Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.
Apport le plus récent du 18 05 2022.
Natura 2000 – ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique, garrigue de Sournia et grottes de la Désix type 1. Une ZNIEFF est en résumé un inventaire d’espèces à statuts de protection en un lieu donné. Il s’y superpose un Site d’importance Communautaire* voué à la protection des chiroptères, avec Montalba le Château ce sont les seuls SIC du Fenouillèdes.
* Ou Zone de Protection Spéciale du réseau Natura 2000.
Galerie d’espèces à statut de protection. En attendant mieux, disponibles agrandies sur l’article Photos, mélangées à plusieurs centaines de différents thèmes.
Orchidacées ou pas cet inventaire est à compléter, c’est un échantillon de la flore locale figurant sur les listes rouges de l’UICN. Nous avons dénombré pas moins de 12 genres d’orchidées ( 1, 10 à 12, 21, 27 et 28, 37 à 42, 44 et 45, 49 et 50 ) + l’Anacamptis , déclinés en de multiples espèces, toutes protégées. Ne pas les cueillir, ni les arracher. Une éventuelle transplantation serait obligatoirement vouée à l’échec. Leurs racines vivent en symbiose avec des champignons mutualistes ou mycorhizogènes spécifiques à leur biotope.
Aceras anthropophora / Homme pendu. Liste rouge UICN Europe. Statut de protection LC = Préoccupation mineure. Photo 1.
Delphinium elatum sinon D. fissum. Respectivement liste rouge VU = Vulnérable et catégorie LC. Plantnet 36,21% et 17,49 % mais l’écologie Tela Botanica du D. elatum ne coïncide pas avec Prats, nous sommes sur une garrigue à 700 m. d’altitude au milieu de Cistus albidus + laurifolius vaincus par le déficit pluviométrique et un tronc de chêne vert même cause, même effet. 13 à 16.
Delphinium verdunense. 17 à 19.
Dictamnus albus. Espèce patrimoniale. Une fraxinelle photographiée en 1988 et toujours fidèle en 2021. Miraculée de l’assiduité des sangliers, d’un reprofilage de piste et de sècheresses funestes pour les yeuses à l’entour. 20 à 22.
Lilium martagon. LC. Exceptionnel à Prats. Spécimens à 7 et 18 fleurs photographiés à Vira. Sujet à 30 / + boutons observé. Genre victime des chevreuils et surtout d’imbéciles, apparemment relativement peu de visiteurs à Boucheville mais beaucoup de stupidités sur les lis. 35 et 36.
Méconopsis cambrica. LC. Vira. 37.
Médicago hybrida. Patrimoniale.
Onobrychis saxatilis. Patrimoniale. 38.
Ononis rotundifolia, LC . Vira. 39.
Onopordum acaulon.
Ophrys dont un à sépales bleus.
Orchis mascula, tous Liste Rouge LC. 40.
Orchis morio. 41.
Orchis provincialis. 42 et 43.
Orchis purpurea. 44.
Orchis sambucina initialement, maintenant classé dans le genre Dactylorhisa sambucina. 45.
Orlaya grandiflora. LC. 46.
Platanthera bifolia, LC. 47 et 48.
Scorzonera hispanica » Crispatula « . LC. 49 à 51.
Sérapias supposé vomeracea sinon lingua ? 52 et 53.
Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.
Attraits majeurs : Dans la forêt communale de Le Vivier à 20 minutes de marche du Fajàs ( Fiche Tour des cabanes ), cinq spécimens supplémentaires valent amplement par leur port majestueux ce modeste détour. Quelques uns de ces hêtres ou Fagus sylvatica constituent un alignement, les troncs sont courts, 2m de haut environ et ramifiés en de fortes charpentières. S’agirait – il de têtards délaissés ? Désigne des tailles pluri annuelles consistant à enlever la totalité du houppier en coupant au plus près de la section antérieure, cela afin de nourrir le bétail. Leurs mensurations n’ont rien à envier à leur voisin du Bosc d’en Baillette qui comparativement fait figure de nain en dépit de ses 3.50 m /+ de circonférence.
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Photo en en – tête, tronc absorbeur de cailloux du Fajàs d’en Baillette, le seul classé arbre remarquable, mais d’autres épars dans la même forêt n’ont rien à lui envier. Le fajàs, c’est le hêtre en languedocien. Ne vous attardez pas trop près au cas ou …
Extrêmes des tours de troncs du groupe de cinq : de 5.80 m à 6.70 m. Pris à peu prés à 1 m de hauteur et dans les années 1985 – 90. D’autres hêtres grandioses sont à découvrir dans la forêt de Le Vivier, tant dans ces parages que tous azimuts. Ce n’est pas le seul attrait du parcours, loin de là ! Tour à signaux du XI / XIIe, des cabanes de grandes dimensions avec vue immense, une ZNIEFF ou Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique dite des garrigues de Sournia, église romane et pas que. En reprenant Julien Carcasona Llaury, – Il n’y a pas que les hêtres qui sont remarquables à Prats …
Difficulté : Tous publics contrairement aux 2 autres sur le plan ci – contre.
Temps de marche : Vous marcherez pendant 2h, durée fonction des aspects du lien ci – dessus.
Panneautique et Balisage : Au départ de Prats, Jaune Randonnées Pyrénéennes, les sentiers d’Emilie en Conflent et Fenouillèdes – Itinéraire le chemin du fagas. Equivalent GRP Tour du Fenouillèdes dès la sortie du village.
Vues suivantes agrandies + panel élargi sur l’article Photos.
Périodes préconisées
Avril, floraison des narcisses et des scilles. Le sous bois en est couvert sur des milliers de m². Octobre et novembre, hors jours de battue au grand gibier qui sont le samedi, dimanche et mercredi d’août à mars. Parure automnale des feuillus et mer de nuages fréquente avec le Pech de Bugarach en apothéose, là pas seulement en automne .
Situation
PNR Corbières – Fenouillèdes.
Carte de randonnée IGN top 25, 2348 ET. Seul le hêtre du Bosc d’en Baillette y est représenté.
Sur les crêtes au sud ouest de Le Vivier, versant nord du col des Quatre Camins PC 963 (point cartographié 963 m). A quelques pas avant la jonction du GR 36 avec la piste DFCI F60 qui relie Prats à la route forestière de Boucheville et au plan d’eau de Feilluns. Profitez du panorama infini en accédant aux crêtes si proches. D’autres colosses de part et d’autre de la F 60, direction Est jusqu’à l’aire de stockage de Bente Farine, soit 10 minutes aller – retour.
Accès
Ces doyens Vivierhols ( Habitants de Le Vivier ) sont plus facilement accessibles par Prats, éventuellement Rabouillet que depuis Le Vivier.
Au départ du hêtre totémique du Bosc d’en Baillette. Prendre à droite des vestiges d’un cortal, l’allée plane qui s’enfonce sous les frondaisons, l’ancien chemin entre Prats et Vira. En 15 minutes après avoir décrit un V on atteint la DFCI F60 à l’aire de stockage de Bente Farine, en lisière d’une plantation de pins. Suivez cette DFCI à main droite pendant cinq petites minutes. ( Jusqu’à la piste DFCI F60 cela correspond à un tronçon du Sentier d’Emilie dit Le Chemin du Fagas ). Le spectacle commence aussitôt la coupe d’éclaircie 2018, laquelle ouvre une perspective photogénique sur le Pech de Bugarach. L’alignement est à quelques mètres en contrebas jusqu’à la jonction GR 36 ci dessus.
Sinon laissez vôtre voiture sur le parking de l’ancienne cave coopérative qui est aussi celui du bar piscine. Le parking est du côté opposé de la façade avec ombrière et lattes de corten, n’encombrez pas les ruelles du village au risque de vous fourrer dans un guêpier. La DFCI F60 est étroite, sinueuse et réservée aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.
Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction.
Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Pour ce qui est des façades traditionnelles, elles ne sont que de pierres et de terre, habillée d’un mortier maigre » Moderne « .
00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille (prononcez Foun Bielle), la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rèc proche. Remplissez vos gourdes.
L’ayant dépassée, vous arrivez à un nœud de pistes. Le panneau DFCI F60 vous flèche la bonne direction, hors balisage jaune. Rassurez vous, vous en avez fini avec les très fortes pentes.
00:10 Lo Prat dels eissilhaments,
le Pré des supplices et sa chapelle, Vous réintégrez les balisages PR et GRP Tour du Fenouillèdes. Pour en savoir plus concernant le lieu dit, allez sur l’article HISTOIRE en 1612.
Au croisement pré – cité, le marquage PR vous promène en contournant la tour Farahon par la gauche, avant de rejoindre la chapelle via le GRP, à l’intersection de chemins historiques.
Une carrairasse, voie de transhumances, que vous laisserez au prochain virage. C’était aussi la traverse de Sournia. Toujours praticable. Une rando facile de 1 h 15 aller – retour.
Remarquez dans les buis, un pavement érodé, romain selon la mémoire collective, mais chacun sait qu’ils sont souvent chargés indûment. Un exalté d’un village limitrophe alla jusqu’à acheter des monnaies afin de persuader les archéologues de Bélesta 66 que sa traverse d’Ansignan était romaine, il échoua in extrémis face à l’expertise de M. Martzluff.
Perspective sur la » frontière » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or. Lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV ( Ramon Berenger* si vous avez été baptisé à la sauce catalane ). Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci dessus.
*Ces noms résultent de curieux arrangements d’historiens, s’agissant d’un comte de filiation carolingienne.
Restez sur la piste bitumée qui grimpe en lacets jusqu’à un premier col, en surplombant un vallon verdoyant.
Point de vue sur d’innombrables cabanes encastrées dans les murs.
00:20 Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.
Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses. Ici les deux critères sont associés puisque nous déambulons sur la route moyenâgeuse Limoux – Prades auparavant Strada Confluenta Carcassonne – Elne via les précédents. Une étoile à 5 branches dont deux autres directions qui sont Rabouillet et Vira. Oratoire et table d’orientation sur le mamelon du Calmeill derrière vous. Question panorama, vous n’en êtes que au hors d’oeuvre.
Il vous reste à suivre le GR 36 et le GRP dans le sens de la montée.
Oratoire sommital du Calmeill PC 781, plus exactement une croix de mission . Un nom de lieu dit fort approprié. Il s’applique à une hauteur avec des rochers ou à la végétation rase ( ‘la Calm à Font Romeu, Calmeilles dans les Aspres , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly ) . Il est cadastré Al Carmeill. Du prélatin car = rocher. combiné à un diminutif eill = petit. Ce qui est en harmonie avec les parages de la croix. Nous suspectons eil d’être la phonétique de èl. Voir en 1638 sur Fenouillèdes.fr ou à cette même date à l’article Histoire de ce site.
00:25 Virage aigu avec côté extérieur une remorque citerne DFCI habillée par les broussailles.
Deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
Aux alentours, comme au voisinage de la table d’orientation, profusion de blocs erratiques et de de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles imbriquées laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules naturelles peuvent être en traînées symétriques habillant toute la roche. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres. Les plus belles sont sur l’album.
00:35 Vous êtes sur un petit plateau, le Plan de la Cort.
Vous pouvez admirer deux autres cabanes mais de 15 m² environ chacune en surface utile. Différentes par leur agencement. Celle au bord du chemin est aux 3/4 creusée dans le sol.
00:38 Au passage canadien vous quittez le bitume et le balisage jaune du sentier d’Emilie. Poursuivez tout droit sur le G.R 36.
Ces barrières qui se rencontrent dans tous les pacages des Pyrénées au Massif Central, ont été inventées à Sournia par la métallerie Bénezis, visiblement experte en ferronnerie d’art, les rues de Prats l’attestent avec leurs rampes et gardes corps.
Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez de préférence en février mars sinon en octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus savoureuse et tendre que celle de la gasconne pure… livré chez vous :
Elevage Deulofeu – Nieto
00:48 La Pelade haute ( Pelada ) Col, nouveau passage canadien. Suivez la piste après cet obstacle pour troupeaux.
00:53 Panneau forêt communale de Le Vivier. Quittez la piste au profit du G.R 36 qui monte à gauche.
Vous longez de près une ligne de crêtes qui offre un panorama saisissant sur le pic du Canigou, le Madres, le Bugarach, la Grande Bleue …
Elevage Tixador La Fargasse de Sournia : Les bovins que vous apercevez sont des Charolais, c’est le seul troupeau de cette race jusqu’à bien au delà de l’horizon. Eh oui ! N’en déplaise aux irréductibles à la Senyera, le Vedell catalan et la Rosée des Pyrénées sont communément nés et élevés en sol occitan des bords de la Désix.
Les bornes en schiste noir avec des nombres engravés, matérialisent les limites du territoire de Sounia avec celui de chacun des villages limitrophes.
01:00 Col des Quatre camins, les Quatre chemins. PC 963.
En catalan comme languedocien, le premier émanant essentiellement de la langue d’oc, on prononce le N muet comme Sournia pour Sornian , Sornhian.
Au portillon en fer prenez deux fois à droite. Vous retournez ainsi sur la DFCI F60. Le G.R 36 dégringole sous la piste sur laquelle vous restez.
De cette dernière on aperçois les hêtres hors gabarit à 40 pas en contrebas de la jonction piste F 60 avec le G.R 36.
Le fait qu’ils soient alignés autorise t – il un rapprochement, sans instruments de taillanderie, avec des arbres à laye en bon François de la Renaissance, c’est à dire maintenus en délimitation parcellaire ? A priori c’est validé sur Géoportail.
Photos de 4 des colosses de l’endroit, à prospecter dans un rayon de 200 m à l’entour où d’autres géants vous attendent. En 2021 celui avec une charpentière arrachée est destiné à l’abattage.
SECURITE Prenez en considération qu’ils sont non entretenus et vieillissants. Des chutes de branches sont à envisager dès un vent modéré.
07 / 202007 / 2020 Encadre le GR 36. A chaque sujet, Les clés sur le bourrelet cicatriciel vous donnent l’échelle.
07 / 2020Encadre le GR 36.Hêtres Le Vivier – GR 36 aux Quatre Camins
01:04 Col de Bente Fride, selon la phonétique le col du vent froid.
C’est à dire le cers. En tout cas un joli compromis culturel, le toponyme est bilingue. Ceux purement catalans sont minoritaires autour de Prats.
Le balisage jaune à main gauche, c’est le sentier d’Emilie, du chemin du fagas.
Source et hêtre remarquable à 15 mn.
Restez sur la DFCI.
01:10 Vous retrouvez le panneau forêt communale de Le Vivier.
01:15 Soit le point 00:48 ci-dessus. Quittez la DFCI F60 et le GR 36 pour le sentier herbeux à sa gauche, la boucle sentier d’Emilie chemin du Fagas.
01:22 La Pelade basse : Sur une crête panoramique deux pistes se rejoignent. Celle filant à droite vous concerne.
L’avancée du pin sylvestre ne date que des années 1960, auparavant c’était le domaine des ovins.
Le chemin du fajàs se prolonge en descendant sur votre gauche.
Hêtre remarquable de 500 ans à la date 2014, encore Lui, à 8 mn par le chemin du bois de Le Vivier à Ille via Sournia. Bien avant l’invention du moteur thermique des attelages de bœufs y circulaient avec des troncs aux trousses. Le plafond de longévité du Fagus sylvatica est de 450 ans, particularité ce spécimen les aurait vertement pulvérisés, sauf affabulation.ATTENTION Depuis juin 2024, l’ONF est aux petits soins, ne vous introduisez pas à l’intérieur des ganivelles, la clôture en châtaigner. Laquelle avec le remblai et les fascines qui le retiennent sont destinés à limiter le ravinement et le compactage par piétinement cause principale d’une remontée racinaire hors substrat, un facteur d’affaiblissement d’où attrait de pathogènes et origine du chablis, l’énorme charpentière au sol.
Le Fagas d’en Baillette en 2014.Dit Le Fajas du Bosc d’en Baillette.
Avril 2015
Dissimulés dans les cistes argentis ou ciste à feuille de laurier, qui habillent la dite crête, deux abris de bergers aux pierres disposées en X. Rudimentaires mais plus qu’il n’en faut pour se parer du vent de nord ouest, le cers ou du marin.
01:28 Retour momentané par le GR 36 c’est à dire au point de passage 00:38 ci – dessus puis prolongé par le GRP.
02:05 Village.
Variantes
Accès possible au départ de Sournia en prenant le GR 36 entre le foyer rural et la gendarmerie. En moins de 20 mn vous êtes au Plan de Las Forques. Cependant la déclivité est plus ardue que en venant de par Prats.
A la Pelade basse 916 m franchissez le pont canadien, suivez la clôture sur quelques mètres, au cinquième piquet tournez d’équerre à gauche tout en recherchant un panneau directionnel, intitulé Tour des cabanes 3.5 km. Puis suivez cet itinéraire à contre sens. Il vous accompagnera à Prats en 4 km. reportez vous à la fiche sentier panoramique Tour des cabanes.
Plan indissociable de la carte de randonnée I.G.N. 2348 ET Prades.
C : Cabanes en pierre sèche de plus de 15.m². CC : Chemin de Caudiés. Ancienne route médiévale de Limoux à Prades par Caudiés et Sournia. Etoile 1 : 1.Hêtre remarquable : le fagas. Etoile 2 : 5.Hêtres remarquables. Etoile Rouge : Tour féodale. P : Panorama. t : Temps de marche. Tracé Rouge : GR36 chemin de grande randonnée. Tracé Jaune : PR chemin de petite randonnée.
Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci. Plagié par l’OT Agly – Fenouillèdes au bénéfice du groupe de presse Midi Libre ( ML – L’Indépendant – La Dépêche – Centre Presse ) pour son guide rando 2024, bis répétita.
Quelques attraitsdu PNR Corbières – Fenouillèdes : Une Tour à signaux du XI – XII laquelle se visite sur RDV Découvrir Prats de Sournia, l’église romane St Félix, des cabanes en pierre sèche d’une surface inhabituelle, un horizon sans bornes, ZNIEFF ou Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique dite des garrigues de Sournia, un hêtre totémique classé remarquable et en apothéose de l’escapade un bar piscine.
Temps de marche : Marcheur occasionnel 2 h 30, Marcheur confirmé 1 h 30.
Balisage : D’abord jaune et ci – dessus puis la seconde moitié de la boucle commence avec le GRP momentanément commun avec le GR 36.
Distance : 7.5 km.
Photos agrandies + : choix élargi en allant sur Photos en haut à droite puis recherche des galeries.
Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative qui est aussi celui du Bar piscine. Le parking est du côté opposé de la façade avec ombrière et lattes de corten, n’encombrez pas les ruelles du village au risque de vous fourrer dans un guêpier. Les DFCI sont étroites, sinueuses et réservées aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.
Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Quand aux façades traditionnelles elles ne sont que de pierres et de terre liées avec un mortier maigre plus récemment.
00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille (prononcez Foun Bielle), la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes. L’ayant dépassée vous arrivez à un nœud de pistes, optez pour la DFCI F61.
00:05 Après le périmètre de protection d’une source, une voie pavée se présente.
C’est un des raccordements du village à la route médiévale dite Lo Camin de Caudièrs. Cette dernière serait romaine selon la signalétique à ND de Laval. Cet axe important reliait Limoux à Elne via Prades.
Restons sur le bitume, traversons un ruisseau, la piste s’élève légèrement jusqu’à une bouquet de cèdres.
00:08 PC 680 soit point cartographié 680 m d’altitude.
Un superbe panorama. En la matière vous n’en êtes que au hors d’œuvre. Dans vôtre dos, sa majesté le Canigou vous surveille. Dans la même direction mais au premier plan on aperçois une chapelle, qui sera pour le retour.
Perspective sur la » frontière » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui au nord, barre l’horizon et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV. Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci dessus.
00:13 On atteint un croisement, on continue à droite en laissant la DFCI 61.
00:17 Une nouvelle cabane s’offre à vous. Comme la précédente considérons la » modeste « , c’est relatif au regard de ce qui nous attend. On contourne les sources captées du Prats d’en Pézilla pour arriver à un second passage canadien.
A main droite de ce dernier un joli broussin à la base d’un rouvre, ce type d’excroissance est la conséquence d’une gélivure. Les curieux en découvriront des plus imposants sinon sur l’album photos.
00:19 Las Corbes : Qu’es aquò ? Aucun lien autre que paronymique avec le corbeau et dans les deux parlers. Une corbe est un ruisseau saisonnier, justement c’est le cas à cet endroit. Dans le même sens on a Corbières
Passage canadien et fin de route revêtue. Suivons un bout du susdit Camin de Caudiès.
00:23 PC 759 Col de Guza. A la bifurcation suivante on quitte cette route historique en s’orientant vers les cortals.
Ce mot languedocien désigne une bergerie. Perspective sur le Canigou en toile de fond de la serre de Sournia.
00:31 La cabane de los Agradanos. De agrada = beau, agréable, plaire et anos = le lieu, le site. Hormis cette approche, E.Bordes relate dans sa monographie une version coquine en phase avec l’endroit couru par les bergers. Un toponyme simultanément catalan et occitan. Cependant le pronom los = les, certifie que cette dernière origine est la bonne.
Sur sentier Tour des cabanes. Remarquez les évidements naturels sur les pierres d’encadrement.
Nôtre regard s’accroche sur la croix sommitale du Calmeill PC 781. Un nom de lieu dit fort approprié. Il s’applique à une hauteur avec des rochers ou à la végétation rase ( La Calm à Font Romeu, Calmeilles dans les Aspres , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly) . Il est cadastré Al Carmeill. Du prélatin car = rocher. combiné à un diminutif eill = petit. Ce qui est en harmonie avec les parages de la croix. Nous suspectons eil d’être la phonétique de èl. Autres sens en pages toponymes.
00:33 Nous voilà au pied d’une cabane dont les lauzes de la toiture ont disparu. Plus nous avançons, plus ces édifices de bergers sont vastes… Laissons la piste au profit d’un vieux chemin bordé de buis et de murets.
SE DEPASSER En juin – juillet il se peut que d’opulentes fougères envahissent l’accès, mais un randonneur de votre trempe ne va quand même pas stresser pour quelques mètres de ça ! Ceux qui démissionnent en venant d’en face et donc si près de conclure s’infligent une grimpette potentiellement pénible s’il s’y joint un quelconque aléas.
00:35 La jungle de fougères » oppressantes » du pétochard est loin derrière.
Cabane de la Pelada à la porte des alpages, une des plus grandes des environs et avec deux entrées. Le sentier continue à grimper, toutefois ce sera bref, de plus vous auriez tort de vous décourager au vu de ce qui s’annonce.
Cabane de la Pelada : La façade dans toute sa longueur, supérieure à 10 m.Cabane de la Pelada.Cabane de la Pelada : 9.50 L x 2.40 l x 1.90 h. Sentier Tour des cabanes.
00:40 La Pelada » Pelado « , un autre lieu bien nommé, du moins jusques dans les années 60. C’était le domaine des ovins. La grimpette torride est un lointain souvenir. Suivez la crête jusqu’à la clôture à l’altitude 916m.
Pelada et Canigou en 2018 Le Pech de Bugarach
Panorama sur les deux Olympes du Pays : le mythique Pech de Bugarach au nord et à l’opposé le majestueux mont Canigou mais aussi les Corbières jusqu’au littoral audois, la grande bleue de Leucate à la baie de Rosas, les Pyrénées… Pour autant vous n’avez pas tout vu.
Ceux qui en veulent davantage peuvent s’offrir un aller – retour de 20 mn environ au PC 992. Pour cela après le passage canadien à l’altitude 916 m, tournez vous vers le Canigou, montez dans la pinède par la piste discrète dont le départ est sur la pelouse à main droite. A mi distance, au col faufilez vous sous les barbelés et suivez les sommets. Si les charolaises y sont, contournez les en suivant la DFCI et le GR 36 vers l’ouest. Le balisage blanc et rouge vous dirigera droit au but. Voir fiche et plan hêtres remarquables à 00:53.
Une deuxième variante à ne pas manquer. Le hêtre remarquable du Bosc d’en Baillette, ses 3,50m/+ de circonférence et sa fontaine dans une haute futaie ( Sentier d’Emilie ). C’est à 8 mn seulement en suivant la clôture versant nord et à main gauche sur la trace d’un chemin du bois au sens de tire de débardage avec un attelage de bœufs. On considère que l’espérance de vie du Fagus sylvatica culmine à 450 ans, celui là aurait significativement franchi cette échéance puisqu’en 2014 il lui a été attribué 500 ans. Cas exceptionnel ou galéjade ? ATTENTION Depuis juin 2024, l’ONF est aux petits soins, ne vous introduisez pas à l’intérieur des ganivelles, la clôture en châtaigner. Laquelle avec le remblai et les fascines qui le retiennent sont destinés à limiter le ravinement et le compactage par piétinement cause principale d’une remontée racinaire hors substrat, un facteur d’affaiblissement d’où attrait de pathogènes et origine potentielle du chablis, l’énorme charpentière au sol.
Ce Fagus totémique des gens de Prats et de Le Vivier pourrait être un arbre à laye, c’est à dire maintenu en délimitation parcellaire, une borne numérotée 1 étant attenante. Les vestiges d’un cortal se dressent à l’opposé du houppier ainsi qu’une borne n° 3, donc à priori ce hêtre borde la forêt seigneuriale en étant séparé de la bergerie par la courbe du bornage. Il est également à noter qu’il matérialise la jonction du vieux chemin de Vira à Prats avec le terminus de celui de Le Vivier par le ravin du Bois. Deux sources supplémentaires mais saisonnières cernent la frondaison.
Ceux épargnés par la phobie de la forêt découvriront d’autres colosses en s’échappant du sentier tous azimuts.
Jonquilles à Le VivierDes millions de jonquilles. Détail du sous ‘ bois.Sylviothérapie
Revenus sur vos pas, deux abris de bergers aux murs en X sont dissimulés dans les fourrés de la ligne de crête de part et d’autre de la barrière canadienne. Ce sont des constructions toutes simples mais plus qu’il n’en faut pour se protéger du vent de nord ouest, le cers ou du marin.
Il est temps de reprendre le chemin des cabanes . Choisissiez la piste à droite du passage canadien.
00:46 Jonction avec la DFCI F60 , le GR 36 balisage blanc + rouge et le GRP Tour du Fenouillèdes balisage ocre + rouge. Tournez à gauche vers un nouveau passage canadien.
Ces obstacles à bovins, ils ont peur du vide, se rencontrent dans toutes les montagnes à vaches des Pyrénées au Massif Central et ont été inventés à Sournia par la métallerie Bénezis à laquelle on doit aussi les ouvrages en ferronnerie d’art qui subliment les rues de Prats.
Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez de préférence en février mars à défaut en octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus tendre et savoureuse que celle de la gasconne pure… livré chez vous,
Elevage Deulofeu – Nieto
00:49 Le Sarrat de la Carrette ou Plan de la Cort. Un petit plateau aux près de fauche. Deux magnifiques cabanes. La première est caractérisée par deux pièces en enfilade.
Espace utile : 8 m x 2.30 x 1.70 h. Sentier Tour des cabanes.Le Plan de la Cort, cabane au centre de l’image. Sentier Tour des cabanes.
01:00 Virage aigu avec côté extérieur une remorque citerne DFCI sous les fougères.
Juste avant à main gauche deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
GR 36, sentier panoramique le Tour des cabanes, sentier d’Emilie – Le chemin du Fajas. Cabane double : GR 36, sentier panoramique le Tour des cabanes, sentier d’Emilie – Le chemin du Fajas.
Espace utile 6.80 m x 1.60 à 2.30 x 1.60 h.Détail de la photo précédente.
GR 36, sentier panoramique des cabanes, sentier d’Emilie – Le chemin du Fajas.
Sentier panoramique des cabanes. A quelques mètres de la cabane double.
Aux alentours abondance de blocs erratiques et de de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles imbriquées laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules géologiques sont quelquefois en rangs symétriques couvrant l’ensemble de la roche. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres. Si vous êtes observateur, vous en aurez découvert dans les parages de la table d’orientation ou aux Agradanos. > Album.
01:05 Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.
Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses, les deux critères sont réunis soit une strada laquelle s’inscrit dans une étoile à 5 directions + limite de communes.
On laisse le GR 36 et le Camin de Caudièrs plus anciennement Strada Confluenta qui descendent d’un trait unique sur Sournia. Une escapade à l’oratoire du Calmeill s’impose.
Croix de mission du Calmeill. Voir article histoire en 1638, ça vaut le détour…
Table d’orientation. Voir chronologie historique du Fenouillèdes au XVIIe siècle. La piste nous conduit en balcon du vallon de Font Barbix et ses prairies d’herbe grasse. Cette conque ressemble étrangement à un lac glaciaire dont la digue aurait cédé.
01:15 Lo Prat dels Eissilhaments, le Pré des Supplices et sa chapelle. Intersection de chemins ancestraux.
Depuis le dernier virage nous progressons sur une carrairasse, en graphie occitane. Une antique voie de transhumance.
Dans les buis derrière la chapelle, un pavement qui serait romain selon la tradition locale. Laquelle omet que nos pas foulent ceux des templiers. D’une certaine façon ils tenaient tout le canton de Sournia.
Le nom du lieu dit explique peut être la présence d’une chapelle. Les seigneurs de ce pays détenaient la haute justice, voir à l’article histoire en 1612. La tour farahon fut la prison de la baronnie de Joch-Rabouillet au XVIIIe siècle. C.Bordes
A la chapelle libre à vous, soit de filer droit vers la cave coopérative, soit de suivre le GRP vers le farahon et la découverte du village.
30 ans de bonification :
Cette belle réalisation est l’aboutissement d’un projet émis dès le début des années 80 par Monsieur Jacques Capela* dans le cadre de l’aménagement d’un réseau de sentiers autour de Prats. Monsieur Capela l’auteur de ces descriptifs et de ce site adresse ici ses plus vives félicitations à Messieurs Jean Calvet, Gilles Deulofeu et à leurs conseillers respectifs pour l’avoir mûri et finalisé en dépit d’autres priorités.
* Concernant un homonyme originaire de Prats, Jacques Capela / 36 Quai des orfèvres en 1978, allez sur :
Rouge : Tracé commun GR 36 et Tour du Fenouillèdes. Jaune : Sentier des cabanes. Flèches jaunes : Sens de progression. Tirets jaunes : Sentier d’Emilie Randonnées Pyrénéennes. Pointillés jaunes : Accès dans les broussailles hors trace de sentier. 1 : Hêtre remarquable du Bosc d’en Baillette. 2 : Voies pavées. 3 : Panneau sentier des cabanes 3.5.km = distance restant à parcourir. 4 : Accès hors balisage, sur pelouse naturelle sommitale après le col, versant sud. 5 : Carrerasse : réseau de voies antiques, de transhumance ? Sillonnant le bassin de l’Agly. C : Cabanes de 15 à 30 m² et plus en surface utile. CC : Camin de Caudiès. De Limoux à Prades par Caudiès. P : Points les plus panoramiques. SCV : Ancienne cave coopérative. Pisc : Piscine municipale avec maître nageur. Bar piscine. 00 : Point de départ et d’arrivée. Doublez les temps intermédiaires si vous êtes un marcheur occasionnel.
Plan à jumeler avec la carte de randonnée I G N 2348 ET Prades.
Ces deux ouvrages habituellement dits romains en toute bonne foi seraient en fait du XVII è. en se référant aux experts, ceux de l’AAPO et Rodrigue Tréton lequel a identifié des bases antérieures sur celui de la Désix. L’ennui est que, comme de coutume, nous avons l’embarras du choix, d’autres spécialistes et datations.
Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.
A voir :
– Hormis ceux induits par le titre, des milieux très contrastés, une chapelle préromane à travers des chemins templiers. Dans un espace classé ZNIEFF et SIC, Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique des garrigues de Sournia et Site d’Importance Communautaire* pour ses chiroptères. Le tout dans le PNR Corbières – Fenouillèdes.
– Cette Zone Naturelle vaut le détour pour sa pyramide d’anciennes terrasses de culture occupant des pentes allant de 30 % à une approche de la verticale.
Balisage : jaune, hormis le GRP jusqu’à la chapelle ignorez les autres couleurs.
Photos agrandies + choix élargi en allant sur Photos en haut à droite puis recherche des galeries.
Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative à proximité du Bar piscine. Le parking est du côté opposé de la façade avec ombrière et lattes de corten, n’encombrez pas les ruelles du village au risque de vous fourrer dans un guêpier. La DFCI F60 est étroite, sinueuse et réservée aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.
Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Quand aux façades traditionnelles, elles ne sont que de pierres et de terre à laquelle s’est rajouté un mortier maigre » Moderne « .
00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille (prononcez Foun Bielle), la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes, c’est la même eau que celle du réseau et l’opportunité de ne se représentera pas.
L’ayant dépassée, vous arrivez à un nœud de pistes. Le panneau DFCI F60 vous flèche la bonne direction, hors balisage jaune.
00:10 Lo Prat dels eissilhaments,
le pré des supplices et sa chapelle, Vous réintégrez les balisages PR et GRP Tour du Fenouillèdes. Cette chapelle est sans nom, cependant le lieu est dit » Le pré des supplices « . Les seigneurs de ce pays détenaient la haute justice, voir à l’article histoire en 1612. La tour farahon fut la prison de la baronnie de Rabouillet – Joch au XVIIIe siècle.
Sinon au croisement précité, le marquage PR vous promène en contournant la tour Farahon par la gauche, avant de rejoindre la chapelle, via le GRP, à l’intersection de chemins historiques.
Une carrairasse ou carrerasse si repris à la sauce catalane, voie de transhumance ? Pas exclusivement car maintes sections sont encore pavées.
Remarquez dans les buis, un pavement érodé, romain selon la mémoire collective. Laquelle omet que nos pas foulent ceux des templiers. D’une certaine façon ils tenaient tout le canton de Sournia. Raccordement du village à la route Limoux – Prades.
Au prochain virage vous laisserez le bitume et le GRP pour continuer tout droit.
Perspective sur la « frontière » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or, lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV. Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci – dessus.
00:18 On atteint une nouvelle desserte goudronnée. A suivre momentanément sur la gauche.
Très beau point de vue sur Prats avec les Corbières comme écrin.
Revenus sur vos pas, vous vous engagez sur le sentier pavé tel que l’indique le panneau Sournia 1.7 km. Vous parcourez un plateau entre un ou deux murets qui canalisent vôtre traversée.
Plusieurs cabanes vont attirer vôtre attention de part et d’autre du sentier. Mais elles ne valent pas celles de l’itinéraire qui leur est dédié.
00:26 PC 699 (point cartographié 699 m d’altitude) A l’opposé du plateau vous abandonnez la dite carrairasse par ailleurs traverse de Sournia. Ne tenez pas compte du panneau qui vous indique cette destination et suivez le chemin délavé en tournant sur la gauche de sorte à décrire un U ouvert.
Une jolie cabane délicieusement ombragée vous accueille.
00:30 PC 690 Vous voilà à un cortal, une bergerie en ruine.
Vous ne souhaitez pas continuer, repli tranquille assuré sans avoir à faire demi tour. Voir le plan.
Grand écran sur Campoussy, la frontière de St Louis c’est à dire la Serre de Sournia. La première ligne de sommets de l’autre côté de la vallée devant le mont Canigou. Au delà c’était l’Aragon puis l’Espagne jusqu’au traité des Pyrénées en 1659. C’est donc aussi une marge culturelle et tectonique comme on le verra plus en avant. Le Fenouillèdes a la particularité d’avoir toujours été Français. Sauf deux épisodes résultant chacun de legs testamentaires, abrégés par les rois de France.
A ce qu’il reste de la bergerie de Aîchausses, poursuivez à droite sur le sentier perpendiculaire à la façade et qui vous engage dans le vallon.
Des abricotiers, des céréales et des vignes reconvertis en près. Quelques cabanes méritent au titre de leurs plafonds de s’écarter de la trajectoire.
00:33 Entrée dans le maquis et la ZNIEFF. La voie charretière vous descend à la R.D. 7.
Observez l’abondance de chênes verts détruits par la sécheresse de 2007 – 2008. Le dérèglement climatique n’affecte pas seulement les antipodes… Quand aux sapins Abiès pectinata a l’ubac de la borne IGN ils n’en ont pas eu besoin d’autant pour disparaître bien auparavant.
00:40 PC 621 sur la RD 7 au Pas de la Mandre ( De la renarde ) : Vous accédez à la zone Natura 2000 tout en restant dans la ZNIEFF.
Optez pour l’autre piste qui commence sous la départementale. Sinon si ça suffit pour vous, Prats est à 2.5 km par la route.
Particularité climatique : Un mouchetis d’oliviers sauvages émaille la garrigue jusques en bordure de la piste, pourtant nous sommes à l’altitude 600 m. L’Olea europaea variété sylvestris ou Olivastre en languedocien porte greffe des sélections cultivées est indicatif d’un étage de végétation dit thermoméditerranéen. Les botanistes le situent en zone littorale, en le plafonnant vers 300 m concernant les Pyrénées Orientales. C’est à dire que nous sommes devant un micro climat privilégié, vous allez rencontrer d’autres genres représentatifs, cade, camélée, rue d’Alep, salsepareille … Dans ce milieu des végétaux peuvent être plus hâtifs qu’en plaine du Roussillon ou se démarquer par un retard de végétation insignifiant.
Le Cap Blanc : Vous parvenez à un belvédère sur la vallée close de la Désix, vue d’ensemble sur les oléastres. A voir en semaines 17 à 20 pour la superbe floraison blanc pur des amelenquièrs ou poiriers des rochers / Amelanchier ovalis, les fissures en sont généreusement garnies.
Le calcaire se présente en lauzes, laussas avec incrustations de paillettes d’aspect terreux. Ce rocher fut exploité pour la chaux, son écroulement en serait la conséquence.
Le Cap blanc Fraxinelle en semaine 18.Dictamnus albus en semaine 23. Ne me cueillez pas, intérêt patrimonial.Oratoire de Saïssa
00:48 L’Impériale :
une route selon des critères révolus en bordure de ce qui fut un verger d’abricotiers.
Des abricotiers à cette altitude ? Qui plus est des Bulidas et des Rouges du Roussillon. Eh bien ce fut une réussite magistrale à en susciter des jalousies. Un passionné y faisait prospérer une gamme conséquente d’espèces fruitières et des légumes arrosés à l’eau précieuse : artichauts, asperges, fèves, oignons, tournesols énormes … Ne dit on pas que les apparences sont trompeuses. Ces terres sont plus cultivables qu’il n’y parait, quand on connait son affaire.
On suit ce chemin creux vers le bas.
01:02 Après un pavement oublié des sangliers on accède à un ruisseau généralement à sec. Nôtre parcours se prolonge à même le ravin sur environ 300 m.
ATTENTION En 2023 la végétation se croise dans le ravin, sans empêcher d’avancer, simplement n’allez pas y circuler en short.
01:05 PC 456 Plateau oléicole de Saîchà.
Nous l’avons connu couvert de vignes et de rangs de vénérables oliviers, ultérieurement au gel inégalé de 1956.
A la carrière filer à gauche.
Fleur de fraxinelle / Dictamnus albus à ne surtout pas cueillir car seulement présente dans une douzaine de communes en France.
01:09 Oratoire de la Paillade.
ATTENTION En 2022 débroussaillement en cours de l’oratoire à la rivière.
Un des emplacements présumés du château des Saixa. Sa plus ancienne mention est de 989 dans un acte de donation à l’abbaye de Saint Martin Lys par les nommés Sizibaut et Ermitrud. Aucun vestige n’est parvenu jusqu’à nous, il devait se situer à l’endroit de l’oratoire en montant de Roquevert par le pont des Chèvres non loin de l’église préromane Saint Félicité de Carthage. Sinon un lieu dit Catla, en catalan Catlla : château, à environ 1 km au nord à l’extrémité opposée de la dorsale. La forme occitane avec un L unique synonyme de Calha, n’a en elle même aucun intérêt ici, elle s’applique à la caille, à défaut à la truie.
Question géologie, vous êtes passés vite fait des marnes noires indurées des uns ou schiste à double métamorphisme des autres ( Henri Salvayre ) au calcaire et maintenant c’est du granite. Celui de la plaque ibérique. Vous êtes dans la grande faille mer – océan. Cliquez sur l’article géologie de ce site.
Le sentier en sous bois est pavé de granite, vous êtes sur la route médiévale d’Estagel à Sournia par Ansignan.
Peu après l’oratoire, en vadrouillant entre les chaos granitiques, très belles vues plongeantes sur le défilé de la Désix et le château de Roquevert sur son piton à 500 m. orthodromiques, gardant un nœud routier de cinq directions menant à Campoussy, Sournia, Prats, Pézilla, Trévillach. Les vestiges d’un troisième fortin se dressent dans ce prolongement, sur l’échine calcaire du Roc Blanc. Roquevert fut un village sinon un hameau auprès du château. Un document de 1594 nous apprend que toutes les maisons sont ruinées, peut – être depuis la fin des années 1360 puisque les actes notariés sont absents à dater de 1363. Cahier d’Ille consacré à Trevillach.
01:17 La calade vous a amené au Pont Dels Cabras ( Des Chèvres ).
Romain ou plutôt du IXe – Xe siècle ? Selon de nouvelles sources ( 2019 ) du XIV – XVI è. peut – être, Archéo 66, n° 34, page 101. > Photo en – tête. Son jumeau vous attend tout près, à la borne kilométrique 20, PC 382, au début du pont moderne en rive droite. Suivez le sentier pour un aller – retour de 500 m approximativement jusqu’au :
Pont Dels Mandres ( Des Renardes ) sur la Ferrère, fontaine tarie sous la première arche rive droite, logée dans la construction.
Pont des Mandresde Campoussy – Trevillachsur La Ferrère
01:23 Retour sur la route départementale 619 en rive opposée. On domine la Desix sur environ 1.5 km jusqu’au :
01:36 Panneau chapelle Ste Félicité.
Un prieuré du IXe siècle à guère plus de 200 m en contrebas. Cette église préromane se caractérise par ses arcs outrepassés, évoquant un fer à cheval. Un temps assimilé au style Mozarabe. Assymétrie à gauche de l’abside quadrangulaire par rapport à l’axe de la nef. En allusion à la tête du Christ penchée sur son épaule droite. Comme Saint Michel aux deux églises jumelées, Sainte Eulalie ou Saint Barthélemy de Jonquerolles rattaché à Bélesta. Ce type d’architecture aurait été introduit par les Wisigoths puis repris par les musulmans à la faveur de leur conquête de l’Espagne.
Sainte Félicité située In castellione figure en 1011 sur une bulle de Serge IV, dans les possessions de l’abbaye de Cuxa. In castellione fait vraisemblablement référence au château de Saixa.
Eglise Ste Félicité de Carthage
Un coin à en rêver pour pique niquer au bord du torrent.
01:42 Remontés sur la RD 619, vous vous enfoncez au panneau stop sur une voie viticole goudronnée qui vous ramène à la carrière puis au pseudo ponton.
01:51 Là bifurquez en rive droite.
01:58 PC 526 un petit col. Guère plus en avant sur le versant opposé du ravin :
Espace Natura 2000 – Site d’Intêret CEE Chiroptèresoù vous déambulez depuis le Pas de la Mandre. Document d’Objectifs Natura 2000
Panorama sur la pyramide à degrés de Sournia .
Une grande pyramide dédiée aux Dieux de la persévérance et de la misère. Elle ne fournit plus le moindre épi de la céréale des pauvres, mais elle inspire encore beaucoup de respect et de commisération. C. Guillabert, De Garrigues en Ministères.
Admirez les faissas = terrasses de culture, elles occupent une pente abrupte plongeant sur la piste, un dénivelé de 300 m sur une distance de 250 m*. Au XIXè le chêne vert était rare, tout était cultivé, puis le phylloxéra a été introduit, de nombreuses familles du midi ont été acculées à l’exode en Afrique du Nord, Argentine, c’était la valise ou la famine.
* Incroyable mais… Déductible de la carte IGN 2348 ET.
Vous vous êtes introduits chez les encantadas ou fadas, les fées. A la verticale de la grotte chapelle du Ménier. En remplaçant l’accent aigu par un grave sur le deuxième E on obtient l’équivalent de mine, mineur, minier en Languedoc. Décidément l’endroit est vraiment curieux. Description de cette grotte en 1811 par Nicolas Desmarest.
Vous progressez sur une tire de débardage du bois de Le Vivier en partance pour Ille.
02:06 On retrouve la RD 619 en direction de Sournia.
02:14 Faisons mine d’entrer dans Sournia, pour tourner en face de la gendarmerie au balisage blanc et rouge du GR 36.
Ici naquit le général Tisseyre, demeuré célèbre pour ses faits d’armes en 1863 au Mexique, dans la région de Camerone. Un archevêque de Canterbury et d’autres personnages illustres en sont issus.
02:26 Quitter le GR 36 au croisement dans le ravin en se dirigeant à droite en direction de Prats.
Depuis la gendarmerie nos pas sont à nouveau guidés par des pavés. Ceux de la Strada Confluenta, route Carcassonne – Limoux – Rhedae – Prades – Elne où vous ont devancés les romains, les moines de Cuxa, de Lagrasse, ceux templiers. Toutes sortes de troupes armées de l’Ancien Régime.
02:32 Retour au point de passage 0026.
Ste Félicité, église pré romane : Egouts de toit.
Variantes
La grotte chapelle du Ménier : étant sur la D 619 au dessus de Ste Félicité, suivez cette route en montant. Le sanctuaire est au prochain virage, celui avec les cyprès.
Il est possible de commencer cette randonnée par le col de la Croix de Fer. Ce qui permet d’accéder rapidement au point 0048 l’Impériale. En choisissant la direction la plus à droite, au plus près d’un poirier sauvage. Descendez sans vous éloigner du talus y compris quand la vue se dégage. A l’amorce du vieux chemin de l’Impériale, ce dernier ressemble à celle d’un ravin, sur le côté extérieur d’un virage.
Une fois à Ste Félicité, si le soleil est trop ardent, il sera judicieux ( A plus d’un titre ) de suivre le balisage jaune de fond de vallée jusqu’à Sournia. Ainsi on atteint la gendarmerie via la cave coopérative en une petite demi – heure à la condition que la Désix soit franchissable à ses deux gués, il a fallu s’y reprendre à plusieurs fois en juillet – septembre 2020.
RMEAS : Route médiévale Estagel, Ansignan, Sournia. RMEAP : Route médiévale Estagel, Ansignan, Prades. P : Points pittoresques ou panoramiques. CC : Chemin de Caudiès = Strada Confluenta.. C : Cabanes. TDF : Boucle rando de pays Tour du Fenouillèdes. A : Pont romain sur la Ferrère. B : Pont du IX – Xiè siècle sur la Désix. Pointillés Blancs : Liaison facile avec la table d’orientation. hors sentier. Pointillés bleus : Lit souterrain de la Désix en période de bas étiage. 2 : Voies pavées ou sections de… Flèche simple : Sens de progression. Flèche double : Itinéraire aller retour sur 2 sections. FM : Moulin de Font Marie. Propriété privée. Etoiles rouges : Farahons de Prats et de Roquevert. F : Chapelle pré romane Ste Félicité. M : Grotte chapelle du Ménier. CDF : Col de la Croix de Fer. Font : Fontaine, la Fontvielle. SCV : Ancienne cave coopérative. Point de départ et d’arrivée. Pisc : Piscine municipale surveillée. Bar piscine.
Plan à combiner avec la carte de randonnée IGN 2348 ET Prades.
Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.
Itinéraire Prats, maison forestière de Gastepa, Sarrat Naut.
Ils valent le détour : De grandes cabanes en schiste noir jusqu’à plus de 30 m², les chemins de l’Histoire, des bornes royalesni de Majorque, ni de Barcelone ou d’Aragonmais à fleur de lys, en granite très érodées, présumées dater du XVII è. d’après R. Tréton, médiéviste.
Un panorama infini. La majestueuse futaie naturelle où dominent le pin sylvestre, des hêtres imposants et le véritable Abiès alba ou sapin des Pyrénées d’une hauteur moyenne de 45 m. Natura 2000 ZNIEFF de Boucheville, ZNIEFF des garrigues de Sournia. L’église romane St Félix, la tour à signaux du XII è. sinon antérieure visitable après RDV sur Découvrir Prats de Sournia …
PNR Corbières – Fenouillèdes
Trail n° 10 Sud Cathare
ANIMATIONS, EXPO, SPECTACLES, VISITES cliquez sur ACTU DU BALCON
A partir des Quatre Camins c’est à dire le PC 963, cette balade constitue un prolongement du sentier des hêtres remarquables de le Vivier. Reportez vous au plan le concernant afin de ne pas manquer les nombreux points d’intérêt qui précèdent.
Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative qui est aussi celui du Bar piscine. Le parking est du côté opposé de la façade avec ombrière et lattes de corten, n’encombrez pas les ruelles du village au risque de vous fourrer dans un guêpier. La DFCI F60 est étroite, sinueuse et réservée aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.
Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Quand aux façades traditionnelles elles ne sont que de pierres et de terre, confortées par un mortier maigre » Moderne « .
00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille (prononcez Foun Bielle), la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes.
L’ayant dépassée, vous arrivez à un nœud de pistes. Le panneau DFCI F60 vous flèche la bonne direction, hors balisage jaune. Rassurez vous, vous en avez fini avec les très fortes pentes.
00:10 Lo Prat dels eissilhaments,
le pré des supplices et sa chapelle, Vous réintégrez les balisages PR et GRP Tour du Fenouillèdes Pour en savoir plus concernant le lieu dit, allez sur l’article histoire en 1612.
Sinon au croisement précité, le marquage PR vous promène en contournant la tour farahon par la gauche puis le GRP, avant de rejoindre la chapelle à l’intersection de chemins historiques.
Une carrairasse, carrerasse si repris en catalan, voie de transhumances, que vous laisserez au prochain virage. C’était aussi la traverse de Sournia. Toujours praticable. Une rando facile de 1h 15 aller – retour.
Remarquez dans les buis, un pavement élimé, romain selon la mémoire collective, un raccordement à la route Limoux – Prades ci dessous. Problème, les tenants du romain envers et contre tout sont nombreux.
Perspective sur la » frontière » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or, lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV, Ramon Berenger* pour ceux baptisés à la sauce catalane. Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci dessus.
*Ces noms résultent de curieux arrangements d’historiens, s’agissant d’un comte de filiation carolingienne.
Restez sur la piste bitumée – GRP qui grimpe en lacets jusqu’à un premier col, en surplombant un vallon verdoyant.
Point de vue sur d’innombrables cabanes encastrées dans les murs.
00:20 Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.
Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses. Plus de précisions sur la fiche Toponymie.
Vous avez atteint le G.R. 36 au balisage blanc et rouge, tracé à cet endroit sur la route moyenâgeuse Limoux – Prades.
Table d’orientation sur le mamelon du Calmeill derrière vous. Question panorama, vous n’en êtes que au hors d’oeuvre.
Oratoire sommital du Calmeill PC 781 m, plus exactement une croix de mission . Un nom de lieu dit fort approprié. Il s’applique à une hauteur avec des rochers ou à la végétation rase ( ‘la Calm à Font Romeu, Calmeilles dans les Aspres , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly ) . Il est cadastré Al Carmeill. Du prélatin car = rocher. combiné à un diminutif eill = petit. Ce qui est en harmonie avec les parages de la croix. Nous suspectons eil d’être la phonétique de èl. Autres sens en pages toponymes. Voir en 1638 sur Fenouillèdes.fr ou à cette même date à l’article Histoire de ce site .
Il vous reste à suivre le GRP – GR 36 dans le sens de la montée.
00:25 Virage aigu avec côté externe une remorque citerne DFCI ensevelie par la végétation.
Deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
Aux alentours concentration de blocs erratiques et de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles imbriquées laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules naturelles peuvent être réparties en alignements parallèles recouvrant l’ensemble de la roche. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres. Vous en observerez en maints points du parcours et sur l’album.
00:35 Vous êtes sur un petit plateau, le Plan de la Cour.
Vous pouvez admirer deux autres cabanes mais de 15 m² environ chacune en surface utile. Différentes par leur agencement. Celle au bord du chemin est aux 3/4 creusée dans le sol.
Pour en savoir plus : cliquez Cabanes sur ce site et Fenouillèdes.fr.
00:38 Au passage canadien vous quittez le bitume et le balisage jaune du sentier d’Emilie. Poursuivez tout droit sur le G.R. 36.
Ces barrières qui se rencontrent dans tous les pacages des Pyrénées au Massif Central, ont été inventées à Sournia par la métallerie* Bénezis.
Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez soit en février – mars, soit en septembre – octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus savoureuse et tendre que celle de la gasconne pure… livré chez vous, fenouilledes.com,
Elevage Deulofeu – Nieto
00:48 La Pelade haute ( Pelado ) Col, nouveau passage canadien. Suivez la piste après cet obstacle pour troupeaux.
00:53 Panneau forêt communale de Le Vivier. Quittez la piste au profit du GR 36 qui monte à gauche.
Vous longez de près une ligne de crêtes qui offre un panorama saisissant, nouveaux horizons sur le pic du Canigou, le Madres, le Bugarach, la Grande Bleue …
Les bornes avec des nombres engravés dans le schiste noir, matérialisent les limites du territoire de Sournia avec celui de chacun des villages limitrophes.
01:00 Col des Quatre Camins, les Quatre Chemins. P.C. 963.
En catalan comme en languedocien, le premier étant essentiellement une émanation de la langue d’oc, on prononce le N muet comme Sournia pour Sornian ,Sornhian.
Des Quatre Chemins à Gastepa par le T.D.F. = moins de 1 h seulement ! De quoi agrémenter l’aller par l’escapade suivante dans la magnifique forêt de Le Vivier et héritée des seigneurs du même nom.
Au portillon en fer prenez à droite entre les marquages ONF, chiffres bleus sur fond blanc, 6 et 8 sur les troncs des pins sylvestre. Là le GR 36 flirte avec la F60, suivez la à gauche. Vous l’abandonnez au bout de quelques mètres en faveur d’une piste secondaire qui dévale la pente hors balisage rando.
01:13 Croisement dans des reboisements en conifères de divers genres dont des douglas ( Pseudotsuga douglasii ). On remonte sur la F48 jusqu’à reprendre la F60 à.
01:18
Toutes ces jeunes plantations étaient, jusqu’aux années 1980, la Pelade de Le Vivier avec des fougères aigle à perte de vue. Une pelade est un terme local pour désigner un pâturage de sommet, francisation du languedocien Pelada.
01:22 Limite de communes, Le Vivier avec Vira et porte de la forêt royale. On reste sur la F60. La F10 menant à la maison forestière de Roquebrune en 40 minutes, à retenir pour une prochaine fois.
01:30 Col de l’Espinas : P.C. 1005, on réintègre le TDF à des épicéas omorika ( Au centre de la photo ), encadrant une aire de stockage. Balisage jaune et rouge.
Col de L’Espinas 07 / 2020.
01:38 Col Bas :
PC 1035 Aire de pique nique, poursuivre sur la route forestière de Rabouillet à Gincla vers le panneau forêt domaniale, la F55.
Ces deux cols sont séparés par un raidillon de nature à vous rebuter. En pareil cas au P.C. 1005 prolongez sur la F60 jusqu’à la route forestière et de là direction le col Bas. En terme de durée c’est équivalent.
Espinas et col Bas : Ceux qui viendront en mars – avril, premier mai au plus tard si la saison est tardive, auront leur attention captée par d’innombrables îlots de jonquilles. Ce sont les lambeaux d’une immense narcisseraie laquelle couvrait des hectares d’un seul tenant ( Photo n° 3 en dernière page ) et réduite ainsi suite à l’ouragan de 2009 combiné à une coupe d’éclaircie ayant induit un boom germinatif du stock de faines. C’est cette levée de hêtres qui est préjudiciable en anéantissement d’un processus couvrant une échelle de temps supérieure à une vie humaine. La superficie du parterre de scilles ci dessous témoigne de ces longues durées, une vie de centenaire serait loin de suffire à ces deux géophytes pour couvrir de telles surfaces.
La fiche Sentier de Prats à Le Vivier vous propose un autre sous – bois aux millions de jonquilles et encore préservé.
Géophyte : Plante à bulbe, rhizome, tubercule.
Scilla Lilio – Hyacinthus en 04 – 05. En peuplement mono – spécifique sur des centaines de M2.Scilla lilio – hyacinthus 04 / 2019Dans le panneauDans le terreau
01:49 Aire des Escampels : prés du P.C. 1110
Deux possibilités pour se rendre à Gastepa. Soit par la F41 en 26 minutes, soit en restant sur la F55 en 22 minutes.
En dépit des apparences c’était la porte d’entrée de la sapinière, les sapins, Abiès pectinata, y dominaient dans la double acception du verbe. Ils étaient d’une force telle que les bûcherons n’ont pas pu maîtriser leur appétit surtout que manifestement les chinois ne mangent pas que du riz ! Imaginez puisqu’ils sont éradiqués des géants de 45 m en moyenne. Dimensions selon une source ONF antérieure à 1994 , ce même document fait état de 35 m pour le hêtre. Ceux qui vous entourent constituaient la sous strate arborescente de la sapinière. il en est ainsi sur l’ensemble de ce massif. A notre connaissance de randonneurs ces dimensions les rendaient uniques dans le 66.
02:01 A la bifurcation on oublie provisoirement la F 55 pour rester sur le TDF à nôtre droite.
02:05 Font del Colomb / Fontaine du Pigeon :
Passé local obligeant, nous libellons les toponymes selon les usages languedociens. Généralement la carte IGN vous dévoile leur prononciation.
Sauf francisation habituelle de l’IGN, c’est du vieux français à rapprocher de La Gaste, un lieu dit sur le versant du côté de Montfort. C’est à dire la forêt profonde où il ne faut pas aller car peuplée d’êtres surnaturels et maléfiques. Sinon dans le pays on prononce Gastoupa, à écrire Gastopa, un possible dérivé de gastar pa. Ce n’est pas du pain béni mais littéralement du pain gâté ?
Une des pléthoriques tromperies catalanes est mise à mal : Il saute aux yeux que le majestueux Abiès pectinata, alias sapin blanc des Pyrénées en référence à la couleur du tronc, ne pousse pas que sur 600 ha quelque part dans le Canigou.
Quelques mètres après la maison forestière, devant une grande table de pique nique, le TDF pénètre dans la sapinière en l’état de sentier.
Combe de Gastepa en 2018.
02:19 On quitte le TDF, c’est la F 55 TER qui attend les rescapés.
Le sapin chapeauté de gui illustrant l’en tête était sis au milieu du croisement, photographié à Noël 2018, il était à 25 cm près représentatif de la force de la sapinière naturelle avant l’éradication de ses semblables. Sa circonférence à 1 m. du sol : 2.75m mais ce dernier des géants de Boucheville n’a pas résisté à 2023, ni à la demande chinoise . Boucheville est progressivement défigurée par une production industrialisée, les résineux sont cultivés comme du maïs ou des rangs d’oignons en surdensité avec une rotation des coupes accélérée à environ 50 cm de diamètre.
La poule aux œufs d’or : La diversité de la flore herbacée en est dopée et le manteau forestier méritait un rajeunissement mais des associations végétales témoignant d’une préservation pluri – séculaire ont été sacrifiées sur l’autel du pognon, les sapins les plus majestueux ( 3 m + / – de circonférence ) n’y sont plus, leur biotope en est perturbé ( Avifaune inféodée à la canopée des plus grands arbres, microfaune et flore associées, coupes à blanc *, les fourmilières en raréfaction … ). Il faut savoir que l’ONF y cueillait des camions entiers de cônes pour ses pépinières jurassiennes. C’est ici, avec Les Fanges, que la pureté génétique est la meilleure, aux dires de grimpeurs basés en Rhône – Alpes.
Encore mieux, nous sommes sur une Zone Naturelle d’intérêt Faunistique et Floristique, entre autres attraits vis à vis des phanérogames… Drôle de préservation si ce n’était l’emballement annoncé des températures auquel les sapins des Pyrénées paraissent particulièrement vulnérables, attesté en 2023. Cet embranchement botanique regroupe notamment les gymnospermes. Des fossiles, le genre Cycas, le Ginkgo biloba et les conifères ! Jurassic Park n’est pas loin ( Bugarach et Fanges – Grau de Maury ), ces végétaux sont apparus à l’ère secondaire pour les plus tardifs .
En approchant du col de Mateplane au PC 1189 jolis points de vues sur le vallon de Gastepa et devant vous le Sarrat Naut, ses 1310 m d’altitude. Naut = haut, c’est du languedocien.
* Coupes à blanc : Le manteau forestier naturel est totalement rasé sur de vastes surfaces. Les futs maintenus sur les lots adjacents sont réduits en château de cartes pour la prochaine tempête. Alors là » Bravo » l’ONF tranquille à Boucheville.
02:39 Belvédère à en prendre plein la vueà 360°. Au nord – ouest le pic calcaire c’est le Pech des Carabatets, des Scarabées autrement dit et ses 1342 m. Comme son jumeau le Sarrat Naut il toise allègrement le mythique Pech de Bugarach 1230 m. qui se détache au nord, presque sous vos pieds. Dans son prolongement le Pic de Nore 1211 m. alias le Petit Ventoux de la Montagne Noire … Au panneau forêt domaniale un sentier vous conduit au Sarrat Naut, aller – retour en moins de 20 mn avec la surprise de déambuler dans quelques arpents de milieu encore naturel.
Plus on s’engage sur la crête Est plus les alentours deviennent dantesques. Au PC 1202 vous êtes au milieu d’un cimetière de souches déracinées sur un sol déstructuré couvert de genêts. A l’opposé des apparences actuelles, jusqu’à l’ouragan de janvier 2009, l’allée sur la susdite crête, s’engouffrait dans une cathédrale de sapins, une majestueuse galerie de verdure empêchant toute échappée visuelle.
L’exploitation intensive de la haute futaie en apportant des ressources providentielles à des villages qui en ont bien besoin, surexpose les arbres restants à la force des vents sans qu’ils atteignent l’intensité ci dessus. Allez sur fenouilledes.fr article ouragan Klaus.
Ces sapins du genre Abiès pectinata ou sapin des Pyrénées étaient coiffés de gui jusques là inaccessible. Dans les jours qui suivirent le cyclone et nonobstant les difficultés d’accès, la forêt fut méticuleusement fouillée, un volume considérable de gui récolté. Nous supposons que c’était à des fins pharmaceutiques. Nombreux usages en cancérologie et contre l’hypertension.
Les bornes en granite attestent de l’emprise de la royauté française ( Fin XVII – Début XVIII è.) et matérialisent la limite communale entre Rabouillet au sud et Vira. Elles vous accompagnent jusqu’au TDF.
03:09 Retrouvailles avec le TDF sur la F 55 à environ 250 m en amont du carrefour des Escampels.
03:40 L’Espinas : Liaison par le parcours aller. Au débouché de la voûte végétale on progresse en lisière des pins sur le balisage jaune et rouge.
03:55 Nous revoilà aux Quatre Camins et au GR 36. Soit vous persistez à longer la clôture et le balisage blanc et rouge ( le TDF s’unit au GR 36 ), soit au portillon et en l’absence de taureaux, vous passez du côté opposé tout en suivant les barbelés vers le PC 992 et sur vôtre lancée le point 00:48 vu plus haut.
Panorama illimité avec notamment plein sud le massif du Canigou la montagne sacrée des catalans et lui faisant face le Pech de Bugarach et ses légendes.
Elevage Tixador La Fargasse : les bovins que vous apercevez depuis l’Espinas sont des Charolais, c’est le seul troupeau de cette race jusqu’à bien au delà du Pech de Bugarach. Eh oui ! N’en déplaise aux irréductibles Sang et Or, le Vedell catalan et la Rosée des Pyrénées sont généralement nés et élevés sur les bords de la Désix.
04:10 Retour au point de passage 00:48. Vous avez l’opportunité de parcourir un sentier différent de celui de l’aller et similaire en matière de temps nécessaire pour finir la randonnée. En allant tout droit sur un tronçon du Sentier d’Emilie le Chemin du fajàs.
04:17 La Pelade basse :
L’avancée du pin sylvestre ne date que des années 1960. Auparavant c’était le domaine des ovins.
Fajàs pris de la fontaine en 2018.
Le chemin du fagas se prolonge en descendant sur votre gauche.
Hêtre géant500 ans de respectabilité en 2014 et fontaine, à 8 mn via la tire du bois de Le Vivier à Ille. ATTENTION Depuis juin 2024, l’ONF est aux petits soins, ne vous introduisez pas à l’intérieur des ganivelles, la clôture en châtaigner. Laquelle avec le remblai et les fascines qui le retiennent sont destinés à limiter le ravinement et le compactage par piétinement cause principale d’une remontée racinaire hors substrat, un facteur d’affaiblissement d’où attrait de pathogènes et origine du chablis, l’énorme charpentière au sol.
Dissimulés dans les cistes argentis ou ciste à feuille de laurier, deux abris de bergers aux pierres disposées en X. Rudimentaires mais plus qu’il n’en faut pour se parer du vent de nord ouest, le cers ou du marin.
A la Pelade basse 916 m franchissez le pont canadien. Suivez la clôture sur quelques mètres, au cinquième piquet tournez d’équerre à gauche tout en recherchant un panneau directionnel, intitulé sentier des cabanes 3,5 km. Puis suivez cet itinéraire à contre sens. Il vous accompagnera à Prats en 4 km. reportez vous à la fiche sentier panoramique des cabanes.
Notes :
01:18 Si on était resté sur la F 60 aux Quatre Camins ce point aurait été atteint en 10 minutes et le dénivelé moins ardu.
1 à 3 Narcissus pseudo narcissus 4 Lilium martagon floraison fin juillet, jusqu’à 30 fleurs par tige.
Ce plan prolonge la balade hêtres remarquables de le Vivier, il est à juxtaposer avec celui relatif à la dite balade et à la carte de randonnée IGN 2348 ET Prades. C : Cabane en pierre sêche de plus de 30m² Etoile jaune 1 : Un hêtre remarquable Etoile jaune 5 : Cinq hêtres remarquables P : Panorama Encadrés verts : temps de marche additionnel Flêche simple : Sens de progression. Flêche Bi directionnelle : Section aller et retour Pointillés jaunes : Visites complémentaires Belvédère PC 901 : trace diffuse sur pâturage embroussaillé. 20 mn aller et retour. Sarrat Naut : Tire de débardage du PC 1189 au 1130 Trait jaune : Vôtre parcours et ses variantes jumelles RF : Route forestière goudronnée vers… DFCI : Piste de défense des forêts contre l’incendie TDF : Sentier de randonnée Tour du Fenouillèdes Font : Fontaine
Ambroisies au col de l’Espinas : Invasion en deux ans de présence. Depuis l’été 2022 les Communes limitrophes, le Département et l’ONF unissent leurs moyens afin de les éradiquer.
Ambrosia artemisiifolia / Ambroisie à feuilles d’armoise. Comme partout ailleurs dans l’Hexagone et le 66 jusqu’aux portes de Perpignan, cette mauvaise herbe américaine à allure de chénopode mais à port érigé de 130 à 150 cm est en cours d’envahissement exponentiel. A Boucheville cette nitrophile affectionne les aires de stockage libérées des troncs. Apparue ici en 2017 elle monopolise ( 2019 ) les sols dénudés grâce à son potentiel germinatif phénoménal. C’est un problème de santé publique pour ceux sujets aux allergiesrespiratoires. Cela étant nous parcourons régulièrement ces lieux sans aucun souci médical, y compris lors des émissions de pollen soit dès la fin août à 1000 m. d’altitude.
C’est la durée d’exposition qui est néfaste par accumulationdans l’organisme.
A arracher dès qu’elle apparaît ne surtout pas attendre la floraison.
Réglementairement, toute nouvelle implantation de cette INVASIVE doit être signalée à la mairie concernée.
Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.
Dit Le Fajas du Bosc d’en Baillette.
Avril 2015Cardoncelle mou. Intérêt patrimonial.Carthamus mitissimus ex Carduncellus m. / Cardoncelle mou.
Les principaux attraits de cette escapade dans le PNR Corbières – Fenouillèdes : D’abord les fortifications médiévales de Le Vivier dans le cadre alentour . Une très belle hêtraie avec des sujets remarquables . Des cabanes XXL devant un panorama époustouflant . Sans omettre le Balcon du Fenouillèdes , Prats aux maisons serrées au pied d’une tour carolingienne unique en Fenouillèdes, une église romane, des espaces Natura 2000 ZNIEFF Garrigues de Sournia entre – autres sites dédiés méritant un coup d’œil.
Durée : Vous marcherez pendant 03:20 durée fonction des recommandations ci dessus, variantes exclues .
Panneautique et Balisages : conventionnels jaune petite randonnée et blanc – rouge sur le GR 36. Trail n° 10 Sud Cathare. GRP en fin de boucle.
Abréviation : DFCI : Piste de Défense des Forêts Contre les Incendies .
Photos agrandies + choix élargi en allant sur Photos en haut à droite puis recherche des galeries.
Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative à proximité du Bar piscine. Le parking est du côté opposé de la façade avec ombrière et lattes de corten, n’encombrez pas les ruelles du village au risque de vous fourrer dans un guêpier. Les DFCI sont étroites, sinueuses et réservées aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.
Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Les façades traditionnelles ne sont que de pierres et de terre, les joints en mortier maigre sont » Modernes « .
00:00Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille (prononcez Foun Bielle), la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes. L’ayant dépassée vous arrivez à un nœud de pistes, optez pour la DFCI F61.
00:05Après le périmètre de protection d’une source, une voie pavée se présente.
C’est un des raccordements du village à la route médiévale dite Lo Camin dè Caudièrs. Elle serait romaine selon la signalétique à ND de Laval. Cet axe important reliait Carcassonne à Elne via Limoux, Caudiès, Sournia, Prades et Thuir.
Restons sur le bitume, traversons un ruisseau, la piste s’élève légèrement jusqu’à une bouquet de cèdres.
00:08PC 680 soit point cartographié 680 m d’altitude.
Un superbe panorama. En la matière vous n’en êtes que au hors d’oeuvre. Dans vôtre dos, sa majesté le Canigou vous surveille. Dans la même direction mais au premier plan on aperçois une chapelle, qui sera pour le retour.
Perspective sur la « frontière » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or. Lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV ( En remplacement de la croix occitane et pour s’en démarquer ? ). Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci dessus.
00:13 On atteint un croisement, on continue à droite.
00:17Une nouvelle cabane s’offre à vous. Comme la précédente considérons la modeste au regard de ce qui nous attend. On contourne les sources captées du Prats d’en Pezilla pour arriver à un second passage canadien.
00:19Las Corbes : Qu’es aquò ? Aucun lien autre que paronymique avec le corbeau et dans les deux parlers.
Une corbe est un ruisseau saisonnier, on en rencontre un à cet obstacle pour troupeaux. Dans le même sens on a Corbières.
Passage canadien et fin de route revêtue. Suivons un bout du susdit Camin de Caudièrs. A main droite du passage canadien un joli broussin à la base d’un rouvre, ce type d’excroissance est la conséquence d’une gélivure. Les curieux découvriront des broussins plus imposants sinon sur l’album photos.
00:23 PC 759 Col de Guza. A la bifurcation suivante on quitte cette route historique en s’orientant vers les cortals.
Ce mot languedocien désigne une bergerie.
Perspective sur le Canigou en toile de fond de la serre de Sournia, photo ci – dessous.
Le Canigou vu du Col de Guza.
00:31 La cabane de los Agradanos. De agrada = beau, agréable, plaire et anos = le lieu, le site. Hormis cette approche, E.Bordes relate dans sa monographie une version coquine en phase avec l’endroit couru par les bergers. Un toponyme simultanément catalan et occitan. Cependant le pronom los = les, certifie que cette dernière origine est la bonne. Sinon en vieux français Agrader est synonyme de fertiliser.
Nôtre regard s’accroche sur l’oratoire sommital du Calmeill PC 781, plus exactement sur la croix de mission. Il est cadastré Al Carmeill. Du prélatin car = rocher. combiné à un diminutif eill = petit. Ce qui est en harmonie avec les parages de la croix. Nous suspectons eil d’être la phonétique de èl. Autres sens en pages toponymes. Voir en 1638 sur Fenouillèdes.fr ou à cette même date à l’article Histoire de ce site .
00:33 Nous voilà au pied d’une cabane dont les lauzes de la toiture ont disparu. Plus nous avançons, plus ces édifices de bergers sont vastes… Laissons la DFCI au profit d’une draille encadrée de buis.
00:35Cabane de la Pelade à la porte des alpages. Une des plus grandes des environs et avec deux entrées. Le sentier continue à grimper. Toutefois ce sera bref, de plus vous auriez tort de vous décourager au vu de ce qui se profile.
00:40 La Pelada(o), un autre lieu bien nommé, du moins jusques dans les années 60. C’était le domaine des ovins. La grimpette torride est un lointain souvenir. Suivez la crête jusqu’à la clôture à l’altitude 916 m. où la pelouse rase et sèche fera le bonheur des botanistes.
Panorama : le Pech de Bugarach au nord, les Corbières jusqu’au littoral audois, la grande bleue de Leucate à la baie de Rosas, les Pyrénées avec le mont Canigou pour rassurer les catalans …
Au totem directionnel, altitude 916 m, vous êtes orientés vers un hêtre remarquable dit en languedocien Le Fajàs de 3.50 m de circonférence, dans les années 1980. Vous avancez sur le chemin du bois ( Débardage ) de Le Vivier à Ille par Sournia. ATTENTION Contrairement aux apparences, cet arbre est sénescent, son tronc ) est miné par les champignons. Depuis juin 2024, l’ONF est aux petits soins de prophylaxie, ne vous introduisez pas à l’intérieur des ganivelles, la clôture en châtaigner. Laquelle avec le remblai et les fascines qui le retiennent sont destinés à limiter le ravinement et le compactage par piétinement cause principale d’une remontée racinaire hors substrat, un facteur d’affaiblissement d’où attrait de pathogènes et origine du chablis, l’énorme charpentière au sol.
Au préalable des » Eclaireurs » tout autant imposants vous guettent dès que vous pénétrez la futaie nette de clématites, quittez le sentier à main droite vous ne tarderez pas à être ébahis en atteignant un replat.
Hêtre remarquable du Bosc d’en Baillette en 2017.Fajàs du bosc d’en Baillette au 20 novembre.Fajàs du bosc d’en Baillette au 20 novembre.Fajàs pris de la fontaine.
Toutes les charpentières feuillées sont émises par un unique tronc.
00:48Le Fajàs du Bosc d’en Baillette : Classé arbre remarquable en mars 2014 » Pour ses 500 ans « . Il est convenu que l’espérance de vie du genre plafonne à 450 ans, ce Fagus sylvatica les aurait largement dépassés, spécificité ou élucubration ?
Changement de décor soudain, nous sommes passés d’un paysage à l’horizon sans fin à la haute futaie. Optez pour le sentier discret, dissimulé sous un épais matelas de feuilles, longeant un ruisseau, le Ravin du bois . Balisage local rouge souvent effacé, ainsi jusqu’à Le Vivier, incontestablement le baliseur avait une grosse envie de butternut !
Aire charbonnièreRavins du Bois – PiusélasQuatre Camins
Le sous – bois aux millions de jonquilles en introduction, c’est non loin du hêtre remarquable vers l’ouest par le vieux chemin de Vira. La photo n’est qu’un détail de l’emprise de ces bulbeuses laquelle signe un milieu préservé depuis plusieurs siècles.
Hêtre 3, 70 m de circonférence peu avant le Camp del Bosc.
01:05PC 643 Le Camp del Bosc :
Un joli bassin ovale en pierre noire confirme l’existence d’un jardin autrefois. Dans le pays ces réservoirs sont dits oralement gourgues. La roche est un schiste à double métamorphisme.
Gourgue Camp del Bosc. > art. Toponymes
Le sentier s’est mué en piste, la DFCI F48. A quelques dizaines de mètres en aval du captage, tournez à droite.
01:24 En périphérie de Le Vivier un croisement avec une boite aux lettres, la F48 s’unit à une voie charretière, le GR 36 qui remonte la combe de la Colobrière et nous avec. Mais il serait stupide de ne pas s’octroyer une escapade au village, avec un si beau tableau paysager devant soi.
01:30 La DFCI F48 nous a accompagné sur la place du village attenante à la route de Sournia.
L’église Saint Roch a été édifiée dans la décennie 1950.
Le Château est de 1604. Les remparts sont probablement très antérieurs, ils ont été datés du VIIe siècle. Les Du Vivier seraient issus d’un proche de Louis le Débonnaire = Le Pieux ou de son frère Pépin, un descendant de Le Bref. Le Pieux aurait séjourné en ces lieux. Comme le prince de Condé = Louis II de Bourbon en 1640 et d’autres personnages illustres. A lire Fenouillèdes N°12 histoire et description du château en 1890 alors qu’il n’était pas encore ruiné.
Retour au croisement 01:24, mais en restant sur le GR 36. La colline aride qui barre l’horizon sur le versant opposé du vallon, c’est Sarraute. Elle a donné son nom à une branche des Du Vivier.
02:00 Où l’on rejoint la DFCI F48. Elle fait très brièvement trace commune avec le GR 36
Si vous souhaitez abréger, le Camp del Bosc est à 7 minutes à gauche. Dans le ravin une des sources saisonnières de la Colobrière, prononcez Couloubrière, çà vient de couleuvre mais elles aussi ont déserté ces lieux.
Cortals Les Moles = Bergeries les meules PC 694 sinon un ancien patronyme toujours présent dans le Pays, juste avant d’atteindre ces bergeries, le GR 36 redevient un sentier.
En le suivant on passe rapidement de l’étage du châtaignier à celui du hêtre. Le sous bois ressemble à s’y méprendre à celui en aval du Bosc d’en Baillette, c’est dire sa magnificence. Des plateformes de charbonnières y sont également légion.
02:30 PC 963 Col des Quatre Camins , les Quatre Chemins .
En catalan comme languedocien, le premier étant essentiellement une émanation de la langue d’oc, le N final est muet , Sournia est la phonétique de Sornian, Sornhian.
Juste avant d’arriver à la DFCI F 60, série de 5 / + hêtres imposants encadrant le GR 36 , les troncs oscillent autour de 6 m de circonférence. Prospecter dans un rayon de 200 m. permettra de découvrir d’autres colosses. Photos sur la fiche rando. dédiée.
Aussitôt après avoir traversé la voie forestière DFCI F 60 vous parvenez à un portillon sur une barrière pastorale à même le col. Sans qu’il soit nécessaire de franchir les barbelés ( Sinon assurez vous de l’absence de taureaux ) suivez les vers l’Est. Le G.R 36 et le Tour du Fenouillèdes sont jumelés.
PC 992: Vous longez de près une ligne de crêtes qui offre un panorama saisissant sur le pic du Canigou, le Madres, le Bugarach, la Grande Bleue…
Elevage Tixador La Fargasse Sournia : les bovins que vous apercevez sont de race Charolaise, c’est le seul troupeau de charolais jusqu’à bien au delà du Pech de Bugarach. N’en déplaise aux irréductibles catalans, leurs Vedell catalan et Rosée des Pyrénées sont communément nés et élevés gabachs ! Pour peu on pourrait labelliser Pays Cathare…
Les bornes avec des nombres engravés dans la roche noire, matérialisent les limites du territoire de Sournia avec celui de chacun des villages limitrophes
02: 37 Panneau forêt communale de Le Vivier en réintégrant la DFCI 60 toujours vers l’Est
02:42 La Pelade haute ( Pelada ) Col, passage canadien. Suivez la piste après cet obstacle pour troupeaux. On entre chez les gasconnes du GAEC Deulofeu . Veillez à ne pas les perturber, la gasconne ça cogne!
Ces barrières qui se rencontrent dans tous les pacages des Pyrénées au Massif Central, ont été inventées à Sournia par la métallerie Bénezis. Les réalisations en fer forgé qui ornent les rues de Prats sont de la même origine.
02:52 Au passage canadien le GR 36 et le GRP Tour du Fenouillèdes reçoivent les itinéraires du sentier d’Emilie dit Le Chemin du Fagas et celui du PR Tour des Cabanes. Poursuivez tout droit sur le GR 36.
Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez en février – mars ou en septembre – octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus savoureuse et tendre que celle de la gasconne pure… livré chez vous. fenouilledes.com/pratsdesournia.php?static4/vie-locale, marc.deulofeu @ orange.fr
Veille de départ en estive 2019
02:55 Le Sarrat de la Carrette ou Plan de la Cour. Un petit plateau aux près de fauche.
Deux magnifiques cabanes. La première est caractérisée par deux pièces en enfilade.
03:06 Virage aigu avec côté extérieur une remorque citerne dans les broussailles.
Juste avant à main gauche deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
Aux alentours sans exclusive concentration de blocs erratiques et de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles imbriquées, laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules naturelles peuvent être disposées en rangs symétriques et habiller la totalité de la surface disponible. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres. Filon suivant à la croix de mission du Calmeill. > Album photo.
03:11Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.
Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses. En savoir plus avec la fiche Toponymie.
On laisse le GR 36 et le Camin de Caudiès qui descendent sur Sournia, se maintenir sur le GRP.
Une escapade à l’oratoire du Calmeill – Tables d’orientation s’impose. Second conseil, voir la chronologie historique du Fenouillèdes à la date 1638. La piste nous conduit en balcon du vallon de Font Barbix et ses prairies d’herbe grasse. Cette conque ressemble étrangement à un lac glaciaire dont la digue aurait cédé.
03:21Lo Prat dels Eissilhaments,
Le Pré des Supplices et sa chapelle. Intersection de chemins ancestraux.
Depuis le dernier virage nous progressons sur une carrairasse, en graphie occitane. Une antique voie de transhumance.
Dans les buis derrière la chapelle, un pavement qui serait romain selon la tradition locale. Laquelle omet que nos pas foulent ceux des templiers. D’une certaine façon ils tenaient tout le canton de Sournia.
Le nom du lieu dit explique peut être la présence d’une chapelle. La tour farahon fut la prison de la baronnie de Joch Rabouillet au XVIIIe siècle. C. Bordes. Les seigneurs de Rabouillet donc de Prats détenaient la Haute Justice, voir l’article histoire en 1612.
A la chapelle libre à vous, soit de filer droit vers la cave coopérative, soit de rester sur le GRP vers le farahon et la découverte du village avec en point d’orgue de cette escapade un arrêt prolongé au Bar piscine situé à proximité du parking direction Sournia.
Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative. Les DFCI sont étroites, sinueuses et réservées aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.
00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fonvieille . L’ayant dépassée vous arrivez à un nœud de pistes, optez pour la DFCI F 61.
00:08 PC 680 soit point cartographié 680 m d’altitude.
Un superbe panorama. En la matière vous n’en êtes que au hors d’oeuvre. Dans vôtre dos, sa majesté le Canigou vous surveille. Dans la même direction mais au premier plan on aperçois une chapelle, qui sera pour le retour.
00:13 On atteint un croisement, on continue à droite.
00:17 : Une nouvelle cabane s’offre à vous. Comme la précédente considérons la modeste au regard de ce qui nous attend. On contourne les sources captées du Prats d’en Pezilla pour arriver à un second passage canadien à la fin de la route revêtue.
00:23 PC 759 Col de Guza. A la bifurcation suivante on s’oriente vers les vestiges de cortals.
Ce mot languedocien désigne une bergerie.
Cette section de 23 mn est décrite au début de cet article .
Peu en amont des ruines, dans un léger coude de la DFCI F 61, il faut s’aventurer à droite , à hauteur d’un rang de chênes rouvres sur une trouée ouverte par les chasseurs. Quand la pente s’infléchit brusquement le sentier vire à gauche et d’emblée à droite en s’enfonçant dans le maquis. Continuez tout droit au nord.
00:36 Plateau de Bellegarde
Une fromagerie et son éolienne.
Poursuivez à droite sur le chemin qui borde le pré , puis descend brutalement en desservant des bergeries qui étonnent par leur nombre.
00:42 PC 570
débouché sur un axe en meilleur état. N’allez pas à droite.
00:57 Esplanade du château de Le Vivier, St Roch vous accueille.
Prendre la rue de la Coste , dallée en schiste. A son débouché, une fontaine fort opportune, son bassin est colonisé par des larves de phryganes.
00:1 Place du village, attenante à la route de Sournia, la RD 7.
B / Arrivés sur le plateau de Bellegarde avancez dans la direction contraire à la précédente A.
00:41 PC 643 Camp Del Bosc: Suivez la DFCI 48 comme le cours de l’eau. Vous parviendrez à la RD 7 dans un délai équivalent à la solution A . La pente est plus progressive.
Ce plan est à agencer avec celui de l’article Sentier Panoramique Tour des Cabanes dont il est une extension, légende comprise. Il complète la carte de randonnée IGN 2348 ET Prades laquelle vous est indispensable. Trait rouge : Tracé commun G.R 36 et Tour du Fenouillèdes. Trait orange : Vôtre itinéraire. Flèches jaunes : Sens de progression. Etoiles jaunes 1 et 5 : Hêtres remarquables, groupe de cinq plus isolé. Etoile rouge : Château de Le Vivier. Tirets discontinus : Sentier. Pastilles bleues : Fontaine, source. 00:52 : Temps de marche additionnel. F.60 : Numérotation piste DFCI. M : Menhir phallique, retenue collinaire. TDF : Tour de pays de Fenouillèdes. SPC : Sentier panoramique Tour des cabanes. IRV : Itinéraire rando Vira. Voir descriptif article Sentier de Prats à Vira. P : Principaux points panoramiques ou pittoresques. SCV : Ancienne cave vinicole. Point de départ et d’arrivée. Parking. PISC : Piscine municipale surveillée. 426 et 992 : Altitudes extrêmes.
Il n’est pas interdit de penser que Bellegarde dérive de Gardie, Gardiole ou Guàrdia comme Bella guàrdia en catalan . Des guets des IX – X e. De plus le PC 675 est occupé par un respectable tas de pierres à quelques mètres de la traverse de Prats à Vira(n) et d’une source généreuse. L’antique Camin de Caudiérs ( Limoux , Saint Louis , Le Vivier , Prades ) est guère plus loin. Entre tout un avant poste du château de Le Vivier ne serait pas saugrenu.
Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.
Cette boucle aurait pu être intitulée de piscine en plan d’eau. La piscine municipale de Prats est surveillée par un maître nageur, évidemment.
C’est magnifique : Un sentier botanique, des aires de pique-nique, des forêts à en rêver, des maisons forestières serties dans des écrins splendides. Un contraste climatique spectaculaire entre Prats et Vira à altitude identique, on passe du maquis à la futaie de feuillus et de résineux de moyenne montagne. Mais ce n’est pas tout puisque cela est en prolongement du sentier des hêtres remarquables et de celui Tour des cabanes. Natura 2000 – ZNIEFF de Boucheville, PNR Corbières – Fenouillèdes.
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Durée : Vous marcherez pendant 4 h 30, les trois variantes exclues. Durée fonction des recommandations ci-dessus.
Panneautique et balisage : conventionnels petite randonnée, grande rando. de pays. Des raccordements hors sentiers balisés en sont dépourvus. Les indications DFCI N° y suppléent. Trail n° 10 Sud Cathare.
Abréviation : TDF : Tour du Fenouillèdes, balisage en tirets jaunes et rouges. DFCI : Piste de défense des forêts contre les incendies.
Photos agrandies + choix élargi en allant sur Photos en haut à droite puis recherche des galeries.
Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative. Le parking est du côté opposé de la façade avec ombrière et lattes de corten, n’encombrez pas les ruelles du village au risque de vous fourrer dans un guêpier. La DFCI F60 est étroite, sinueuse et réservée aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.
Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Quand aux façades traditionnelles, elles ne sont que de pierres et de terre » Récemment » liées avec un mortier maigre.
00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille ( Prononcez Foun Bielle ) , la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes.
L’ayant dépassée, vous arrivez à un nœud de pistes. Le panneau DFCI F60 vous flèche la bonne direction, hors balisage jaune.
00:10 Lo Prat dels Eissilhaments, Prat de Justicia est plus vraisemblable.
le Pré des Supplices et sa chapelle : Vous réintégrez les balisages PR et GRP Tour du Fenouillèdes. Pour en savoir plus concernant le lieu dit, allez sur l’article histoire en 1612.
Sinon au croisement pré-cité, le marquage PR vous promène en contournant la tour Farahon par la gauche, avant de rejoindre la chapelle à l’intersection de chemins historiques, par le GRP.
Une carrairasse, voie de transhumances, que vous laisserez au prochain virage. C’était aussi la traverse de Sournia. Toujours praticable. Une rando facile de 1h15 aller – retour.
Remarquez dans les buis, un pavement usé, romain selon la mémoire locale, c’est un raccordement à la route Carcassonne – Elne ci-dessous.
Perspective sur la » Frontière » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or, lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV. Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci-dessus.
Restez sur la piste bitumée – GRP qui grimpe en lacets jusqu’à un premier col, en surplombant un vallon verdoyant.
Point de vue sur d’innombrables cabanes encastrées dans les murs.
00:20 Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.
Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses. Vous en saurez d’avantage à l’appui de la fiche Toponymes.
Oratoire sommital du Calmeill PC 781 m, plus exactement une croix de mission . Un nom de lieu dit fort approprié. Il s’applique à une hauteur avec des rochers ou à la végétation rase ( ‘la Calm à Font Romeu, Calmeilles dans les Aspres , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly ) . Autres sens en pages toponymes. Voir en 1638 sur Fenouillèdes.fr ou à cette même date à l’article Histoire de ce site .
Vous avez atteint le GR 36 au balisage blanc et rouge, tracé à cet endroit sur la route moyenâgeuse et vraisemblablement romaine Carcassonne – Limoux – Rennes – Col St Louis – Prades – Thuir – Elne.
Oratoire et table d’orientation sur le mamelon du Calmeill derrière vous. Question panorama, vous n’en êtes que au hors d’oeuvre.
Il vous reste à suivre le GRP – GR 36 dans le sens de la montée.
00:25 Virage en épingle avec côté extérieur une citerne DFCI embroussaillée.
Deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
Aux alentours, à l’identique du Calmeill, concentration de blocs erratiques et de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles ( > Album ) imbriquées laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules géologiques peuvent être agencées en rangs parallèles et revêtir toute la roche. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres.
00:35 Vous êtes sur un petit plateau, le Plan de la Cour.
Vous pouvez admirer deux autres cabanes mais de 15 m² environ chacune en surface utile. Différentes par leur agencement. Celle au bord du chemin est aux 3/4 creusée dans le sol.
Pour en savoir plus allez sur l’article cabanes de ce site et sur fenouilledes.fr/cabanes du fenouillèdes
00:38 Au passage canadien vous quittez le bitume et le balisage jaune du sentier d’Emilie. Poursuivez tout droit sur le GR 36.
Ces barrières qui se rencontrent dans tous les pacages des Pyrénées au Massif Central, ont été inventées à Sournia par la métallerie Bénezis. Les mains courantes, rampes en fer forgé et gardes corps qui embellissent les rues de Prats sont de la même origine.
Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez de préférence en février – mars ou en septembre – octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus savoureuse et tendre que la gasconne pure et c’est livré chez vous fenouilledes.com/pratsdesournia.php?stativ4/vie-locale. marc.deulofeu @ orange.fr
Elevage Deulofeu – Nieto
00:48 La Pelade haute ( Pelado ) Col, nouveau passage canadien. Suivez la piste après cet obstacle pour troupeaux.
00:53 Panneau forêt communale de Le Vivier. Quittez la piste au profit du G.R 36 qui monte à gauche en devenant un sentier.
Vous longez de près une ligne de crêtes qui offre un panorama élargi sur le pic du Canigou, le Madres, le Bugarach, la Grande Bleue…
Elevage Tixador : les bovins que vous apercevez sont des Charolais, c’est le seul troupeau de cette race jusqu’à bien au-delà de l’horizon. Si leur viande réputée vous fait saliver, Lien : Tixador La Fargasse, il en ressort que le Vedell catalan et la Rosée des Pyrénées sont couramment nés et élevés en terre occitane du Fenouillèdes.
Les bornes en pierre locale avec des nombres engravés, matérialisent les limites du territoire de Sournia avec celui de chacun des villages limitrophes.
01:00 Col des Quatre camins, les Quatre chemins. PC 963.
En catalan comme en languedocien, le premier étant d’émanation dominante de langue d’Oc, on prononce le N muet comme Sournia pour Sornian, Sornhian.
Au portillon en fer prenez à droite entre les marquages ONF, chiffres bleus sur fond blanc, 6 et 8 sur les troncs des pins sylvestre. Le G.R 36 traverse la DFCI F60 et vous aussi.
A quelques mètres sous cette dernière et principalement sur vôtre droite, une cathédrale de verdure dont les colonnes s’élevant à plus de 30 m sont des hêtres aux troncs oscillant autour de 6 m de circonférence, photos sur la fiche rando. SECURITE Prenez en considération qu’ils ne sont pas entretenus et vieillissants. Des chutes de branches sont à craindre, sans que le vent ne soit particulièrement fort.
Erythronium dens – canis / Erythrone / Canident ( Oc ) 10 à 15 cm de haut en mars.
01:24 PC 694 Les Moles ( Les meules )* : Le GR rencontre la DFCI F48. Devant vous dans le ravin l’une des sources saisonnières de la Colobrière à prononcer Couloubrière, çà vient de couleuvre mais elles aussi ont déserté ces lieux. * L’article peut aussi bien être initié par une confusion avec le patronyme Moles.
On oublie le GR 36 pour aller à l’opposé vers un groupe de cortals.
01:38 Sur une crête avec des cèdres de l’Atlas, on optera pour la DFCI F48 bis en contournant cette plantation.
01:55 Après une descente prononcée on arrive à une croix des Rogations. Se diriger à gauche.
Crotz dels Rogasons, Langue d’Oc oblige. Ces croix étaient fin avril – mai le but de processions consacrées au bon devenir des cultures et à la protection des troupeaux.
02:00 Vira
Eglise Ste Croix, reconstruite au 16è. Un bel exemple de persévérance car à l’époque entre les Espagnols, les huguenots et le reste il ne devait pas faire bon vivre dans le secteur.
Fontaine des Verriers : Chose curieuse sachant que les anciens comme la carte IGN la situent près du pont éponyme au PC 782 où nous n’avons jamais vu de fontaine au sens strict du terme.
Les escaliers permettent d’accéder à la route départementale 9D.
02:07 PC 663 Plan d’eau de Vira :
Plage dallée, aire de pique-nique. Baignade réservée aux sangliers. Une épaisse couche de vase est laissée à leur attention.
A quelques pas en restant sur la route, le départ du sentier botanique.
Une boucle de 450 m idéale pour une initiation. Quelques genres sont incongrus, tels l’érable negundo ou le micocoulier. Par contre un broussin qui en impose sur un chêne rouvre est sans commentaire. Donc il s’agit d’une excroissance enrobant le tronc ou les charpentières. Le Tallandier est évasif sur les origines exactes : Bactériose, gélivure, piqûre d’insecte, plaie ? De magnifiques spécimens de la forêt de Le Vivier vous attendent sur l’album photo. Cela étant, l’extraordinaire richesse de la flore mériterait des réalisations plus exhaustives. Combinaisons de biotopes, de climats, de sols à différents étages.
Vous souhaitez abréger cette sortie. Profitez de l’occasion qui se présente. Voir plus loin à la lettre C. Sachez que c’est vraiment dommage au regard de ce que vous allez manquer. Dans le cas contraire revenus à la main courante, poursuivez en montant sur la route.
Au col on s’enfonce dans la forêt de Boucheville, un espace NATURA 2000 à titre floristique, ornithologique et biotope du desman.
02:34 PC 782 le Pont des Verriers sur la rivière de Boucheville.
Aire de pique nique.
Au pontet engagez vous sur la DFCI F10 en rive gauche.
Cémoi c’est là : Le bach, le versant nord si vous préférez, était occupé par le parc à cervidés de Cantaloup, le chocolatier de Perpignan. On murmure que ce fut une contribution à la réintroduction fortuite du chevreuil.
Depuis Vira vous êtes à la même altitude que lors que la première demi-heure. Comparez les différences de végétation. Cette vallée est sous dominante océanique. A Prats le climat méditerranéen prévaut.
Vous avez une envie de très grands sapins comme nulle par ailleurs, reportez en A ci-dessous. Autrement direction Roquebrune.
02:42 PC 846 Maison forestière de Roquebrune :
Aire de pique-nique, cascade au confluent. Bien réfléchi la sapinière naturelle vous tente sérieusement, il en est encore temps. Voyez en B plus loin. A défaut prolongez sur la DFCI.
Nôtre progression est agrémentée de ruisselets qui jalonnent la corniche.
Généreuse source permanente dans le lit d’un ruisseau, juste sous la piste à 10 mn en amont de la maison forestière.
Plongées visuelles splendides sur Roquebrune, les Verriers, le Bugarach triomphant , le mont Olympe de la contrée .
C’est ici : La plante vivace en photo d’en – tête, Ononis rotundifolia / Bugrane à feuille ronde. A protéger, en dépit de sa prolifération le long de la piste, stations de montagne comptées sur une main entre les départements 11 et 66. Statut déterminante LCUICN.
03:22 Au croisement en sortant de Boucheville retrouvailles avec la DFCI F60. Suivez la dans les reboisements.
03:26 Jonction avec la DFCI F48. Continuez sur la F60 en prenant de l’altitude.
Une fourmilière en sursis. Il devient difficile d’en voir.
03:36 Quatre Camins : Pour revenir à Prats, vous complétez vos découvertes en reprenant l’itinéraire aller. A défaut il vous est suggéré d’étudier la possibilité offerte ci-dessous en D.
Hêtraie de Le Vivier à la feuillaison.
Variantes
A. Prolongation
2:34Le Pont des Verriers : Prolongez sur la départementale 9D, rebaptisée DFCI F40. Elle vous accompagne au rond point de Gastepa sous les ombrages de la hêtraie sapinière.
Tout en étant défigurée ( Avec aspects positifs ) par l’industrie du bois, elle paraîtra très belle à qui ne l’a pas connue avant.
3:10 PC 1020, Rond point de Gastepa.
3:14Maison forestière de Gastepa :
Aires de pique-nique, fontaines.
Destination Prats en réintégrant le TDF direction Est, vers la Font del Colomb et beaucoup de points d’intérêt. Aidez vous de l’article forêt royale de Boucheville.
Environs de Gastepa.
B. Prolongation
2:42Maison forestière de Roquebrune : Sur son parking, un sentier oublié, balisé en jaune, vous permet d’atteindre la route de Gastepa en quatre minutes. Attention dans un premier temps vous avancez dans un ravinement légèrement prononcé. Puis le sentier s’échappe sur vôtre droite. Si vous êtes sportif vous pouvez poursuivre dans le ravin.
3:10 Rond point de Gastepa.
C. Raccourci
2:07 PC 663 plan d’eau de Vira : A l’arrivée d’eau prenez la DFCI F40 TER qui flirte avec la rive droite du Rèc de Vira et remontez la vallée sans vous éloigner du cours d’eau. Vous réduisez le parcours de 55 minutes.
Chez les initiés en langue d’oc, un rèc désigne un ruisseau.
2:18 La piste s’éloigne du rèc et un bornage vous signale que vous êtes en lisière d’une forêt domaniale, la forêt royale de Boucheville.
2:20 La Ginévrouse : au croisement ne pas quitter la F40 ter.
Ginévrouse dérive du languedocien Genibrièra, le genièvre ou genevrier commun. Une ginévrouse est une lande à genevriers. Ce petit résineux indique quand il prolifère un retour du pâturage naturel à la forêt. Il marque dans ce biotope le premier stade régressif comme la callune, le ciste argentis, la fougère aigle…
2:26 Intersection de DFCI peu en amont du PC 829 et d’un cortal ruiné et non une cabane. Choisir la DFCI F48 ter par la droite. A la bifurcation suivante vous ignorerez la piste secondaire qui descend sur vôtre gauche.
La forêt de Vira cède la place à celle de Le Vivier. Déduction faite d’une propagation continue depuis la 1ère guerre mondiale, ce boisement appartenait à une dynastie de grands seigneurs, les Du Vivier. Jusqu’à la crise financière de Law toutes les forêts du Fenouillèdes étaient à eux. Abstraction faite de celles du roi de France. Ces nobles sont plus connus pour leurs titres ecclésiastiques et militaires.
2:30 Nous revoilà à la DFCI F60, vous êtes au point de passage 3:26 ci-dessus.
D.
0:48Sur ce descriptif = 1:15 sur l’article hêtres remarquables. Deux solutions jumelles en temps impliqué. Pour diversifier de l’aller, enfoncez vous entre les pins sur un tronçon du Sentier d’Emilie le Chemin du Fagas. Il vous dirige en 7 mn à un totem directionnel du Sentier Tour des Cabanes. Sentier à suivre en négligeant les pistes que vous laisserez à main droite. A quelques dizaines de mètres du totem 916 m, après avoir franchi le passage canadien et longé la clôture jusqu’au cinquième piquet vous devrez tourner d’équerre à gauche, repérer un panneau Sentier Tour des Cabanes 3.5 km, sis sur la bascule maritime du replat. Fléchage à suivre à contre sens. Prats est à 40 mn ou 4 km. Cabane en pierre sèche supérieure à 30 m² non loin de là. Cliquez sur l’article Tour des Cabanes.
Ce plan prolonge la balade PR Tour des cabanes. Il est à juxtaposer avec celui relatif à cette dernière ainsi que à la carte de randonnée IGN 2348 ET Prades.
Temps de marche : Ils vous sont proposés à titre indicatif. Cela est fonction avant tout de vôtre condition physique.
Ils s’entendent hors découverte du milieu ou du patrimoine bâti.
Randonneurs occasionnels, promenades digestives, balades en famille avec des bambins , doublez les indications horaires.
Praticabilité des sentiers vérifiée en octobre 2022.
10 / 2022 : Couleurs GRP Tour du Fenouillèdes toujours absentes en amont du Plan de Las Forques = Col NO Calmeil à la base des branches du U décrit par la piste . Itinéraire commun avec le GR 36 lequel est bien matérialisé. Mais à l’orée de la forêt ( Soit le second pont canadien ) ces deux sentiers se séparent et le GRP Tour du Fenouillèdes reste on ne peut plus discret. Solution, oubliez la DFCI F60 en suivant la crête et sa clôture pastorale direction Est – Ouest en limite d’un reboisement de pins, si vous souhaitez rester sur le GRP.
Préparation & Précaution : Afin que la balade ne tourne pas en marche forcée du bagnard.
Quelle que soit la saison il est préférable de démarrer en début de matinée. Le temps change souvent l’après-midi. L’été il fait très chaud dès 8 h.
La soif et une alimentation déficiente en sucres lents provoquent chacun une fatigue prématurée. Le second décuple le risque de chutes. Pensez à organiser une journée frites, pâtes, riz, fruits secs, légumes secs, la veille de l’escapade.
Privilégiez plutôt le petit déjeuner avant de partir. Ce qui permet de ne pas se charger bêtement si le périple n’excède pas 4 à 5 heures. Consultez en fin d’article le lien Randonnez malin.com
Il vous est inconcevable de vous aventurer sans une armoire alimentaire sur le dos ! Ne jamais déjeuner avant les principales pentes à gravir. Pour les mêmes raisons que ci-dessus.
N’amalgamez pas randonnée active avec pique-nique. Ce n’est pas conciliable, sauf à conclure par le second.
En choisissant des chaussettes spéciales randonnée, finies les ampoules. Et vive la marche au quotidien.
Bannissez les chaussures basses. Un accompagnateur sérieux refuserait vôtre participation. Les chevilles doivent être protégées.
Regardez où vous posez les pieds, fusse sur une piste.Hêtraie sapinière de Gastepa en forêt de Boucheville 2018.
Regardez où vous posez les pieds, surtout comme ici immobile sur une piste. La présence de couleuvre ou de vipère annonce l’orage.
Environnement :
Gardez vous de piétiner les toits des cabanes en pierre sèche, même recouverts de terre. Au risque de passer au travers.
PREVOIR UN PLAN B si vous aviez prévu de vous balader dans la futaie alors que la météo annonce des rafales de tramontane à 70 – 80 km/h à Perpignan, en altitude elles seront plus fortes. C’est impressionnant, une branche qui tombe de 10 m en se fichant dans le substrat à vos côtés ! Le risque est moindre dans le maquis.
En saison de sécheresse le milieu est très facilement inflammable. Il est préférable de ne pas fumer. Sinon sécurisez soigneusement vos mégots.
De juillet à octobre, les sources peuvent être taries. Il sera prudent de faire provision d’eau avant vôtre départ.
Ne vous isolez jamais du groupe, fusse en prévenant quiconque.
Par temps humide la roche est souvent aussi glissante que si recouverte d’une gangue de glace. Le risque de chute est tel que des communes interdisent l’accès dans ces circonstances en terrain escarpé. Porter des chaussures de rando achetées la veille ne vous évitera pas totalement de partir en savonnette.
Les cabanes sont très appréciées des chiroptères, pénétrez y discrètement, ne les dérangez surtout pas, tenez vôtre chien. Réveiller une chauvesouris hibernante ( Toussaint à mars – avril ) revêt une très forte probabilité de signer son arrêt de mort, Hibernation chauvesouris et Cycle biologique chauve – souris.
Bovins : distance minimale de sécurité 30 m. Méfiez vous des taureaux même avec un écart très supérieur à celui qui précède.
Si vous passez entre la vache et son veau … Vous serez dissuadé de récidiver, dans la mesure ou vous en aurez réchappé. Par ailleurs elles ont inventé la mutualisation, la mère ne sera pas seule à s’occuper de vous.
Il serait pour le moins stupide de ne pas refermer les barrières et les portillons des éleveurs.
Chasse :
Itinéraires vivement déconseillés en périodes de battues au gros gibier, en général le seul loisir des ruraux. Dates exactes variables selon les années. Journées à éviter absolument : mercredi, samedi, dimanche et jours féries.
Tout pour vous éviter de vous retrouver bêtement au milieu d’une battue au sanglier. Tir à balles, portée 2000 m. De juin à septembre faites plusieurs recherches des arrêtés préfectoraux d’ouvertureclôture-de-la-chasse., par exemple ouverture sanglier 66 + année en cours. Aussi les pages rando. du site de la communauté de communes Agly-Fenouillèdes.
Conseils & Astuces :
Vous êtes en passe de décrocher car vous n’en pouvez plus. Mais vous en voulez encore, ayant un objectif à atteindre, ma solution :
Déconnectez vôtre esprit de la difficulté en vous obligeant à basculer vôtre discussion ou votre pensée sur tout autre sujet, en procédant mentalement à un calcul compliqué ou à une énumération de 15 à 20 mots par ordre alphabétique… Bref comptez les moutons ! Au bout du compte vous vous surprendrez.
Vous devez pouvoir causer toute en avançant. A défaut pausez vous pour reprendre votre souffle mais pas plus que nécessaire, il s’agit d’anticiper sur un refroidissement musculaire qui vous amènerait à retenir une image négative de la suite.
La marche au pas du promeneur n’apporte rien en matière de santé. Il faut rechercher l’effort. C’est alors un des sports les plus bénéfiques ex – aequo avec la course en montagne, le cyclisme et la natation.
Vous n’avez pas pu crapahuter depuis trois ou quatre semaines et vous craignez d’avoir trop perdu physiquement pour la sortie de dimanche prochain. Mieux qu’un dopage ! Essayez de vous libérer l’avant veille pour une marche sportive de 1 h.
Le Fitness: Plus pratique en fin de journée, particulièrement le rameur qui mobilise 80% de vos muscles. Sauf à passer sa vie dans un bureau, des séances de 30′ à 45′ renouvelées trois fois hebdomadairement » Suffisent » ou 20 minutes tous les jours. Choisissez un modèle pliant afin de ne pas vous encombrer.
En contradiction avec l’Assurance Maladie. Vous traînez un léger mal de dos, cela ne vous empêchera pas mais les lendemains n’en seront que plus pénibles … Abstenez vous de toute marche sportive.
Ouvrez l’œil pour ne pas marcher idiot, vous êtes vraiment nombreux à foncer tête baissée. Du coup vous ne voyez rien, même La cabane de 10 m de long au bord du chemin. Si en Fenouillèdes, une région aux patrimoines naturels et historiques fabuleux , vous déclarez à tel endroit il n’y a rien à voir, c’est la plupart du temps l’aveu que vous n’avez pas su observer.
Arrêtés :
Arrêté préfectoral : Pistes interdites à tout véhicule à moteur du 1er juillet au 15 septembre, sauf aux ayants droit. Comme partout ailleurs dans les Pyrénées Orientales en période de risque majeur d’incendie. 04.68.38.12.15.
Arrêté ministériel : En période de nidifications, du 01 avril au 30 juin il est interdit de promener dans les bois et les forêts des chiens non tenus en laisse en dehors des chemins. Infraction passible d’une amende de 750 €.
Documentations :
Voir rubriques-jointes pour GR et PR attenants
Carte IGN 2348 ET Prades St Paul de Fenouillet
Guide les Sentiers d’Emilie en Fenouillèdes, chemin du fagas