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SENTIER DE LA FORÊT ROYALE DE BOUCHEVILLE

Mis à jour le 04 09 2024.

Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

 Itinéraire Prats, maison forestière de Gastepa, Sarrat Naut.

Ils valent le détour :  De grandes cabanes en schiste noir jusqu’à plus de 30 m², les chemins de l’Histoire, des bornes royales ni de Majorque, ni de Barcelone ou d’Aragon mais à fleur de lys, en granite très érodées, présumées dater du XVII è. d’après R. Tréton, médiéviste.

Un panorama infini. La majestueuse futaie naturelle où dominent le pin sylvestre, des hêtres imposants et le véritable Abiès alba ou sapin des Pyrénées d’une hauteur moyenne de 45 m. Natura 2000 ZNIEFF de Boucheville, ZNIEFF des garrigues de Sournia. L’église romane St Félix, la tour à signaux du  XII è. sinon antérieure visitable après RDV sur Découvrir Prats de Sournia

PNR Corbières – Fenouillèdes

Trail n° 10 Sud Cathare

ANIMATIONS, EXPO, SPECTACLES, VISITES cliquez sur ACTU DU BALCON


Ne vous aventurez pas au mépris des recommandations randonnées de l’article éponyme.


Difficulté : Tous publics

  • Durée : Vous marcherez pendant 5 heures. Durée fonction des aspects ci – dessus.
  • Abréviation : TDF = Tour du Fenouillèdes, balisage en tirets jaunes et rouges.
  • Photos agrandies + choix élargi en allant sur Photos en haut à droite puis recherche des galeries.
  • SITE PARTENAIRE Commune de Prats – Association Tour et Patrimoine.

A partir des Quatre Camins c’est à dire le PC 963, cette balade constitue un prolongement du sentier des hêtres remarquables de le Vivier. Reportez vous au plan le concernant afin de ne pas manquer les nombreux points d’intérêt qui précèdent.


Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative qui est aussi celui du Bar piscine. Le parking est du côté opposé de la façade avec ombrière et lattes de corten, n’encombrez pas les ruelles du village au risque de vous fourrer dans un guêpier. La DFCI F60 est étroite, sinueuse et réservée aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.

  • Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Quand aux façades traditionnelles elles ne sont que de pierres et de terre, confortées par un mortier maigre  » Moderne « .

00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille (prononcez Foun Bielle), la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes.

L’ayant dépassée, vous arrivez à un nœud de pistes. Le panneau DFCI F60 vous flèche la bonne direction, hors balisage jaune. Rassurez vous, vous en avez fini avec les très fortes pentes.

00:10 Lo Prat dels eissilhaments,

  • le pré des supplices et sa chapelle, Vous réintégrez les balisages PR et GRP Tour du Fenouillèdes Pour en savoir plus concernant le lieu dit, allez sur l’article histoire en 1612.

Sinon au croisement précité, le marquage PR vous promène en contournant la tour farahon par la gauche puis le GRP, avant de rejoindre la chapelle à l’intersection de chemins historiques.

  • Une carrairasse, carrerasse si repris en catalan,  voie de transhumances, que vous laisserez au prochain virage. C’était aussi la traverse de Sournia. Toujours praticable. Une rando facile de 1h 15 aller – retour.
  • Remarquez dans les buis, un pavement élimé, romain selon la mémoire collective, un raccordement à la route Limoux – Prades ci dessous. Problème, les tenants du romain envers et contre tout sont nombreux.
  • Perspective sur la  » frontière  » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or, lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV, Ramon Berenger* pour ceux baptisés à la sauce catalane. Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci dessus.

*Ces noms résultent de curieux arrangements d’historiens, s’agissant d’un comte de filiation carolingienne.

Restez sur la piste bitumée – GRP qui grimpe en lacets jusqu’à un premier col, en surplombant un vallon verdoyant.

  • Point de vue sur d’innombrables cabanes encastrées dans les murs.

00:20 Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.

  • Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses. Plus de précisions sur la fiche Toponymie.

Vous avez atteint le G.R. 36 au balisage blanc et rouge, tracé à cet endroit sur la route moyenâgeuse Limoux – Prades.

  • Table d’orientation sur le mamelon du Calmeill derrière vous. Question panorama, vous n’en êtes que au hors d’oeuvre.
  • Oratoire sommital du Calmeill PC 781 m, plus exactement une croix de mission . Un nom de lieu dit fort approprié. Il s’applique à une hauteur avec des rochers ou à la végétation rase ( ‘la Calm à Font Romeu, Calmeilles dans les Aspres , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly ) . Il est cadastré Al Carmeill. Du prélatin car = rocher. combiné à un diminutif eill = petit. Ce qui est en harmonie avec les parages de la croix. Nous suspectons eil d’être la phonétique de èl. Autres sens en pages toponymes. Voir en 1638 sur Fenouillèdes.fr ou à cette même date à l’article Histoire de ce site .

Il vous reste à suivre le GRP – GR 36 dans le sens de la montée.

00:25 Virage aigu avec côté externe une remorque citerne DFCI ensevelie par la végétation.

  • Deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
  • Aux alentours concentration de blocs erratiques et de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles imbriquées laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules naturelles peuvent être réparties en alignements parallèles recouvrant l’ensemble de la roche. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres. Vous en observerez en maints points du parcours et sur l’album.

00:35 Vous êtes sur un petit plateau, le Plan de la Cour.

  • Vous pouvez admirer deux autres cabanes mais de 15 m² environ chacune en surface utile. Différentes par leur agencement. Celle au bord du chemin est aux 3/4 creusée dans le sol.

Pour en savoir plus : cliquez Cabanes sur ce site et Fenouillèdes.fr.

00:38 Au passage canadien vous quittez le bitume et le balisage jaune du sentier d’Emilie. Poursuivez tout droit sur le G.R. 36.

  • Ces barrières qui se rencontrent dans tous les pacages des Pyrénées au Massif Central, ont été inventées  à Sournia par la métallerie* Bénezis.
  •  Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez soit en février – mars, soit en septembre – octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus savoureuse et tendre que celle de la gasconne pure… livré chez vous, fenouilledes.com
Elevage Deulofeu – Nieto

00:48 La Pelade haute ( Pelado ) Col, nouveau passage canadien. Suivez la piste après cet obstacle pour troupeaux.

00:53 Panneau forêt communale de Le Vivier. Quittez la piste au profit du GR 36 qui monte à gauche.

  • Vous longez de près une ligne de crêtes qui offre un panorama saisissant, nouveaux horizons sur le pic du Canigou, le Madres, le Bugarach, la Grande Bleue …
  • Les bornes avec des nombres engravés dans le schiste noir, matérialisent les limites du territoire de Sournia avec celui de chacun des villages limitrophes.

01:00 Col des Quatre Camins, les Quatre Chemins. P.C. 963.

  • En catalan comme en languedocien, le premier étant essentiellement une émanation de la langue d’oc, on prononce le N muet comme Sournia pour Sornian ,Sornhian.

Des Quatre Chemins à Gastepa par le T.D.F. = moins de 1 h seulement ! De quoi agrémenter l’aller par l’escapade suivante dans la magnifique forêt de Le Vivier et héritée des seigneurs du même nom.

Au portillon en fer prenez à droite entre les marquages ONF, chiffres bleus sur fond blanc, 6 et 8 sur les troncs des pins sylvestre. Là le GR 36 flirte avec la F60, suivez la à gauche. Vous l’abandonnez au bout de quelques mètres en faveur d’une piste secondaire qui dévale la pente hors balisage rando.

01:13 Croisement dans des reboisements en conifères de divers genres dont des douglas ( Pseudotsuga douglasii ). On remonte sur la F48 jusqu’à reprendre la F60 à.

01:18

  •  Toutes ces jeunes plantations étaient, jusqu’aux années 1980, la Pelade de Le Vivier avec des fougères aigle à perte de vue. Une pelade est un terme local pour désigner un pâturage de sommet, francisation du languedocien Pelada.

01:22 Limite de communes, Le Vivier avec Vira et porte de la forêt royale. On reste sur la F60. La F10 menant à la maison forestière de Roquebrune en 40 minutes, à retenir pour une prochaine fois.

01:30 Col de l’Espinas : P.C. 1005, on réintègre le TDF à des épicéas omorika ( Au centre de la photo ), encadrant une aire de stockage. Balisage jaune et rouge.

Col de L’Espinas 07 / 2020.

01:38 Col Bas :

  • PC 1035 Aire de pique nique, poursuivre sur la route forestière de Rabouillet à Gincla vers le panneau forêt domaniale, la F55.

Ces deux cols sont séparés par un raidillon de nature à vous rebuter. En pareil cas au P.C. 1005 prolongez sur la F60 jusqu’à la route forestière et de là direction le col Bas. En terme de durée c’est équivalent.

  • Espinas et col Bas : Ceux qui viendront en mars –  avril, premier mai au plus tard si la saison est tardive, auront leur attention captée par d’innombrables îlots de jonquilles. Ce sont les lambeaux d’une immense narcisseraie laquelle couvrait des hectares d’un seul tenant ( Photo n° 3 en dernière page ) et réduite ainsi suite à l’ouragan de 2009 combiné à une coupe d’éclaircie ayant induit un boom germinatif du stock de faines. C’est cette levée de hêtres qui est préjudiciable en anéantissement d’un processus couvrant une échelle de temps supérieure à une vie humaine. La superficie du parterre de scilles ci dessous témoigne de ces longues durées, une vie de centenaire serait loin de suffire à ces deux géophytes pour couvrir de telles surfaces.
  • La fiche Sentier de Prats à Le Vivier vous propose un autre sous – bois aux millions de jonquilles et encore préservé.

Géophyte : Plante à bulbe, rhizome, tubercule.

01:49 Aire des Escampels : prés du P.C. 1110

Deux possibilités pour se rendre à Gastepa. Soit par la F41 en 26 minutes, soit en restant sur la F55 en 22 minutes.

  • En dépit des apparences c’était la porte d’entrée de la sapinière, les sapins, Abiès pectinata,  y dominaient dans la double acception du verbe. Ils étaient d’une force telle que les bûcherons n’ont pas pu maîtriser leur appétit surtout que manifestement les chinois ne mangent pas que du riz ! Imaginez puisqu’ils sont éradiqués des géants de 45 m en moyenne. Dimensions selon une source ONF antérieure à 1994 , ce même document fait état de 35 m pour le hêtre. Ceux qui vous entourent constituaient la sous strate arborescente de la sapinière. il en est ainsi sur l’ensemble de ce massif. A notre connaissance de randonneurs ces dimensions les rendaient uniques dans le 66.

02:01 A la bifurcation on oublie provisoirement la F 55 pour rester sur le TDF à nôtre droite.

02:05 Font del Colomb / Fontaine du Pigeon :

  • Passé local obligeant, nous libellons les toponymes selon les usages languedociens. Généralement la carte IGN vous dévoile leur prononciation.

02:11 Maison forestière de Gastepa :

  • Boucheville 1685 Louis de Froidour : et Maquis Résistance.
  • Sauf francisation habituelle de l’IGN, c’est du vieux français à rapprocher de La Gaste, un lieu dit sur le versant du côté de Montfort. C’est à dire la forêt profonde où il ne faut pas aller car peuplée d’êtres surnaturels et maléfiques. Sinon dans le pays on prononce Gastoupa, à écrire Gastopa, un possible dérivé de gastar pa. Ce n’est pas du pain béni mais littéralement du pain gâté ?
  • Une des pléthoriques tromperies catalanes est mise à mal : Il saute aux yeux que le majestueux Abiès pectinata, alias sapin blanc des Pyrénées en référence à la couleur du tronc, ne pousse pas que sur 600 ha quelque part dans le Canigou.

Quelques mètres après la maison forestière, devant une grande table de pique nique, le TDF pénètre dans la sapinière en l’état de sentier.

Combe de Gastepa en 2018.

02:19 On quitte le TDF, c’est la F 55 TER qui attend les rescapés.

Le sapin chapeauté de gui illustrant l’en tête était sis au milieu du croisement, photographié à Noël 2018, il était à 25 cm près représentatif de la force de la sapinière naturelle avant l’éradication de ses semblables. Sa circonférence à 1 m. du sol : 2.75m mais ce dernier des géants de Boucheville n’a pas résisté à 2023, ni à la demande chinoise . Boucheville est progressivement défigurée par une production industrialisée, les résineux sont cultivés comme du maïs ou des rangs d’oignons en surdensité avec une rotation des coupes accélérée à environ 50 cm de diamètre.

La poule aux œufs d’or : La diversité de la flore herbacée en est dopée et le manteau forestier méritait un rajeunissement mais des associations végétales témoignant d’une préservation pluri – séculaire ont été sacrifiées sur l’autel du pognon, les sapins les plus majestueux ( 3 m + / – de circonférence ) n’y sont plus, leur biotope en est perturbé ( Avifaune inféodée à la canopée des plus grands arbres, microfaune et flore associées, coupes à blanc *, les fourmilières en raréfaction … ). Il faut savoir que l’ONF y cueillait des camions entiers de cônes pour ses pépinières jurassiennes. C’est ici, avec Les Fanges, que la pureté génétique est la meilleure, aux dires de grimpeurs basés en Rhône – Alpes.

Encore mieux, nous sommes sur une Zone Naturelle d’intérêt Faunistique et Floristique, entre autres attraits vis à vis des phanérogames… Drôle de préservation si ce n’était l’emballement annoncé des températures auquel les sapins des Pyrénées paraissent particulièrement vulnérables, attesté en 2023. Cet embranchement botanique regroupe notamment les gymnospermes. Des fossiles, le genre Cycas, le Ginkgo biloba et les conifères ! Jurassic Park n’est pas loin ( Bugarach et Fanges – Grau de Maury ), ces végétaux sont apparus à l’ère secondaire pour les plus tardifs .

En approchant du col de Mateplane au PC 1189 jolis points de vues sur le vallon de Gastepa et devant vous le Sarrat Naut, ses 1310 m d’altitude. Naut = haut, c’est du languedocien.

* Coupes à blanc : Le manteau forestier naturel est totalement rasé sur de vastes surfaces. Les futs maintenus sur les lots adjacents sont réduits en château de cartes pour la prochaine tempête. Alors là  » Bravo  » l’ONF tranquille à Boucheville.

02:39 Belvédère à en prendre plein la vue à 360°. Au nord – ouest le pic calcaire c’est le Pech des Carabatets, des Scarabées autrement dit et ses 1342 m. Comme son jumeau le Sarrat Naut il toise allègrement le mythique Pech de Bugarach 1230 m. qui se détache au nord, presque sous vos pieds. Dans son prolongement le Pic de Nore 1211 m. alias le Petit Ventoux de la Montagne Noire … Au panneau forêt domaniale un sentier vous conduit au Sarrat Naut, aller –  retour en moins de 20 mn avec la surprise de déambuler dans quelques arpents de milieu encore naturel.

  • Plus on s’engage sur la crête Est plus les alentours deviennent dantesques. Au PC 1202 vous êtes au milieu d’un cimetière de souches déracinées sur un sol déstructuré couvert de genêts. A l’opposé des apparences actuelles, jusqu’à l’ouragan de janvier 2009, l’allée sur la susdite crête, s’engouffrait dans une cathédrale de sapins, une majestueuse galerie de verdure empêchant toute échappée visuelle.
  • L’exploitation intensive de la haute futaie en apportant des ressources providentielles à des villages qui en ont bien besoin, surexpose les arbres restants à la force des vents sans qu’ils atteignent l’intensité ci dessus. Allez sur fenouilledes.fr article ouragan Klaus.
  • Ces sapins du genre Abiès pectinata ou sapin des Pyrénées étaient coiffés de gui jusques là inaccessible. Dans les jours qui suivirent le cyclone et nonobstant les difficultés d’accès, la forêt fut méticuleusement fouillée, un volume considérable de gui récolté. Nous supposons que c’était à des fins pharmaceutiques. Nombreux usages en cancérologie et contre l’hypertension.
  • Les bornes en granite attestent de l’emprise de la royauté française ( Fin XVII – Début XVIII è.) et matérialisent la limite communale entre Rabouillet au sud et Vira. Elles vous accompagnent jusqu’au TDF.

03:09 Retrouvailles avec le TDF sur la F 55 à environ 250 m en amont du carrefour des Escampels.

03:40 L’Espinas : Liaison par le parcours aller. Au débouché de la voûte végétale on progresse en lisière des pins sur le balisage jaune et rouge.

03:55 Nous revoilà aux Quatre Camins et au GR 36. Soit vous persistez à longer la clôture et le balisage blanc et rouge ( le TDF s’unit au GR 36 ), soit au portillon et en l’absence de taureaux, vous passez du côté opposé tout en suivant les barbelés vers le PC 992 et sur vôtre lancée le point 00:48 vu plus haut.

  • Panorama illimité avec notamment plein sud le massif du Canigou la montagne sacrée des catalans et lui faisant face le Pech de Bugarach et ses légendes.
  • Elevage Tixador La Fargasse : les bovins que vous apercevez depuis l’Espinas sont des Charolais, c’est le seul troupeau de cette race jusqu’à bien au delà du Pech de Bugarach. Eh oui ! N’en déplaise aux irréductibles Sang et Or, le Vedell catalan et la Rosée des Pyrénées sont généralement nés et élevés sur les bords de la Désix.

04:10 Retour au point de passage 00:48. Vous avez l’opportunité de parcourir un sentier différent de celui de l’aller et similaire en matière de temps nécessaire pour finir la randonnée. En allant tout droit sur un tronçon du Sentier d’Emilie le Chemin du fajàs.

04:17 La Pelade basse :

  • L’avancée du pin sylvestre ne date que des années 1960. Auparavant c’était le domaine des ovins.
Fajàs pris de la fontaine en 2018.

Le chemin du fagas se prolonge en descendant sur votre gauche.

  • Hêtre géant 500 ans de respectabilité en 2014 et fontaine, à 8 mn via la tire du bois de Le Vivier à Ille. ATTENTION Depuis juin 2024, l’ONF est aux petits soins, ne vous introduisez pas à l’intérieur des ganivelles, la clôture en châtaigner. Laquelle avec le remblai et les fascines qui le retiennent sont destinés à limiter le ravinement et le compactage par piétinement cause principale d’une remontée racinaire hors substrat, un facteur d’affaiblissement d’où attrait de pathogènes et origine du chablis, l’énorme charpentière au sol.
  • Dissimulés dans les cistes argentis ou ciste à feuille de laurier, deux abris de bergers aux pierres disposées en X. Rudimentaires mais plus qu’il n’en faut pour se parer du vent de nord ouest, le cers ou du marin.

A la Pelade basse 916 m franchissez le pont canadien. Suivez la clôture  sur quelques mètres, au cinquième piquet tournez d’équerre à gauche tout en recherchant un panneau directionnel, intitulé sentier des cabanes 3,5 km. Puis suivez cet itinéraire à contre sens. Il vous accompagnera à Prats en 4 km. reportez vous à la fiche sentier panoramique des cabanes.


Notes :

01:18 Si on était resté sur la F 60 aux Quatre Camins ce point aurait été atteint en 10 minutes et le dénivelé moins ardu.

fleur
fleur 1 à 3 Narcissus pseudo narcissus 4 Lilium martagon floraison fin juillet, jusqu’à 30 fleurs par tige.

Toutes les photos.

Ce plan prolonge la balade hêtres remarquables de le Vivier, il est à juxtaposer avec celui relatif à la dite balade. C : Cabane en pierre sêche de plus de 30m² Etoile jaune 1 : Un hêtre remarquable Etoile jaune 5 : Cinq hêtres remarquables P : Panorama Encadrés verts : temps de marche additionnel Flêche simple : Sens de progression. Flêche Bi directionnelle : Section aller et retour Pointillés jaunes : Visites complémentaires Belvédère PC901 : trace diffuse sur pâturage embroussaillé. 20mn aller et retour. Sarrat Naut : Tire de débardage du PC1189 au 1130 Trait jaune : Vôtre parcours et ses variantes jumelles RF : Route forestière goudronnée vers... DFCI : Piste de défense des forêts contre l'incendie TDF : Sentier de randonnée tour du Fenouillèdes Font : Fontaine
Ce plan prolonge la balade hêtres remarquables de le Vivier, il est à juxtaposer avec celui relatif à la dite balade et à la carte de randonnée IGN 2348 ET Prades.
C : Cabane en pierre sêche de plus de 30m²
Etoile jaune 1 : Un hêtre remarquable
Etoile jaune 5 : Cinq hêtres remarquables
P : Panorama
Encadrés verts : temps de marche additionnel
Flêche simple : Sens de progression.
Flêche Bi directionnelle : Section aller et retour
Pointillés jaunes : Visites complémentaires
Belvédère PC 901 : trace diffuse sur pâturage embroussaillé. 20 mn aller et retour.
Sarrat Naut : Tire de débardage du PC 1189 au 1130
Trait jaune : Vôtre parcours et ses variantes jumelles
RF : Route forestière goudronnée vers…
DFCI : Piste de défense des forêts contre l’incendie
TDF : Sentier de randonnée Tour du Fenouillèdes
Font : Fontaine
Ambroisies au col de l’Espinas : Invasion en deux ans de présence. Depuis l’été 2022 les Communes limitrophes, le Département et l’ONF unissent leurs moyens afin de les éradiquer.

Ambrosia artemisiifolia / Ambroisie à feuilles d’armoise. Comme partout ailleurs dans l’Hexagone et le 66 jusqu’aux portes de Perpignan, cette mauvaise herbe américaine à allure de chénopode mais à port érigé de 130 à 150 cm est en cours d’envahissement exponentiel. A Boucheville cette nitrophile affectionne les aires de stockage libérées des troncs. Apparue ici en 2017 elle monopolise ( 2019 ) les sols dénudés grâce à son potentiel germinatif phénoménal. C’est un problème de santé publique pour ceux sujets aux allergies respiratoires. Cela étant nous parcourons régulièrement ces lieux sans aucun souci médical, y compris lors des émissions de pollen soit dès la fin août à 1000 m. d’altitude.

  • C’est la durée d’exposition qui est néfaste par accumulation dans l’organisme.
  • A arracher dès qu’elle apparaît ne surtout pas attendre la floraison.
  • Réglementairement, toute nouvelle implantation de cette INVASIVE doit être signalée à la mairie concernée.
Ambrosia artemisiifolia. Plants de 160 cm.