à faire semble t’il en faire des vins de Bordeaux, à plus forte valeur ajoutée, par déduction des plaques d’immatriculation visibles sur les camions citerne, du moins ce fut longtemps ainsi sur la basse plaine de l’Agly. En 2022 des médias et L’UFC dans son N° d’octobre ont dénoncé cette coutume bordelaise .

Ce qui précède permet par ailleurs de replacer à son juste milieu une allégation commune, diamétralement opposée à la réalité, selon laquelle cette contrée du Fenouillèdes serait soumise à un climat montagnard ( Photo suivante ). Il suffit de comparer les étages de végétation à altitude équivalente* avec le Conflent ( Corneilla ou Olette ), le Razés ( Bugarach : col du Linas**), ou les Corbières, pour comprendre que c’est soit  un aveu d’ignorance, soit un contre feu pour dissimuler l’inavouable ou un souci de fierté maladive bien identifié vu de ces hauteurs sinon une généralisation excessive répétée sans discernement d’un large éventail de micros climats induits par le relief. En décembre 2015 la floraison des amandiers précoces était plus avancée en périphérie du village, en plein nord à l’ altitude 635 m / +, quand plaine rivesaltaise ! Sur les versants non atteints par le vent de NO. il est ordinaire d’observer des végétaux à la végétation plus hâtive que sur le littoral.  Ici le chêne vert / Quercus ilex arbre emblématique de méditerranée règne en maître absolu très en amont des hauteurs précitées. Plus étonnant, des cades / Junipérus oxycédrus sont visibles dans les rochers proches du village en venant de Sournia mais en passe d’être supplantés par les yeuses lesquels sont simultanément à croissance plus rapide et haute .

* En Vallespir déjà à Can Partère, 350 m d’altitude au vu de la flore on se croirait à St Omer ou à 1200/+ m au dessus de la grande bleue ! ** En s’approchant de la source de l’Agly, on rencontre la hêtraie sapinière dès 600 – 650 m ! Ici les premiers Abiès pectinata ou sapins blancs des Pyrénées au titre de la couleur du tronc, sont épars sur deux cols à 760 et 850 m. Ils ne sont pas d’avantage sur le toit de la commune , lequel flirte avec les 1000 m et à tous vents.

N’importe quel touriste néophyte en botanique sera frappé par la présence d’ Agave américana = agaves du Mexique rescapés du gel de 1986, de mimosas d’hiver ou d’oliviers et oléastres aux abords du village y compris de la cave coopérative et de l’église, les espaces les plus à fuir par mauvais temps, en se limitant à ces genres représentatifs et par ordre de rusticité croissante. Sans doute un effet de cheminée généré par de fortes déclivités, allié à l’exposition et à la nature du sol. A titre anecdotique, les agaves ont péri en masse la même année sur le lido de Barcarès – Leucate.

Implications théoriques de la réussite agave :

Nonobstant l’altitude, nous sommes sur un microclimat zone de l’oranger = Zone VII – VIIII selon MM. Bossard et Cuisance professeurs de l’ENHV,  » comme  » Collioure ! Le navel, le bigaradier à plus forte raison mériteraient d’y être osés si les constructions étaient guère plus élevées. Le citronnier dans une moindre mesure. Sans exclure la présence d’ espèce sensiblement plus frileuse que le duo ci – dessus ?

.

Caractéristiques climatiques à propos du fond de vallée qu’est Sournia à 525 m d’altitude, sa station météo est à 2,5 km de Prats / Carte IGN 1 : 25 000 :

  •  Document d’objectifs Natura 2000 / année 2011 selon lequel nous serions à la jonction des courbes pluviométriques 500 à 600 mm et 600 à 700 mm, la physionomie des chênes verts et des buplèvres (  Ces sous-frutescents même en sol profond ) plaiderait pour la 500 à 600 mm Bizarre en rapport aux relevés ci – dessous. A titre de comparaison Caudiès 857 mm, St Paul 616 mm / An, extraits du lien PPR plus loin.
  • Température annuelle moyenne : 13,0°.
  • Température moyenne janvier : 5°.
  • Moyenne minimas janvier : 0,8°.
  • Isotherme moyen annuel : 12° à 13°. Logiquement il est probable que la station à oléastres, dont nous allons traiter, bénéficie d’une courbe isotherme  plus proche de celle à 15°3 plaine du Roussillon.

Nous comparons régulièrement la température entre le versant nord et venté de Prats village à 634 m  et un site abrité* en limite d’urbanisation à 33 m proche de Rivesaltes,  on est très en dessous des barèmes à l’emporte pièces signifiant un degré de perdu en s’élevant tous les soixante à cent mètres**, l’écart quand il est effectif et négatif se situe généralement dans une fourchette de 3°, 8 le matin  à 4°, 3 l’après – midi par vent de N.O c’est à dire le Cers ou Tramuntana en catalan. Si la tramontane est fréquente le retard de végétation avec le Roussillon se creusera, pareillement l’hiver quand le régime océanique regarde la méditerranée de plus près qu’habituellement. Sous Cers modéré, les températures à Prats ne sont pas obligatoirement inférieures à celles de Perpignan.

La différence oscille autour de – 1° en conditions maritimes, hors journées à températures supérieures sur le Balcon du Fenouillèdes en comparaison du littoral, couramment + 2° à 3°. Si le vent d’Est domine l’écart de végétation avec la plaine du Roussillon sera fortement atténué à plus hâtive sur le Balcon. Selon ce modèle si vous avez 25° sur une façade en plein soleil à Perpignan, à la même heure il faut s’attendre à 25° ou + sur une façade à l’ombre 600 m. plus haut. Lors de ces dominantes maritimes, la règle presque absolue hors tramontane, vu de Prats le Roussillon disparait sous une chape de brume ( Ciel laiteux observé de la plaine ) qui s’étale généralement jusqu’à 25 à 30 km orthodromiques vers l’intérieur. Dans le même temps le Fenouillèdes rayonne sous un bleu de carte postale et la végétation s’y avance sensiblement. Sa précocité s’amplifie si le foehn, une sorte de  » Sirocco plein sud « , s’en mêle, il préfère caresser les hauteurs que le littoral.

* Zone de l’oranger en plein champ, le Myrtus communis et le caroubier/Cératonia siliqua y sont spontanés.

  ** Soit – 6° à 7° concernant 2 journées sur les 42 retenues,  seulement effectif lors des épisodes de cers  ( Tramontane des catalans, vent froid venant du nord – ouest ) les plus forts de l’année ou d’orage limité au Balcon, des différences plus accentuées existent en restant exceptionnelles. Si l’orage est cantonné au rivesaltais, cette différence de températures sera inversée ainsi que sous régime de foehn.

Arbouses : A Prats, leur maturité est généralement plus précoce à concomitante que dans la plaine du Roussillon, matures le 08 / 09 / 2019 à la cote 600 m. à mi ombre dans un ravin d’où forte probabilité de sujets plus hâtifs. Plus de photos d’arbousiers sur l’album.

Revenons en à la tradition oléicole, deux variétés locales sont à retenir pour leur taux de résistance au fameux gel de 1956 :

  • « Pomal » Arbre vigoureux abondamment fructifère. A l’olive de belle taille produisant une huile d’une grande finesse.
  • « Redoneil » Egalement sans alternance de récolte et rustique, traduisez d’une bonne tenue face au gel. Le nom correct semble être Redondal, varieté à fruits arrondis comme indiqué.

Les oliveraies se situaient, avant que la vigne puis la chênaie ne les supplante, principalement à Antinés, au pied de l’à -pic de Carlés où des sujets séculaires subsistent nonobstant l’altitude, sur le triangle Saïssa – Cap blanc – le Ménier. A Saïssa des plantations ont survécu à l’hiver 1956, record de froid inégalé depuis.

  • A voir : Un bosquet d’oléastres ou oliviers sauvages Jouxtant la route de Sournia au  km 3 en partant de Prats, l’altitude avoisine 600 m. D’autres visibles du belvédère du Cap Blanc et à l’ouest de ce dernier. Des oliviers si haut !  On est en présence d’une particularité de la France continentale à l’exception de l’arrière – pays de la Riviera où ils prospèrent à une altitude supérieure. Plus d’informations sur la fiche Sentier des ponts romains.

Fabiére : Graphies conventionnelles, Fabiéro en toulousain et favièra en languedocien

Patana ou Trufa : La pomme de terre en Langue d’Oc.

Le scandale des hybrides : Une affaire qui ressemble à celles des laboratoires pharmaceutiques. A Prats comme partout on à planté des hybrides sur incitation gouvernementale. Longtemps après les vignerons ont vu rouge, comme tout finit par se savoir, le scandale éclata. Les ministères étant imprégnés par les grands noms du bordelais, ces derniers purent en connaissance de cause, répandre des boniments qui vantaient ce qui ne pouvait l’être en aucun cas. Ces cercles d’influence ont délibérément cherché à nuire au midi viticole.

Suivant : La flore patrimoniale du Balcon du Fenouillèdes

Cabanes en pierre sèche

Précédents : Rando le Tour des cabanes

Les églises d’époque carolingienne et celle romane

Nouveaux éléments les plus récents apportés le 10 09 2023.

Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Cabanes de bergers en pierre sèche.

ATTENTION

Pénétrer dans une cabane c’est souvent s’introduire chez les chiroptères. Soyez furtifs particulièrement entre la Toussaint et le jour du muguet au risque de signer l’arrêt de mort en réveillant ces mammifères qui peuvent être en pleine hibernation à ces opposés. Leur présence n’est pas absolument contenue à la susdite période.

rando66.fr-Sentier des Cabanes Nous attirons vôtre attention quand aux contrevérités de cette fiche du Département. Ce n’importe quoi à volonté est récurrent aux sites traitant du Fenouillèdes mais documentés via des sources catalanes.

Bories ou capitelles selon les régions mais pas en 66, dans les Pyrénées Catalanes, barraca, orry pour l’entité barraca et enclos alentour lui même ceint de murets en pierre sèche. Plus simplement cabanes en Fenouillèdes et dans l’Aude. A Prats, à nôtre connaissance le catalan orry et le languedocien òrri n’y sont pas en usage et pour cause, ces constructions n’ont pas eu de vocation fromagère, à moins que cette mémoire se soit dissoute dans l’exode rural. En schiste , calcaire , granite, elles sont communes dans nos contrées, par centaines autour de Prats de Sournia et limitrophes. Le GR 36 au nord de Sournia, le GRP Tour du Fenouillèdes et leurs deux variantes balisées en jaune, permettent de découvrir des pépites qui se distinguent par leurs dimensions.

Cabane du Plan de la Cour, F2 en enfilade.
Cabane du Plan de la Cort, F2 en enfilade. PR Tour des cabanes, GRP Tour du Fenouillèdes, GR 36.

Bien que les doigts ne suffiraient pas à compter celles atypiques, on synthétisera deux modèles, en premier lieu les plus vastes en galerie avoisinant jusqu’à 30 m² de surface utile. Généralement encastrées dans la pente sinon adossées au mur de soutènement de la terrasse dite ici faissa, à la toiture plane en lauzes juxtaposées recouvertes d’une mince épaisseur de terre. Elles sont quelquefois agencées en deux espaces distincts, il convenait d’écarter les agneaux afin qu’ils ne soient pas piétinés. Néanmoins à Prats cette fonction élevage n’est pas certifiée, la mémoire paraît s’être perdue. Concentrées sur la jonction terrasses de culture avec les alpages soit autour de l’altitude 800 m, sans exclusive puisque il en est de visibles dans les oliveraies délaissées telle que la photo suivante. Celle mise en avant est la cabane de Los Agradanos sur le PR Tour des cabanes.

Surface utile au sol du local principal :

  •  Longueur de 7 m à 10 m et plus,
  •  largeur 2.30 m à 3.30 m.
  •  hauteur : 1.60 à 2.70 m.
Cabane au Cap Blanc Est.

Celles appartenant au second type sont les plus répandues et à une altitude moindre. Elles sont extérieurement soit de plan carré, soit circulaires avec une toiture comme pré – cité ou en coupole en principe peu prononcée . La voûte est en encorbellement, si vous préférez les dalles sont imbriquées en écaille de poisson, ces cabanes sont généralement de dimensions plus modestes, elles peuvent abriter un tineil. Elles sont logées dans les murs cantonnant les drailles, délimitant la jasse, le pàtus, principalement sur les terrasses de culture. Leur densité est la plus élevée en bordure de la traverse de Sournia dite la Carrairasse. Sinon sur les surfaces  » Planes  » elles sont édifiées de préférence sur un tas d’épierrement ou un affleurement de rochers, tous les côtés sont alors apparents. A l’intérieur c’est le plan en ovale qui est le plus souvent rencontré, l’entrée est implantée soit à la jonction des ellipses soit à mi – longueur de l’une. Certes plus modestes mais pour une part non négligeable les dimensions sous cloche vont jusqu’à 3,00 m / h ou +/- 4,00 m / L quand même !

Sise à Saîxa, vue imprenable sur le défilé de La Désix à Roquevert, 66730 Sournia.
En granite rose, sise à Saïssa, vue imprenable sur le défilé de La Désix à Roquevert.

A Prats pas de cheminée incorporée, sauf une peut être, celles dotées d’une niche sont minoritaires, il est d’ordinaire nécessaire de se courber pour y pénétrer sans se heurter aux linteau, rêveurs attention bosses assurées à 1.20 / 1.50 h. Il peut arriver que le linteau ne soit pas plus élevé que vôtre ceinture ( Photo suivante ). C’est la seule ouverture hormis une ou deux fentes de lumière éventuellement. Sauf exception sur les bacs, l’entrée est orientée au sud, sud – Est.

Bâtie en roche calcaire à Prats de Sournia.
Bâtie en roche calcaire à Prats de Sournia.

Quelquefois elles peuvent être implantées en un recoin de terrasse sis en belvédère dominant un ravin, un escarpement, ces derniers édifices ont un espace disponible vite visité, pour au plus trois personnes du genre contorsionnistes ou comme ci – dessus quadrupède pour y pénétrer. Ces constructions miniatures sont dominantes dans le secteur dédié aux jardins potagers et à sa périphérie.

On observera deux cabanes de plan quadrangulaire s’apparentant à des cortalets, imposantes au point que la trop grande portée de la toiture en pierres semble être à l’origine de son remplacement par des tuiles.

Prats comme Derc village disparu à l’entrée de la Clue de la Fou fut une étape sur une importante voie de transhumance. Ce qui est contesté par un spécialiste du sujet R. Tréton, MAIS les anciens se souviennent de la halte nocturne des moutons aux abords de la coopérative. Ce qui pourrait expliquer pour partie la relative abondance de ces constructions.

Leur prétendue origine pastorale interroge, elle ne paraît pas être la règle absolue au regard de la présence d’édifices sur des terrasses de culture. Selon ce qui est généralement admis, sans que ce soit certifié systématiquement applicable à Prats :

  • Les constructions remonteraient au XVIII è. siècle … la plus ancienne datée l’est de 1816. Afin d’enrayer l’extension des terres incultes, la royauté décida d’exonérer d’impôts pendant 15 ans tout paysan qui remettrait en culture des champs abandonnés depuis 40 ans et plus. Ce fut une opportunité à saisir par les plus démunis qui purent ainsi acquérir des propriétés en ces temps de presque surpopulation. Pic démographique lors de la première moitié du XVIII è. avec 106 feux. Mais n’est – il pas étonnant qu’ils aient attendu si longtemps pour en édifier alors que le matériau abonde !
  • En 1848 la II è République à peine instaurée, décréta le partage des communaux. Le morcellement induit est à l’origine de diverses édifications, nombreux linteaux datés des décennies suivantes.
Abri pastoral, protection contre le vent dominant. En arc de cercle de < 3m de diamètre, type implanté sur les crêtes, existe agencé en deux courbes adossées en X. Il faut l’imaginer à l’origine en milieu totalement ouvert. Edifié au sommet d’un affleurement de rochers.

Un sentier de randonnée sur ce thème au départ de Prats de Sournia, le Tour des cabanes, désigné dans un premier temps S. panoramique des cabanes, un point de vue amplement justifié s’agissant du Balcon du Fenouillèdes.

MAIS C’EST PAS TOUT. Ce petit village étonnamment dynamique mérite une escapade à bien des égards. Retenons en complément des différents articles et sans exhaustive :

  •  Sa diversité botanique à dominante méditerranéenne avec influences montagnardes et océaniques. Des oliviers productifs à 650 m d’altitude cohabitent avec la hêtraie-sapinière. Laquelle enchâsse en son écrin un hêtre totémique des plus vénérables de la région, la circonférence de son tronc est supérieure à 3.50 m.  A voir l’article des hêtres remarquables & l’article de Krapo Arboricole, Le Fajas d’en Baillette.
  •  Ses orchidées : pas moins de 11 genres sont observables, déclinés en de multiples espèces, toutes protégées. Ne pas les cueillir, ni les arracher. Une éventuelle transplantation serait obligatoirement vouée à l’échec, leurs racines vivent en symbiose avec des champignons mutualistes ou mycorhizogènes spécifiques à leur biotope.
  • Inventaire des plantes déterminantes et patrimoniales locales sur l’article Flore Patrimoniale, partiel et par abstraction des orchidées. Diaporamas, relevés botaniques, publications SMBCN, Société Mycologique et Botanique de Catalogne Nord.
  • L’abondance du grand gibier, le sanglier ici aussi et le chevreuil tellement qu’il faudrait le faire exprès pour ne pas en observer au cours de vôtre randonnée.
  • Enfin nous ne saurions trop vous recommander de conclure votre escapade par une pause au Bar – Piscine, Informations pratiques.

Galerie : Caractéristiques mentionnées sur l’album où ces photos sont plein écran dans un choix élargi.

Bac ou Ubac : Versant nord ou à l’ombre. A l’opposé de adrét, Adrech, soulane, solanalh.

Capitelle : La désignation sentier des capitelles de Cassagnes ne s’accorde qu’avec la vente d’un vin censé être capiteux de l’appellation CDR Villages Cassagnes, préférable à cabanes à la connotation pouvant paraître dépréciative.

Cortalet = Petit cortal lequel désigne une bergerie à l’écart du village avec sous son toit à pente unique, le fenil. A l’échelle supérieure c’est la Borde, la différence est qu’à la belle saison c’était une habitation temporaire.

Jasse : La bergerie ou espace herbeux abrité par le relief, pouvant être ceinturé de murets et destiné à parquer les ovins pour la nuit. Un jas désigne l’endroit où le gros gibier se couche.

Lauzes : Pierres plates à allure de dalles. Ici en schiste noir et localement en calcaire métamorphisé sur l’aplomb de la faille nord-pyrénéenne.

Pàtus : L’enclos. Au XVI è. habitation ruinée par fait de guerre ? Sur l’Alibèrt : Patis, pacage, préau, cour intérieure, basse cour …

Tineil : Phonétique de l’occitan Tinèl . Citerne maçonnée collectant les eaux de ruissellement , utiles pour des arrosages d’appoint et surtout à la préparation des bouillies de pulvérisation.

Pour en savoir plus :

SITE jumeau complémentaire sur Fenouillèdes.fr

SITE PARTENAIRE Commune de Prats – Association Tour et Patrimoine.

Étymologies : 4 liens en fin d’article Toponymes.

La Corbière Catalane aux 17 ème et 18 ème siècle. Philippe Coquin aux éditions Lacour 2006.

Le blog Pèlerins du Fenouillèdes.

Suivant : Le vignoble le plus haut de France

Géologie à Prats de Sournia

Nouvelle introduction le 16 05 2023.

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Nous sommes sur les terrains métamorphiques du synclinal de Boucheville, marno -schistes de l’Albo Aptien supérieur , étages du crétacé, lequel est la dernière période de l’ère secondaire. Tout prés du front de chevauchement N. Pyrénéen ou faille N. Pyrénéenne qui séparerait la plaque ibérique du continent et de la zone axiale. Cette dernière correspond ici au massif granitique dit de Quérigut-Millas, la serre de Sournia, schématiquement aussitôt la rive droite de la Désix. Les schistes noirs constituant la bordure sud de la plaque européenne* .

Laissez votre véhicule à Roquevert, traversez la Desix sur le pont médiéval et remontez rive gauche en suivant l’antique route pavée de Sournia (balisage petite randonnée). En quelques minutes vous changez de plaque. La faille nord Pyrénéenne suit le cours de la Desix et de là via Montfort sur Boulzane, Sainte Colombe sur Guette, Usson, Niort de Sault… Jusqu’au pays Basque et son  » Colorado  » sous marin. A l’Est elle se dirige vers Belesta et Nefiach, puis sa localisation se perd dans le golfe Pliocène du Roussillon

Au sud du territoire communal une strate de calcaire marmorisé de l’aptien est prise en tenaille entre les schistes noirs * métamorphisés de l’albien et le massif granitique. Roquevert, le Ménier, Cap Blanc, Carrière de Sournia, Montagut. Des affleurements sous forme de lauzes sont visibles, c’est à dire que le calcaire est métamorphisé, photos ci – dessous. En contrebas du village, en direction de Pezilla de Conflent, la concentration de ruisseaux à l’eau pétrifiante = incrustante et permanents, même en 2008, étonne en Fenouillèdes dans un environnement d’une aridité telle que les chênes à kermès (garrouilles) végètent. * Ces mentions vont en surprendre, elles sont de H. Salvayre d’après l’école de Montpellier.

Toutes les photos en plein écran.

La zone N. Pyrénéenne qui s’étend du front de chevauchement N. Pyrénéen au sud jusqu’à l’axe Pech de Bugarach-Padern au nord, est fracturée par plusieurs accidents tectoniques. Des failles de moindre ampleur que la précédente, généralement parallèles entre elles, selon une direction Est – ouest. On ne retiendra que les majeures :

  •  La faille dite d’Axat en bordure S. du synclinal du Fenouillèdes, c’est la vallée du col Campérié à Estagel : Lapradelle, Fou, N. de Lesquerde, Tautavel, Mas Farines sis à l’O. de Salvaterra.
  • La faille en bordure N. de ce synclinal Fanges, Galamus, Quéribus, S. de Paziols puis direction NE.
  •  Trois failles allant de la région de Bugarach-Le Bezu, parallèles entre elles, dirigées sur Duilhac, Cucugnan, Padern.

Quand à la prétendue faille N. Pyrénéenne par le Plan d’en Dalen à Saint Martin de Fenouillet, ce n’est qu’une affabulation comme celle du volcan sous la Clue de la Fou, racontée par nos arrière grands-parents. Il s’agit de l’un des prolongements du nœud des quatre failles de Fenouillet, celle qui nous retient file sur St Martin, la seconde se perd à l’O. de Gincla et une paire dirigée sur Puilaurens et Lapradelle. Le panneau didactique du sentier d’interprétation géologique devrait être complété par la mention : Attention couleuvre, à avaler. A quoi bon une pareille assertion dans un Pays aux patrimoines historique et naturel remarquables. Cartes du BRGM au 1/50 000.

Failles : d’après la carte géologique des P. O. de H. Salvayre en 1970. Dans Les Eaux souterraines aux edt. Trabucaïres 2010 il fait bifurquer la faille d’Axat jusqu’à rejoindre celle de la Têt par le Col de la Bataille. Recouperait – elle celle dite N. Pyrénéenne sous le pliocène ?

Géologie du Fenouillèdes.

Wikipédia Prats de Sournia Géologie et relief + Thèse Bassin de Boucheville, mésozoïque NE Pyrénées – Orientales.

Ressource en eau souterraine du karst des Corbières. BRGM 2001.

Autres liens hydrologie et géologie sur Liens et Livres Fenouillèdes.

Accueil Balcon du Fenouillèdes

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Il est bâti au flanc d’une colline… Toutes ses fenêtres assistent bouche bée au lever du soleil. C’est un village ancien. De pierre noire cernée de mortier blanc, lavé, brûlé…

…de Ludovic Massé in Visages de mon pays en 1937.

Adissiàs e benvenguda a tots. Bon dia i benvinguda a tots. Bonjour et bienvenue à tous.

Visites, sites complémentaires, sources, liens en fin d’article.

Compléments les plus récents ci – dessous le 13 03 2024. Les autres articles ne sont pas d’avantage figés dans le temps, ils sont périodiquement documentés, à suivre …

Prats de Sournia littéralement les Prés de Sournia, ce déterminant accolé en 1933 sème la confusion. Il est convenu dans les esprits que Prats ne fut jamais une dépendance féodale ou un écart de Sournia. Mais en 1612 le seigneur de Rabouillet délégua toute juridiction sur Gaston d’Aniort son homologue de Sournia. Il faut aussi signaler des mariages entre les familles seigneuriales et l’organisation administrative en municipalités de canton ( HISTOIRE date 1810 ), au temps ou l’année commençait au 20 vendémiaire. Nul doute que ces épisodes ont du participer à la dite méprise. Quand à la forme Prats  elle fut fixée en 1913, nos messires de l’Ancien – Régime et maires ont immuablement hésité entre Prats, Prax, Pratx. Pratz ( Carte du Gouvernement général du Languedoc en 1721, Louis Fédié en 1880 ) et Prax en 1801 sur le Bulletin des Lois. Prata sur les cadastres de Le Vivier et de Prats datés de 1812, Commune de Prata, cette forme date de 1793 / An II. Ces finales en X ou Z se rencontrent toujours du pays d’Aude à la Haute – Marne et dans le Jura. Pour plus de clarté nous n’utiliserons que le vocable Prats dans les pages suivantes. Lequel est uniformément en usage de la Catalogne au Languedoc. Les seigneurs voisins sont soupçonnés d’avoir abusé que les De Peyrepertuse se soient repliés à la cour d’Aragon. Le territoire communal fut semble t-il plus étendu, des interprétations appuient en ce sens.

  •  Roquevert – Saîssa : Des familles de Prats y possédaient jusqu’à une date récente.
  •  Un texte de 1334 situe l’église Sant Cernin à Prats, pourtant ce lieu est sis sur la commune de Le Vivier. Deux hypothèses en vogue, soit le document précité est inexact, soit cette chapelle d’époque carolingienne a été démembrée de Prats suite aux procès sur fond de limites communales pendant la Révolution ? La dernière est probablement fondée, Jean Justin Bouchadel maire de Le Vivier assura in situ son égal de Prats, Jean Calvet, que le vallon de Pressillas et a fortiori St Cernin appartinrent à la commune de Prats. Aigas Biòles prononcez Aygues Bioules témoignerait il de ce passé ? Biòla = borne, limite. Plusieurs sources jalonnent les contours du territoire actuel : Font dels Piusèllas la fontaine des pucelles à la Pelada, sous le chemin de l’Impériale au PC 490 en arrivant à Saissa, Font Marie au moulin de Roquevert, Font de Sant Couat, Campix, entre Campix et le PC 389. Là aussi des familles de Prats ont toujours des biens sur ces terres limitrophes, à La Borde de l’Esquiròl entre autres lieux.

photo en – tête : Réalisation 2017 Chaudronnerie Imbert  St Paul de Fenouillet.

Village perché sur la façade maritime du Fenouillèdes laquelle suggère un amphithéâtre naturel, étagé au pied des vestiges de son imposante tour féodale et à la charnière de deux antiques voies de communications qui évitaient le village mais pas le territoire communal, le Camin de Caudièrs ( Carcassonne, Limoux, Rennes le Château, Caudiès, Prades, Thuir et Elne ), dite à tort Strada Confluenta*. Plus un axe Narbonne – Aragon via Durban, Paziols, Latour de France, Ansignan et la vallée de la Désix. Une variante le chemin de la Terre Noire, contournement de Sournia vers Rabouillet, bordait les confins ouest ( Saissa, Mandre, St(e) Martin(e), Roque Rouge, Borde d’en Rivière, Taissonièra ).

Point de convergence et étape d’importants itinéraires de transhumance **, parcourus jusques dans les années 1960 par les bergers du Narbonnais, du Rivesaltais montant au Madres soit par Mauri, Pas du Portel ou Clue de la Fou, soit par Planèzes et la vallée de la Désix, Aussières, Roquefortez, Querigut…  Ceux andorrans, du Donezan  ou de Montaillou  venant brouter sur les bords de l’étang de Salses, des lieux –  dits en gardent la mémoire : Calmeil,  Carrerasse ( Cat ), les Fumadas, Ièras, Pausas, Pelada, Plan de la Cort, Ramade, Saline, etc. Tout cela implique des centaines de milliers de têtes. Une légende nous propulsant au III è. siècle concerne l’un de ces chemins, la Carrairasse ( Oc ). Compléments sur l’article dédié à la tour.

* La véritable traverse le Conflent entre Mont Louis et le Col de Ternère.
** En 1973 Annie de Pous y fait allusion dans son célèbre ouvrage entièrement dédié au Fenouillèdes et encore en ce premier quart des années 2000 vous trouverez des Pratois qui l’ont vécu, comme sur le lien suivant. Néanmoins un spécialiste de la transhumance et doctorant médiéviste, R. Tréton a tiqué quand j’ai fait référence à A. de Pous sur ce thème !

roqueforthistoireetpatrimoine

Balcon du Fenouillèdes

Le pâté de maisons agrippées au farahon, la tour du XI – XII è. ( Au plus tard ) est dit Balcon du Fenouillèdes, un surnom qui n’est pas usurpé puisqu’il ouvre une fenêtre sur un large tiers des Pyrénées – Orientales plus une vue inoubliable sur le massif du Canigou. Les randonneurs ne tarderont pas à se transporter du regard, de l’étang de Sigean à la Costa Brava. Au Nord la Montagne Noire, le mythique Pech de Bugarach. Côté Ouest et Sud, le Madres 2469 m., tant de sommets Pyrénéens et la nuit le phare du Cap Béar vient auréoler son ancêtre carolingien.

Anecdote : Qui ne contient ni une boutade, ni une galéjade, l’affaire est entendue. R. Tréton eut un sourire amusé à mon évocation du panorama, paraissant m’assimiler par déduction hâtive, à l’un de ces chauvins de 1è. classe, induit en erreur car sans eux les villages du Roussillon seraient abandonnés …. A quelques jours de là, en prospection sur les hauteurs il manifesta son ébahissement, il en a pourtant vu d’autres.

Galerie

Un petit territoire mais grand par la diversité de ses paysages du PNR Corbières – Fenouillèdes. Vues disponibles agrandies sur l’article Photos de Prats de Sournia.

Les marchés de l’amour

L’immense périmètre géographique** des unions matrimoniales de nos ancêtres dénote par rapport aux relations traditionnellement nouées via les foires et marchés de Quillan, Caudiès, Rivesaltes et ceux de la vallée de la Têt à Vinça, Ille et Prades. C’est une particularité comparativement à un village voisin ou un pourcentage conséquent de mariages a été intra – muros. Nous verrons que la meunerie a participé à cette attractivité sans attendre sa libéralisation, la commune demeure entourée de 15 moulins hydrauliques, ceux à vent ont disparu. Peut – être aussi faudrait -il rapprocher une partie de ces circulations de l’exode du grand sud de la France vers la Catalogne dès le XIV è. qui plus est avec la proximité de l’antique route de Carcassonne à Elne ? Plusieurs patronymes sont en conformité avec ces migrations. Voir à DÉMOGRAPHIE sur l’article Chronologie historique. A la date 1585 sur fenouillèdes.fr

* Plus de 6000 en ne prenant que Salses comme exemple.

** En s’en tenant au temps des seigneurs : Jusqu’à Montauban ?,  Avignonet – Lauragais, La Bastide ( Toulouse ), St Gervais de Rocles, Roquefère, Saurat , Couiza, Lodève, évidemment le Razés dans sa plus grande emprise historique, en dépit d’un relief qui y fait obstacles de prime abord infranchissables. D’autres paroisses à plusieurs jours de marche sur HISTOIRE date 1792   … En comparaison les unions occitano – catalanes relèvent de l’exception jusqu’à la fin du XVIII è.

Dans les années 1800 : Niort de Sault, Capcir, Donnezan,, Roussillon, Limouxin, … On est loin de l’idée reçue des unions circonscrites dans un rayon de 20 km orthodromiques ou de celles dans lesquelles le nom de jeune fille est identique à celui de son époux, ce qui est exceptionnel à Prats comparativement à un village des environs, c’est à dire que 5 ou 6 depuis 1678. Un patronyme largement majoritaire à Prats, l’est autant dans ce décompte. Ces unions à risques étaient banales jusques en 1900, où que ce soit. Quand le degré de consanguinité était trop élevé, l’Eglise y mettait empêchement, selon le terme consacré dans les registres.

Monuments et petit patrimoine

D’ordinaire, à l’évocation des monuments du village, on mentionne la tour à signaux et l’église Saint Félix comme étant les seuls. C’est une inexactitude en rapport à l’oubli d’ écarts, étant des plus dissimulés par le relief, le moulin de Ste Marie ou Font Marie édifice privé et habité, mentionné en 1379, celui dit de Cinta ou Cintos de nos jours El Mouli à Pezilla, déjà cité en 1140 à l’occasion d’une donation au Templiers de Douzens *. La liste s’allonge considérablement en y associant le petit patrimoine de pays lequel ne se limite pas aux centaines de cabanes, 6 journées, densément remplies, auront été nécessaires pour en dresser l’inventaire de l’essentiel !

* Selon l’enquête de 1640 de l’archevêché de Narbonne et des chartes des moines de St Martin Lez, Pezilla aurait été sous la juridiction ( Ecclésiastique ? ) de Prats autour de l’an 1000 avec Trilla et Vira.

Culture

Nos anciens, encore dans les années 1920 – 40 entonnaient Canta se Canta en l’église, ils le racontaient avec émotion car cette chanson qui remonterait à Gaston Phébus était ressentie comme étant l’hymne Occitan. Prats n’est pas en Roussillon mais en Fenouillèdes, plus pertinemment dans le Fenouillèdes, francisation de Fenolhedés en Occitan languedocien. La culture et la langue des familles qui y sont enracinées séculairement. En voie d’être supplantées par de nouveaux arrivants généralement roussillonnais. Fenolhedés comme Razés, Carcassés, Cabardés… D’après René Nelli de l’Institut d’Etudes Occitanes, F. Braudrel et d’autres linguistes sans aller les chercher au pays de Cervantès ( Fenolheda, Fenollède ).

Origines

Dans l’immédiat, faisons les débuter de vers – 4500 à – 2500 puisque le village est proche de tumulus et de cromlechs, des cercles de pierres levées qui ont en commun avec les menhirs le flou de leur datation et de leur fonction. A Als Fumadas à nôtre humble avis des rites païens ont du se dérouler auprès de la pierre levée, laquelle ressemble tellement à un menhir et surtout à un phallus de 3 m en hauteur apparente, quand il se laisse découvrir au détour d’ un virage en venant de Le Vivier. On remarquera que ces mégalithes jalonnent dès Espira de l’Agly, les parcours de transhumance ci – dessus situés.

Ressemble à un menhir phallique? Accotement RD 7, Col Als Fumadas à Prats de Sournia.

Plus de commentaires sur fenouilledes.fr aux pages néolithique, époque à laquelle est susceptible de remonter le chemin désigné la Carrairasse, une ancienne draille pavée.

Des bracelets du Bronze, monnaies faustiniennes et du haut moyen âge ont été découverts par un Pratois, mais où ? A Prats ? Fenouillet et Caudiès ?

Quelques omissions magistrales nous amènent aux Romains, ils ont laissé des céramiques et de leur ciment impérissable, en superposition sur des poteries au colombin. De nouvelles découvertes sur tout le territoire communal sont en cours d’analyse en 2023. De part sa contiguïté géographique on ne saurait occulter l’oppidum du Tartiés des Maures nos voisins trévillaquois de l’âge du fer sur le balcon d’en face.

 » Le premier texte  » relatif à Prats n’est pas la bulle de Serge IV qui fait mention en 1011 d’alleux concédés à St Michel de Cuxa par le comte de Bésalu, Bernard dit Taillefer, dont l’un In villa pratis. Au moins deux actes antérieurs nous sont parvenus, des chartes de donation au monastère de St Martin Lys, en 934  » Prats en Fenouillet  » y est cité et en 941. En 988 St Félix apparaît. Srce. enquête de 1640 archevêché.

Ces donations nous révèlent la fameuse peur de l’an 1000 laquelle a ses détracteurs la considérant comme un mythe. Néanmoins en se cantonnant au mitant du X è. siècle les contemporains ont vécu un cataclysme et ses induits, inconnus de nos sociétés modernes, qui ne pouvaient que les persuader de l’imminence de la fin de ce monde. Il fallait prendre quelques précautions avant de passer de l’autre côté, d’où ces générosités envers les abbayes.


Alleu : Domaine donné en récompense aux guerriers Francs, à titre héréditaire et exempt de redevances.


         A ne pas manquer

28 05 2023 : Visite de la tour à signaux, marché de producteurs, animations.

22 07 2023 : Spectacle son et lumière à la tour – farahon.

2023 Visites patrimoniales avec guide conférencière sous l’égide de l’office du tourisme du Fenouillèdes Fenouillèdes.com/pratsdesournia

Visite de la tour à signaux et son exposition sur ce thème ( Réseau de Castelnou ). Toute l’année Fenouillèdes.com/pratsdesournia

Itinéraire de promenade découverte du village au départ de la cave coopérative, agrémenté d’une dizaine de panneaux didactiques.

Sources documentaires

Registres BMS depuis 1678 ATTENTION Geneanet vient de les absorber, toutes les communes. Ils sont donc devenus accessibles moyennant finances. Cette pieuvre est réputée ne plus vous lâcher, à continuer à vous prélever alors que vous n’avez plus besoin de ses services. Il peut être plus simple et gratuit de se rendre à la mairie concernée.

Prats de Sournia, un village du Fenouillèdes, ( 220 pages, 24 x 17 cm ), Bordes, Calvet et Crambes, BCC dans les pages suivantes, 2012.  Disponible par courrier à : Mairie – 66730 Prats de Sournia, sur le site de la commune ou par téléphone au 04 68 97 74 06.

N° 10 des Cahiers d’Ille et d’Ailleurs , 34 pages sur Trévillach, auquel ont été rattachés depuis la Révolution Roquevert et Séquère.

De Garrigues en Ministères, de Claude Guillabert ( ENA ), paru aux éditions de St Amans en 2010.

Moulins et meuniers en Fenouillèdes, fin XVIII – XX è, collectif AAPO, 245 pages, éditions Trabucaïre, 2021.

Rodrigue Tréton, Arnaud Coiffier, Valérie Porra : Respectivement Docteur en histoire médiévale – Paléographe, Archéologue – Céramologue et Archéologue – Préhistorienne à l’AAPO ( Département ) entre autres casquettes. Rencontrés à l’occasion de l’Inventaire du patrimoine dirigé par la CCAF en 2023, ce qui a contribué à valider des présomptions archéologiques et à en inventer tout en apportant quelques avis contradictoires à mes contenus.

NB Ces interprétations d’autorités reproduites dans différents articles, émanent d’échanges informels sur le tas et non préparés.

Un site formidable https://www.les-pyrenees-orientales.com/Villages/ListeVillages.php Une somme très enrichissante tous sujets confondus mais, comme tant d’écrits et sites catalans dédiés au Fenouillèdes émanant de privés comme d’institutions, il regorge de faussetés s’agissant de Prats, ce qui est logiquement à craindre pour d’autres localités.

Autres sources sur Liens et Livres Fenouillèdes. 

.Site officiel de la commune Découvrir Prats de Sournia.

Site partenaire : Association Tour et Patrimoine – Commune de Prats PATRIMOINE PRATS DE SOURNIA.

Site jumeau, FENOUILLEDES.FR  


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Distances : Perpignan place de Catalogne – Ille – Prats de Sournia : 52 km en 1 h. Perpignan – Ansignan – Prats de Sournia : 55 km en 1 h 10′, les deux possibilités en amont d’Ansignan sont autant belles qu’étroites et à virages enchaînés. Perpignan – St Paul – Sournia : 61 km en 1 h 10′. Quillan – Prats de Sournia : 39 km en 45′. Prades – Prats de Sournia : 29 km en 45′. St Paul – Prats de Sournia : 19 km en 30′ . Ceux habitués aux petites routes auront un temps de trajet abrégé.

Si vous venez de vers Perpignan via la 116, tournez à Ille en direction de Sournia par Montalba le Château. La route de Prades via Catllar vu ses difficultés de croisement, conviendra à ceux qui descendent de Cerdagne ou adeptes de circuits sinueux. Un compromis par le barrage de Vinça puis Tarérach et le Col des Auzines.

CQFD aux citadins : Sauf exceptions ci dessus, en tenant votre droite, ces itinéraires vous paraîtront suffisamment larges pour se croiser sans difficulté, ils sont considérés facilement roulants par l’ASAC 66 – FFSA.

Les pratséens ou pratois en francisant férus d’histoire locale sont relativement nombreux. Je lance un appel à leur participation à l’enrichissement de ces lignes. Prenons garde que notre patrimoine culturel ne sombre pas dans l’oubli avec la raréfaction des familles séculairement établies. Dans un avenir proche toute transmission orale en sera empêchée. Il est du devoir de chacun de communiquer les faits locaux à sa connaissance, fussent-ils ténus. Si vous relevez quelque inexactitude, merci d’avance de m’en prévenir.

REMERCIEMENTS sur A PROPOS Fenouillèdes.fr

AVIS AUX LECTEURS notamment de J. Carcasona Llaury et à ses caminaires. Ce site n’est pas une émanation de la commune. Il n’est que l’œuvre d’un passionné et n’engage que ce dernier. Les sites de la commune sont accessibles ci – dessus juste avant les liaisons routières, ne laissez pas passer !

Ceux qui à trop lire entre les lignes y verraient quelques flèches décrochées à l’attention de quiconque seraient dans la méprise grotesque. Ce n’est ni mon intention, ni ma compétence, rien ni personne n’est parfait en ce monde. Les auteurs des 1100 commentaires indésirables perdent leur temps, ils sont bloqués avant d’arriver à destination. SOIGNEZ VOUS PLUTOT !

Tous articles confondus, vous avez été 2348 visiteurs en 2019, une érosion profonde amorcée en 2017 en dépit de nombreux apports entre – temps. Inversion temporaire de la courbe au dernier trimestre 2020 avec 804 visiteurs.

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HISTOIRE de Prats