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HISTOIRE de Prats de Sournia avant 1800

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Apport le plus récent le 10 07 24 / Date 1367.

ANIMATIONS, EXPO, SPECTACLES, VISITES cliquez sur ACTU DU BALCON.

SORTIE PAYSAGE Séances de rattrapage pour les lève tard : 26 juillet 19 h à 20 h 30,

12 août.

 

Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

  • PATRONYMES PRATOIS et PERSONNALITES liées à Prats et limitrophes, consultez la page dédiée. Vous trouverez d’autres grands noms épars ci après.
  • Pour connaître le contexte historique correspondant à chaque événement, consultez Fenouilledes.fr
  • Les migrations de population depuis le XIV è. siècle : Aux dates 1651 et 1737 puis la page DEMOGRAPHIE.
  • Prats est à un carrefour de chemins, en ne retenant que les 3 principaux : A 1 km orthodromique de la route romaine Carcassonne – Elne, l’ex Castrum Helenae. Sur une carrairasse ou carreirasse ( Carrerasse en catalan ), un chemin probablement plus ancien , le terme désignant un itinéraire de transhumance. Une légende locale le fait exister déjà au III è. siècle. Enfin une route Narbonne – Tuchan – Estagel – Prades donc France – Aragon suit le cours de la Désix.
  • SITE HISTOIRE DU FENOUILLEDES depuis le paléolithique.
  • SITE PARTENAIRE Commune de Prats – Association Tour et Patrimoine.
  • ANERIES au détriment du Fenouillèdes Et encore une ! Cette pastille se veut éveiller vôtre perspicacité quand aux problèmes de fiabilité de nos historiens régionalistes sous influence de sources, les unes frelatées, les autres fantaisistes ou recherches expéditives et assimilables et vous permettre de dégager les enseignements qui émanent de l’ensemble de ces récurrences farfelues lesquelles ne sont ni cantonnées à cet article, ni à Prats. Pensez y en présence de toute affirmation venant d’ écrivains, surtout catalans dont quelques uns ne sont passés que trop brièvement par le Fenolhedés. Dans le 66 les militants catalanistes plus ou moins avoués, les associations culturelles importatrices de soit disant traditions d’ici , à la relation partisane de la Culture et de l’Histoire sont plus nombreux et actifs que les véritables historiens impartiaux.

4500 à – 2500 : Au temps des cromlechs et tumulus. Les éléments antérieurs aux romains sont sur Accueil Balcon du Fenouillèdes. Nous osons avancer l’exclusivité que du haut du Balcon du Fenouillèdes 6000 à 6500 ans vous contemplent.

672 : Wamba roi Wisigothique de Tolède prend Clausura Sordonia* l’année de son couronnement. En se rendant à Narbonne dans le cadre d’une expédition contre le duc Paul de Septimanie qui avait fait sécession. Il s’était fait sacrer roi, en profitant d’une mission confiée par son suzerain pour le trahir. Clausura Sordonia pourrait être Sournia ?

* Sordonia de Sordons, peuplade du littoral, rivesaltais, Agly inférieur au cours du premier millénaire avant J-C. A nôtre humble avis à Sournia c’étaient plutôt les Consoranis.

Consoranis date 77 apr. JC.

D’autres villages que Sournia sont suggérés, tels que Les Cluses, Céret, l’oppidum de Salvaterra à Opoul, vers 680  Julien évêque de Tolède  y situe Sordonia dans ses écrits basés sur la foi de témoignages. Toutefois les sondages archéologiques de 2001 n’ont rien révélé d’une occupation correspondante à l’Antiquité Tardive pas plus que d’époque protohistorique. Toujours en se référant au manuscrit du métropolitain de Tolède mais à propos de Les Cluses, Jean Marie Cassagne dans Les noms de lieux des Pyrénées – Orientales : Castrum quod vocatur Clausuras soit Le château qu’on appelle Clausuras.

Il existe de nombreux récits plus ou moins ressemblants. En voici un échantillonnage :

  • Wamba lance trois corps d’armée à l’assaut de Llivia en Cerdagne, de Collioure sur le littoral, des Cluses enfin. La triple offensive permet à Wamba de s’emparer du duc Paul, réfugié à Nîmes dans les arènes. Ce noble hispano-romain avait soulevé le nord est du royaume goth… Raymond Sala.
  • Wamba occupe la Clausura Sordonia (Opoul ?) au cours de son expédition victorieuse contre Paul, duc de Septimanie. Paul avait été proclamé roi par Ranosind duc de Tarragone. C’était une sécession face au royaume Wisigoth installé à Tolède… Gérard Bile
  • André Carol dans un récit très documenté dont nous produisons un modeste condensé, ajoute que les trois colonnes de Wamba se sont regroupées vers Elne ou Château – Roussillon. Ensuite son armée s’est dirigée sur Narbonne, conquise par son pair dissident, avec l’appui des rebelles qu’il devait combattre, avant de s’y faire sacrer roi par l’archevêque. Mais Paul s’était enfuit à Nîmes…

700 – VIII è. siècle : Incursions berbères, les auteurs affirment que les mauresques n’ont pas pénétré en Fenouillèdes. Mais monsieur Paul Marcerou connu et apprécié de tous pour son savoir historique local, racontait que deux seigneurs aux noms à consonance de cette origine furent impitoyables avec les villageois ?

800 – IX è. siècle : construction des églises préromanes. Caractérisées par leurs arcs outrepassés, évoquant un fer à cheval. Un temps assimilé au style Mozarabe. Asymétrie à gauche de l’abside quadrangulaire par rapport à l’axe de la nef. En allusion à la tête du Christ penchée sur son épaule droite. Sont de cette époque Sainte Félicité de Carthage, Saint Michel de Sournia aux deux églises jumelées, Sainte Eulalie à Le Vivier, Saint Barthélemy de Jonquerolles rattaché à Bélesta, Sant Couat et Sant Cernin autour de Prats.

Ce type d’architecture a été introduit par les Wisigoths puis repris par les musulmans à la faveur de leur conquête de l’Espagne.

Saint Michel : la nef à abside voûtée serait postérieure et le pan de mur contre l’église primitive, un vestige de farahon.

Sainte Félicité située In castellione figure en 1011 sur une bulle de Serge IV, dans les possessions de l’abbaye de Cuxa. In castellione fait vraisemblablement référence au château de Saixa, sous réserve d’un parfum d’incohérence car la première est sise au fond du défilé de la Désix et Saissa à 1 km de là !

934 : Mention de  » Prats en Fenouillet  » dans une charte de donation à l’abbaye de St Martin Lez. Pezilla y est cité comme étant compris dans la juridiction de Prats. .Monclarnilan ? Trilla et Vira auraient appartenu à la dite juridiction. L’olivier et la vigne sont présents.

941 ou 948 : Charte de donation par les époux Adroyer d’une maison de Pezilla à l’abbaye de St Martin Lez. Srces. 934 – 948 Archevêché – Inventaire de 1640 ou Facebook Fenolhedés – Fenouillèdes post 11/06 et 11/11/2020. + Wikipédia Prats, sa référence 3 ne colle pas avec l’exemplaire dont nous disposons.

988 et 989 : Mention de 2 pratoises, respectivement Hispana puis Sovirana, conférence de Renaud Lababie Savy.

989 : Saixa – Saîcha – Saissa Première mention du château dans un acte de donation à l’abbaye de Saint Martin Lys par les nommés Sizibaut et Ermitrud. Aucun vestige n’est parvenu jusqu’à nous. Il devait se situer à l’endroit de l’oratoire en montant de Roquevert par le pont des chèvres non loin de l’église pré – romane Saint Félicité de Carthage. Sinon un lieu dit Catla, en catalan Catlla = château, à environ 1km au nord à l’extrémité opposée de l’à-pic. La forme occitane avec un L unique synonyme de Calha, n’a en elle même aucun intérêt ici. Elle s’applique à la caille, à défaut à la truie.

D’ après A. de Pous les Saîcha apparaissent dès 1240 en Aragon, actuel Conflent, principalement à Paracols et à Fuilla, c’est à dire en pleine tourmente des faidits, les chevaliers hérétiques spoliés par la croisade des barons du nord.  Ce toponyme cacherait il un Saixas ? Ce dernier s’approche de la forme médiévale de Saissac, Pierre V de Fenouillet et de Saissac célèbre notamment pour avoir été exhumé par l’Inquisition en 1262.

Version R. Tréton, ceux de Paracols et de Fuilla ne sont pas de Saîcha mais De Saissac.

Vers les IX – X è. siècles : Les sites suivants affirment que Prats avec Rabouillet et Trévillach étaient en ce temps là des dépendances de Sournia, sans apporter les références tant attendues et c’est dommage. Que faut -il en déduire, réalité historique ou raisonnement circonscrit à la portée de tel clocher? D’autant que André Carol historien de Sournia et ses confrères les plus pointus en la matière sont muets sur ce sujet. Des assertions analogues relatives aux 14 et 16 è. siècles sont démontées dans les pages correspondantes de Fenouillèdes.fr, Chronologie historique.

1000- XI è. : Fondation des castras.

La forteresse de Prats au XII – XIII è. siècle, + vidéo de 36′.

1137 Sant Cernin ? : Alleu de Saint Cernau cédé en 1137/ titre Etablissements des templiers … par Bernard Berenger vicomte de Terrasiis pour être enseveli au Mas Deu ? A priori le même donateur que celui de Prugnanes le 03 10 1136.

13 août 1140 : Guillaume de Rabouillet et Pierre de Rabouillet sont co – seigneurs de Rabouillet, de Pézilla et de Prats. Ils donnent au Temple des terres au territoire de Pézilla et en reçoivent à titre de viager le moulin de Cintos N° 212 * situé au même territoire. templiers.net 212, 240, 401.

* Cintos c’est El Mouli à Pezilla, Cinta est une graphie incorrecte.

03 juillet 1141 : Udalgar II vicomte du Fenouillèdes donne une forêt à la milice du Temple. Différents seigneurs étaient témoins dont Raymundi de Pratis. Autres donations aux Templiers, parmi lesquelles le bois de Matapenista* à Arsa, l’année suivante ( 29 06 ), en présence de ces personnages, en échange de un mulet, une vigne et du domaine de Gaubert de Prugnanes.

Recueil des chartes de la maison du temple du Mas Déu Vol. 1, thèse de Rodrigue Tréton. Pressillas figure à la page XXIV.

A Prats un lieu dit les Commandeurs titille la curiosité. Y aurait il un lien avec ceux de Centernach  » St Arnac  » ou plus logiquement de la  » préceptorie  » de Corbons.  » Corbous  » alias Ste Marie de Porva en 1141 date à la quelle il fut acheté par le temple. Le Cartulaire Général du Temple du marquis d’Albon et de E.G. Léonard édité en 1912 parle de commandeurs à propos de Corbos. Une  » préceptorie  » est une succursale de commanderie, ici celle du Mas Déu.

G.Gavignaud Fontaine cite Prats, dans une énumération de bornes avec la croix templière. Cela nous a été confirmé par une autre source autorisée cependant selon R. Tréton il doit s’agir d’une croix des Hospitaliers.

Apparaît en fonction des écrits MATAPERUSTA ex cantons de St Paul ou de Latour.

13 juillet 1146 : Arnaud Pierre de Pézilla se voue à l’Ordre du Temple et lui donne ses biens à Pézilla et à Prats en territoire de Douzens. Source : N) 401 Marquis D’Albon. templiers.org.free.fr/chartes

1100 – XII è. siècle : Annie de Pous fait part d’une famille de Prats en :

1142 Raymundi de Pratis, relevé dans le fonds Moreau de la bibliothèque nationale. Ce milites était vassal d’Ulgardar II vicomte de Fenouillet. Le latin Milites est le terme de l’époque pour Chevalier.

1192 Berengarius de Pratis, d’après le liber feudorum major, cartulaire royal des archives de la couronne d’Aragon, Barcelone 1947.

Et encore une !

Annie de Pous les présente sous leur forme mixte occitane et catalane Berenger et Ramon de Pratis, problème le catalan n’existait pas à l’époque sinon dans ses préfigurations. En outre elle appartient à la mouvance identitaire des écrivains français falsificateurs en catalan avec J.Abelanet, J. Becat, R. Gual, P. Ponsich, Louis Bassedes alias Lluis Basseda, Henri Guiter alias Enric Guiter, R. Vinas et d’autres. Plusieurs ont la double casquette de militant catalaniste, en conséquence leur impartialité est laissée à vôtre appréciation que ce soit en matière de relation d’histoire du Roussillon ou du Languedoc.

01/1178 : Pierre de Domanova époux d’Ermessenda de Millas  familier de la cour d’Alfons II , généreux donateur à l’ordre du temple de Jérusalem en 1157 – 1158, seigneur de Centernach, complète ses dons depuis Tautavel avec ses alleux et territoires de Prats, Pézilla et Pressillas , ses armes et son cheval, sinon à défaut sa meilleure mule. Charte de Fontfroide extraite du Recueil des chartes du Mas Déu, thèse de Rodrigue Tréton, page XXIV du lien à la date 1141.

11/05/1258 Traité de Corbeil : Scelle l’appartenance définitive du Fenouillèdes à la France mais la frontière est fixée sur les crêtes sud de Campoussy – Rabouillet. Pour en savoir plus fenouilledes.fr même date.

1261/1277 : Pere de Llupia commandeur de Corbons. D’après R. Tréton c’est le dernier connu  des filiales du temple en Fenouillèdes. Le 23/11/1277 il est promu procureur et syndic du Mas Déu.

Tout sur les Castras, Villa, Manse, Corbos et Centernach … par Laure Verdon , agrégée d’histoire.

1334 : Des Pesillà* au village disparu de Sequere. Ce qui en fait par sa constance, un des plus anciens patronymes des environs.

* Selon la graphie d’Ille et d’Ailleurs n° 10.

1367 : 12 feux d’après A. Bayrou.

1371 : N. Raymonde de Donnadieu seigneuresse de Prats. Les De Peyrepertuse étaient implantés à Trévillach en 1335 avec Seguier fils de Guillaume, Cucugnan, Fontcouverte, Perles, Soulatge depuis 1345, en 1371 au Castel Vièlh de Sournia, Thile, avec Guilhèm de Peyrepertuse baron de Rabouillet, la désignation  » La baronnie  » apparaît en 1369. Prats aurait appartenu à ce dernier, père de Bernard Bérenger. Biographies Capeille page 459 et suivantes. Si ce lien venait à être empêché allez sur la Page d’accueil des Biographies à la lettre P ( Pa à Per ).

1371 Serment en occitan + traduction, facebook fenolhedés – fenouillèdes ou facebook.com/fenouilledes/?locale=fr_FR, Michel Grosselle, 02/01/2021. Révèle d’autres lieux et fiefs de Guilhèm de Peyrapertusa, en respectant sa graphie.

Guillaume qui réside en terre catalane n’a pas pu prêter hommage au roi de France, cependant il ne sera pas inquiété sur décision du sénéchal… Synthèse n° 10 D’Ille et d’Ailleurs.

Le Castel Vièlh pourrait correspondre à l’actuel Castélàs, cette dernière désignation indiquerait selon A. de Pous des fortifications très anciennes.

1379 : Mention du moulin de Ste Marie à Roquevert et d’un sentier qui va à Sournia en traversant la  » Rectorie  » de Sté Félicité. D’Ille et d’Ailleurs n° 10.

1396-1410 : Bernard Bérenger de Peyrepertuse, fils de Guillaume, est seigneur de Rabouillet, Prats, Roquevert, Séquere, Trévillach. Huissier d’armes à la cour du roi Martin d’Aragon . Marié à Constancia de Perellos (Perillos) vers 1401, laquelle se déclare veuve en 1413. De cette union ils eurent Guilhem seigneur de Rabouillet mort vers 1426, Bernard Beranger, Marguerite, Léonore, Constance. Guilhem reconnaîtra son fief au roi de France. D’après le n° 10 D’Ille et d’Ailleurs, Bernard Bérenger est déjà seigneur en 1363. mediterranees.net/biographies/capeille/

21 décembre 1427 : Hommage rendu à Charles VII au consistoire du château de Carcassonne par N (noble) Bernard de Peyrepertuse frère et héritier de noble Guillaume de Peyrepertuse, chevalier mort à la guerre contre les anglais, baron de Rabouillet, est seigneur de Prades (Prats ?), Trillan, Perles, Saquiéres, Roquevert, Cucunham (Cucugnan ?), Conosoli (Counouzouls ?), Cursole, Solagio (Soulatge). Avec Albert Bayrou Bernard devient Bertrand.

1480 : Guillaume de Peyrepertuse, marié à Antoinette, est seigneur de Rabouillet, probable fils de Bernard.

Carte baronnie transfrontalière de Joch – Rabouillet.

1503 : Gaston de Peyrepertuse est seigneur de Saint Paul et de Prats d’après A.Bayrou. L. Fedié le représente comme étant un des plus grands personnages de la province, il est seigneur de Rabouillet, Trilla et Prats. René Quehen remplace Prats par Prades, dans le pays de Fenouillèdes. Il ajoute qu’il fut accusé d’avoir favorisé l’armée de Ferdinand en la fournissant en blé et autres vivres.

Albert Bayrou dans le même ouvrage Fenouillèdes – Diocèse d’Alet ajoute : N. François de Peyrepertuse sans préciser son titre pour Prats, Roquefort, Saquiére (Sequére ?), Trévillac.

Gaston de Peyrepertuse est né de Bruyères de Chalabre, Pierre de Voisins offrit Chalabre à Pons de Bruyères vers 1450. Issu du mariage de Constance de Peyrepertuse fille de Guillem ci-dessous avec Roger de Bruyères en 1452. Gaston un des fils de Constance eut à relever le patronyme de Peyrepertuse, la lignée s’étant éteinte avec son grand père Bernard qui avait eu deux filles, Constance et Jeanne. C’est Guillem fils de Bernard qui désigna Gaston pour être son héritier.

D’après son dénombrement de 1503, N. François de Peyrepertuse un des enfants de Gaston de Peyrepertuse est seigneur de Rabouillet, Roquefort*, Roquevert, Séquére, Trevillach et Prats. Fontcouverte constitue alors une sorte d’enclave tenue par la maison De Mage. En réalité François étant enfant, c’est son oncle de Bruyères qui dénombra par procuration.

* Roquefort en Roquefortés, plateau dominé par le Pic de Madres.

06/11/1510 : Mariage à Sournia, voir à la date 1656.

17 septembre 1537 : Les espagnols rasent Sournia entre autres villages du Fenouillèdes et du Pays de Sault.

1558 : François de Peyrepertuse de la baronnie de Rabouillet est seigneur de : Soulatge, Roquevert, Sesquières, Trévillac, Connoset, Cucugnan, Treillac.

Mention du château de Prats : Consultez l’article Tour à signaux.

1590  Il y en avait déjà à Prats :  Jean Sibieude né en 1590 marié à Anne Jouliane 1590 Prats – 1680 Prats, Jeanne Fabresse mariée à Antoine Pons. Vraisemblablement entre autres noms toujours d’actualité à la charnière des 2 è. et 3 è. millénaires.

Le suffixe ane est un occitanisme à interpréter ici par : Fille de Joulia.

27 septembre 1594 : Le mailhol de Mòssen Perillou (  Perilhou, Perillos? ), Bernard Péricon dans Fenouillèdes n° 23. Le languedocien mailhol désigne une jeune vigne greffée, qui n’a pas encore été vendangée. Mòssen est aragonais et catalan, il correspond à père au sens religieux. Il faut là faire référence à Bernard Caillens : Terme d’origine médiévale avec lequel on citait les chevaliers d’abord puis les personnes honorables. C’est en quelque sorte l’équivalent de messire. Ici il s’agit d’un prêtre, de la vigne du curé.

Sibieude ( Sebieude ) Guillaume : Le baile, représente le seigneur, juge seigneurial selon l’Alibert, éventuellement le fermier de ses terres. La charge n’est pas héréditaire mais souvent le fait de familles ayant atteint un bon niveau d’instruction et vraisemblablement aisées, d’ailleurs un de ses membres fait jaser depuis 1770 Gazette de Triniach. Prise de fonction après avoir prêté serment devant le juge local. Ses attributions principales :

  • Les délits de dépaissance et le droit de pignorer, soit la saisie du troupeau en cause.
  • Vols, coupes de bois illégales, répression du braconnier, veille au respect des criées de justice…

Sibieude ( Cebieude ) Luc et Lauzière Jean : Les consuls ou capitouls. Parenthèses = Graphies du XVI è.

Le mandat du 1er consul et de son adjoint durait un an reconductible car cette charge entre deux feux n’était pas faite pour attirer les candidats. Ce maire façon Ancien Régime se doublait d’un percepteur local, il avait la responsabilité de la fixation de l’assiette et la gestion des biens de la communauté, au XVIII è. siècle il était officier de police. Le premier consul appartenait au premier des trois bras, c’est à dire issu des plus aisés  de la communauté, bourgeois ou riche propriétaire. Le second était choisi chez les métayers des nobles ou des bourgeois Le protocole de l’ élection variait selon l’importance de la paroisse, elle se déroulait en la présence active du baile.

Vous voulez en savoir plus sur quelque sujet que ce soit, des pages de liens sont à votre disposition via fenouillèdes.fr

1596 : Deux analyses contradictoires d’érudits locaux de la fin du XIX è.

Version Louis Fédié, Conseiller Général de l’Aude : Henri IV donne la seigneurie de Rabouillet, Trilla, Prats à P. du Vivier capitaine commandant de Puilaurens qui sous les ordres du duc de Joyeuse avait remis ce château aux officiers de la couronne. Le nouveau seigneur fit restaurer en partie l’antique château de Rabouillet et en fit un simple manoir.

Version Joseph Armagnac, notaire à Caudiès : Seigneurie de Rabouillet donnée par Henri IV à Henri Montsarrat du Vivier pour l’avoir reprise aux Espagnols.

On considère de nos jours que les De Montesquieu tenaient à cette date (Counouzouls et un partie de St Louis) Trilla depuis 1479. Pour ce dernier accordé par le roi sous prestation de serment, suite au mariage du seigneur de Coustaussa, Antoine de Montesquieu avec Jeanne de Peyrepertuse fille de Bernard en 1458. Ainsi Cucugnan et Soulatge passèrent à son époux. Leur fils François épousa en 1485 Catherine du Vivier. les enfants de Jeanne et de sa soeur Constance s’affrontèrent longtemps en justice pour la seigneurie de Prats et d’autres legs.

1597 : Naissance en la viguerie de Caudiès de Anthoine Capella* dit Lo Vièlh c’est à dire Le Vieux pour être le plus ancien identifié de la lignée des Capela de Prats. Il semblerait que ce furent de nouveaux arrivants ? Mais d’où venaient – ils, de Tholoze ( Homonyme Capitoul au XVII è. ) ou plutôt de Montauban et de Saint Sulpice 82 ? Ce patronyme aux multiples significations occitane, latine, ibérique est présent sur toutes ces aires culturelles, Baléares comprises, à – priori bien avant le Balcon, sinon il est aussi anciennement attaché à Quérigut qu’à Prats **. Auraient- ils réellement un ADN De Gellone et Carloman, ce qui tout en se cantonnant au Fenouillèdes impliquerait déjà de nombreux noms ? genealogie.dalbiez.eu, . Quand à ceux de Quillan ils descendent de Prats. Si elle était validée, l’hypothèse 82 d’après une convergence des prénoms, repousserait leur généalogie au XII è. ou XIII è. siècle.

Des Paysans comme tant d’autres ? Ce qui n’est pas sûr du tout car hormis ce qui précède, les investigations généalogiques de Nany Maury, mettent en évidence que les Capela étaient aux XVII et XVIII è. liés au clergé, à la bourgeoisie de Quillan ( Maleville ), peut – être à une ancienne noblesse ( D’Albiès ), Pierre Capela plus jeune fils d’Anthoine et des descendants seront bailes ou 1 èrs consuls, en 1737 l’un est qualifié de fils de famille. Il va ressortir ci – après qu’elle fut, à plusieurs titres, influente en Fenouillèdes et saura séparer le bon grain de la Révolution. Elle a compté de très gros propriétaires, même en transposant leurs biens au XXI è.

* Avec dans les registres officiels examinés, couvrant la période du XVII è. à nos jours:  Capellia, Capeillia, Capelane, Capeliane, Capella aux XVI – XVII è.  Capeilla, Capelha, Capelia, Cappella, Capellet – Capelet ( Surnoms ), et Capela et sa phonétique Capéla au XVIII è. Variantes chez un même curé et de l’un à l’autre. ** Déjà sur les registres BMS au XVII è. sous la même forme.

Sans quitter cette lignée, la graphie suivante extraite de Généanet:  Capele.   L’ennui avec Généanet est que l’on y trouve de tout, une même personne porte couramment une des formes patronymiques ci – dessus différente d’un généalogiste ( Ou présumé tel …) à l’autre.

Raphel Solère 1610 – 1685, maréchal de forge. Aucune omission sur le prénom.

09 février 1612 : Pierre de Perapertusa fils de François (1591-1624) désigna Gaston d’Aniort seigneur de Caramaing, pour exercer en son nom toute juridiction* dans les lieux de Prats, Rabouillet, Séquére, Trevillach d’après Albert Bayrou. Gaston d’Aniort paraît être issu de la branche Niort de Belesta 66. Seigneurs du dit lieu aux XVIè – XVIIIè siècles. Niort de Sault. Généalogie de Gaston de Niort décédé en 1630 à Sournia .

Simultanément P. de Peyrepertuse était en procès devant le parlement de Toulouse, face à Jean – Pierre de Castera lequel lui avait usurpé, comme ses prédécesseurs **, les droits d’agrier à Séquere en saisissant l’opportunité de l’éloignement  barcelonais de son cher voisin. Le seigneur de Sournia ne tiendra pas compte du verdict et aura affaire au Sénéchal.

Comment se sont comportés, ainsi  » Appâtés « , Henri Montsarrat ou son fils Guillaume les seigneurs de Le Vivier vers 1580 – 1650 ? De plus leurs relations avec Rabouillet – Joch  étaient tout sauf amicales…  D’après BCC ils n’auraient pas manqué de saisir cette opportunité, toujours est – il qu’au siècle suivant les communes de Prata et de Le Vivier s’affronteront dans un procès sur fond de limites territoriales. A priori Le Vivier obtint gain de cause.

* Toute juridiction : Prononcer la justice haute, moyenne et basse. La première pouvant aller jusqu’à la sentence de mort. En Fenouillèdes comme ailleurs la haute justice impliquait des dépenses onéreuses, frais d’emprisonnement, de transport à la viguerie de Caudiès ou auprès du sénéchal à Carcassonne. Quand ce n’était pas jusqu’au parlement de Toulouse.

** Antoine et Louise de Montesquieu.

1615 : Barthelemi Balesta prêtre de Prats. Parrain et recteur de Jeanne de Niort née le 14 octobre à Sournia, demi – sœur à Gaston de Niort.

1638 :

  • … nom Jean – Pierre Sos, parrin Jean Sibiude  baile … Ce terme languedocien désigne le bras droit du seigneur, les traductions bailli, bailly ou la catalane battle sont inappropriées.
  • Assassinat en la maison presbytérale du vicaire Messire Cantegrel. On lui brûla tous ses papiers et sa dépouille fut incinérée au four à chaux de Cabès. L’identité des criminels n’est pas connue ni leurs motivations. L’âne qui transporta ce malheureux fut ferré à l’envers dans le but de tromper les enquêteurs. Peine perdue, cela contribua à retrouver sa sépulture. Ses funérailles sont datées du 24 mars, il repose: –  au cimetière de l’église paroissiale St Félix de Prats et devant la porte d’icelle Mre Jean Cantegrel Pbre et vicaire du dilieu Rouergat de nation…

Il est inexact que ce fut le dernier occupant de la capelanià ( Presbytère en occitan ) et par décision de l’évêché. Une confusion s’est installée dans les esprits d’une population très pieuse. Prats a été effectivement privé de curé. Cependant ce ne fut pas consécutif à cette tragédie mais aux suites de la Révolution Française. Il faudra patienter jusqu’en 1857 pour qu’un desservant s’installe au presbytère, un autre que l’actuel aménagé en 1867.

De nos jours le lieu –  dit du four à chaux, Cabès est devenu Carlès. Y aurait il un lien avec le curé de Sournia en 1743, un nommé Carles, mystère ?

D’après le texte original c’est un cheval qui transporta sa dépouille. Mais le recours à cet animal dans un village des plus pauvre nous paraît douteux.

Ce qui précède est une synthèse de l’ouvrage BCC, cité en page d’accueil.

22/10/1642 Arrêt du parlement de Toulouse du… Sur requête de Messire Antoine de Pujols seigneur de Gères et de Rabouillet contre Messire François de Rupit , marquis de Bournonville , héritier de Dom Antoine de Peyrepertuse, vicomte de Joch, défendeur. Ordonne restitution des biens confisqués au vicomte de Joch pour cause de guerre avec l’Espagne. C’était le sort de la baronnie de Rabouillet à chaque conflit pyrénéen. Nous verrons que plusieurs seigneurs de Rabouillet  » S’étaient abrités  » hors territoire national Français.

Généalogie marquis de Bournonville et de Capres 10 page 12.

1643 – 1723  Jean Solère : Baile. Dates sur la base des documents disponibles le citant en tant que tel et de fait susceptibles d’être élargies. Remarque à transposer aux périodes à venir.

1651 – 1660 : La peste fait des ravages sans précédent sur chaque versant de la Catalogne. Les roussillonnais sont  » En voie de disparition « , il n’en subsiste que 35 000 au maximum* d’où une importante migration de repeuplement partie essentiellement d’une ligne délimitée  au nord par le Cantal et couvrant tout le sud – ouest du pays de l’Atlantique au Rhône, cette vague a manifestement profité au Balcon d’après ses patronymes typiques. Plus de détails en fin de cet article.

* Une part des nouveaux arrivants occitans semble incluse ?

1656 : N. de Fournier seigneur de Prats d’après A. Bayrou dans Fenouillèdes – Diocèse d’Alet où il donne également la date de 1596 ? Les familles de Niort et Fournier étaient unies par les liens du mariage. Celui de Guillaumette Fournier La Nouhe avec Jean de Niort le 06 / 11 / 1510, fort probablement célébré à Sournia. Les Fournier de La Noûhe sont originaires de la région de Romorantin.

Il semblerait que Antoine ? de Fournier bénéficie d’une nouvelle confiscation au détriment de la famille De Peyrepertuse.

07/11/1659 Traité des Pyrénées : La France délivre les catalans du nord, c’est à dire Perpignan et le Roussillon avec Conflent et Vallespir, de cinq siècles d’occupation – domination  ibériques. La frontière militaire est repoussée de la Serre de Sournia à son implantation actuelle. Pour en savoir plus fenouilledes.fr à la même date et événements du XII è. siècle. La frontière de 1258 devient jusqu’à la Révolution la limite de la province du Roussillon avec celle du Languedoc et un territoire de contrebande.

02/12/1659  Session des Etats Généraux du Languedoc à Narbonne : Le  » Chevalier de Viviers  » *, créancier du diocèse d’Alet et de Limoux, n’étant pas payé depuis 1656 d’une rente annuelle de 1000 livres s’est payé auprès des collecteurs de Rabouillet, Prats, Pézilla, Caramany et Felluns.

* Albert Bayrou attribue ce surnom à Alexandre un des fils à Henri Montsarrat du Vivier.

1670 : Capela consul ( BCC ).

1670 – 1696 : Sieur Jean Bernard Sivieude, baile de son état déjà en 1678 et  » jusqu’à  » son décès en 1702, fils de Jean dit L’Houstillou et de Marguerite Pons 25/06/1646 – 23/06/1702. Ce titre honorifique de Sieur est exceptionnel dans les actes, il faudra attendre les années 1820 et François Palmade qui le banalisera.

1670 – 12/02/1702 : Messire Jean Casabon ( Cazebon, Cazelbon ? ) le curé auquel succèderont, messires Vignaud puis Valadié de 1703 jusques vers 1713. Le premier – L’an de nostre Seig Mil six cent soixante dix huit prêtre curé de la paroisse St Felix du lieu de Prats … Copie de l’une de ses formules liminaires.

14/02/1676 Un beau mariage : Jean Larrieu chirurgien de Caramaing se remarie avec Marguerite Sos. Les Carmagnols et la santé.

1680 : Gabriel Tousel tailleur,  Rolland prêtre et curé. Maydelaine Bigoune femme sage à Prats. Femme sage selon les termes de l’époque mais que l’on retrouve encore en 1816 avec Jeanne Barbe, septante huit ans environ …. Un autre recteur Rolland au presbytère en 1755 – 1757.

La famille Bigou nous transporte à Rennes le Château et à ses mystères. Antoine prêtre, fils de Louis et de Marie Pezilla, né le 18/04/1719 à Sournia,  arrive à Rennes en 1774 ou 1776 pour y assister son oncle Jean Bigou curé et trop âgé. Il ne sera peut – être pas le seul du Haut – Fenouillèdes impliqué dans ce fameux trésor, s’il y en eut un…  En 1781 Charles Vidal de Rabouillet, régent de son état ( Instituteur ) et neveu d’Antoine est témoin aux obsèques de Marie de Nègre d’Ables, puis en 1867 Joseph et François Dalbiès , eux aussi de Rabouillet, font l’acquisition du château de Rennes.

 rennes-le-chateau-archive.com

1692 : Jean Sol(l)ère le baile. Jean Aragou(gon) paraît être le premier pratois à savoir signer.

1693 : Sieur Jean Vidal, le baile.

Meuniers au moulin de Fons Marie ( Roquevert ) : Jean Ribes lequel vient de décéder suivi de Guillaume Fourcade* né vers 1656 à Roquefère dans la Montagne Noire ( Meunier à Caramany en 1678 sauf homonyme ), ensuite son fils Jean Paul vers 1690 – 1695 avant d’exercer au moulin de St Arnac. Voir un descendant en 1762. Vers 1718 Jacques Pons X G. Raspaud qui sont deux autres patronymes majeurs de la meunerie du Fenouillèdes.

* S’agirait-il d’un ancêtre des FOURCADE négociants partenaires des Cabarrus ou plus probablement de MARTIN FOURCADE lui aussi du Cabardés et d’un village proche selon les recherches de JL Beaucarnot.

1698 : Naissance de Joseph Capela futur baile de 1733 ou 37 à 1766. Il succèdera à ce poste à son père Pierre 1661-1734. Joseph veuf de Grieu Marguerite se remaria à veuve Anne d’Albiès ( Dalbiès ). Leur fils Jacques Jean sera prêtre. Mestre sur Geneanet. Baile tel que rédigé ci – dessus figure sur le registre des baptêmes et  mariages à la date du 21/01/1766.

29/09/1698 : Visite de monseigneur Victor Augustin de Méliand, évêque du diocèse d’Alet.

1699 Quand deux familles de laboureurs se rencontrent : Guillaume Sivieude fils de Jean Bernard épouse Isabeau Martineau de Caudiès … Martineau devenu Martineu.

Autres laboureurs : Jeannet Sibiude dit de Courbous, Antoine Aragou(on), Gabriel Sos cités comme tels en 1705.

Principales catégories sociales : Laboureur = Riche propriétaire, synonyme du languedocien pagés ci – dessous à la date 1797. Ménager = Propriétaire moyen, Cultivateur(eure) = Propriétaire ou Métayer modeste, Travailleur restent d’actualité. Ménager tend à disparaître.

Fin XVII è. – Début XVIII è. , sans exclure une antériorité : Les actes ( Parrains, marraines, témoins ) révèlent des liens étroits avec Vinça, Sahorle et limitrophes. Les familles Capela x Calvet, Ascarot, Cante, Capela x Dalbiez, Sivieude, Dormade x Sivuide sans exhaustive, ont des attaches à Finestret. Aucun clocher catalan autre que conflentois n’est mentionné. Sont à présumer parties prenantes, le poids des exactions catalanes sur le Fenouillèdes et l’enracinement des De Peyrepertuse autour des paroisses susdites. Cependant il n’apparait aucun mariage Fenouillèdes – Conflent sur l’état – civil de Prats, ont -ils été antérieurs aux années disponibles ? Eléments complémentaires aux dates 1713 et 1792.

XVIII è.

Tombeau des ancêtres : Au cours du premier décan de ce siècle, sous la plume de messire Valadié prêtre, 4 familles se démarquent dans les actes de décès par la mention – Enseveli dans la sépulture de ses ancêtres ... Capela, Martineu, Pons et surtout Sibieude.

1700 : Dans le capbreu* de Trevillach établi cette année par messire François de Bournonville, il ressort que la tour est la seule prison de la baronnie. Papier – Terrier de Trévillach  page 23 et suivantes.

*Capbreu : Nous avons trouvé deux interprétations, capbreu = compoix ou dossier des contribuables cohabite avec registre des droits et propriétés du seigneur. Le compoix, équivalent médiéval du cadastre indique pour chaque bien, le nom de son propriétaire et son allivrement, c’est à dire sa valeur. Les biens nobles n’y figurent pas puisque non soumis à la taille.

05/06/1700 : Visite de monseigneur Charles Nicolas Taffoureau de Fontaine.

1701 : Antoine Guittard clerc. Guittard tel que libellé par messire Vignaud.

1702 – 1785 : Guillaume Capela  fils de Jean dit Janoy et de Marguerite Aragou, il sera baile. L. Dousse sur Geneanet.

1703 : Pierre Capela, bayle de Prats, il réapparaît à cette charge à nouveau de 1719, à son décès en 1734 à l’âge de 73 ans. Joseph Capella clerc. Un Capela avec le titre de vicaire de St Félix. Marc Capela baile en 1709.

10/05/1706 : Ce lundi, visite de monseigneur Charles Nicolas Taffoureau de Fontaine. Le 10 juin il Confirmera, 18 pratois dont 10 filles, en l’église de Sournia. Mademoiselle Fauré régente des filles.

Catherine Abadie sage – femme, déjà en 1691.

Jean Chapot maître tailleur de Perpignan jusques en 1730 : Ce qualificatif de maître n’est pas anodin, il donne à penser qu’il s’est brillamment formé auprès des Compagnons.

1708 : Jean Lacroix clerc du curé messire Valadié, à ne pas amalgamer avec Jean Dormade dit La Croix, d’Avignonet Lauraguais, marié à Claire Sibieude en 1711.

19/01/ 1713 Un tournant dans les affaires matrimoniales : Une fille Capela épouse un perpignanais de St Mathieu, Barthelemy Xamma, originaire par sa mère du diocèse de Narbonne. C’est la première union occitano x catalane des 56 bénédictions nuptiales données à St Félix depuis 1678, année des plus anciens actes disponibles.

En élargissant au Fenouillèdes cette mise à l’écart des catalans(nes) paraît bien ancrée dans les coutumes, toujours est – il que Margault Coste ne dénombre que 4 contrats de mariages transfrontaliers dans son étude des fonds notariaux d’Ille entre 1343 et 1390.

05/05/1713 : Visite épiscopale, monseigneur Jacques Maboul venu Confirmer 24 garçons et 12 filles.

1715 – 1799 Raphaèl Soulère baile et ménager.

1718 – 1743 : Pierre Jacques Maleville, le curé avec Gualderie ou Galderie Abadie pour valet, selon la désignation du premier et puisque c’est un homme en dépit de son prénom. Prats ainsi libellé sur les entêtes de ses registres.

1720 : Prats est bien placé dans le top 10 des paroisses les plus peuplées du Fenouillèdes, partie audoise comprise. Le nombre de feux a été x 2,5 entre 1693 et 1709 puis est resté stable jusqu’en 1720 au moins, aller à Démographie ancienne sur Wikipédia. En mai 1720 la peste est arrivée à Marseille mais elle n’aurait pas sévi côté Pyrénées ? Cliquez sur DEMOGRAPHIE pour un fait EXTRAORDINAIRE.

1722 : Sant Joulia des Albas. Pour différentiation avec St Joulia des Fanges. Mention d’une paroisse aujourd’hui disparue hormis son église romane, au bord de la rivière Désix en amont du château des Albas, de nos jours aux confins de la commune de Felluns avec celle de Pezilla. Messire Maleville cite la paroisse de Sant Joulia, son curé messire Rouland et deux patronymes de ce lieu, Chiffre et Marseroune, sur fond d’affinités avec Prats.

05/04/1727 : Jean Pagane né le 04/09/1700, fils de Mathias et de Marguerite Pagés originaire de Cailla, subit le supplice de la roue* pour avoir étranglé son épouse  Antoinette Pesquier le 27 février, soit quinze jours seulement après leur mariage. Fille de Peyre et de Marie Bernarde de Camps sur Agly. Sources multiples généalogie et Etat Civil sur Geneanet dont sur le lien qui précède :

Son corps a été exposé sur la roue pour servir d’exemple au public. Pierre Maleville, recteur, page 193 et suivantes.

* Réservé aux assassins, attachés sur une roue de chariot, les membres étaient brisés à coups de masse.

29/06/1732 – 27/10/1779 : Jean Pierre Capela, ménager, fils de Joseph le baile, il sera 1er consul jusqu’à son décès. En 1734 Arnaud Sivieude occupait cette fonction.

1736 – 31/03/1797: Jacques Jean Capela, fils de Joseph le baile, il sera clerc – vicaire à Prats vers 1736, à Latour de France en 1754 puis vers 1775 à Prugnanes, ensuite vers 1780 à 1792 recteur à Pesilhan, entre temps vers 1768 – 1770 vicaire à Felhuns annexe de Pezilla. Qu’il soit prêtre à Latour ou ailleurs, tout en officiant épisodiquement à Prats si évènement concernant sa famille. Assez curieusement plus que ses ascendants directs pourtant dans la sphère du pouvoir local, sa mémoire s’est perpétuée avec quelque prestige, plusieurs Capela recevront son prénom jusqu’au temps présent ( > 1978 ) ou suivront sa voie dans les Ordres. Pour les suivants s’agit – il de la même personne, dynastie ou d’homonymie ?

  • En 1767 Capela vicaire à Belfort. Abbé P. Moulis, Le Pays de Sault, réédition 2009 chez Lacour.
  • Vers 1772 – 1777 un nommé Capela vicaire à Gincla et Salvezines. Albert Bayrou, Fenouillèdes Diocèse d’Alet.
  • En 1772 Capela curé de Les Angles. Antroponimia, poblament i immigració a la Catalunya Nord page 174.
  • > 1597.
  • Registres des baptêmes, mariages et des sépultures 1736 – 1792. ATTENTION Depuis 2023 ils sont absorbés par Geneanet, toutes les communes. Ils ne sont donc plus accessibles gratuitement. Cette pieuvre est réputée ne plus vous lâcher, à continuer à vous prélever alors que vous n’avez plus besoin de ses services. Il peut être plus simple et gratuit de se rendre à la mairie concernée.

11/04/1737 : Rando de Prats à St Paul + retour pour 21 petitons, que des garçons, et c’est Confirmé par Monseigneur Louis Boucaud l’évêque d’Alet.

Les Laboureurs en 1737 – 1743, transmis par P. Maleville : André, Guilhaume, Louis et Pierre Capela. Jean et Matthieu Gene. François, Jean et Mathias Pagane. Grégoire et Jean Pons. André, Bernard, Félix, Jean, Paul et Pierre Siviude. Raphaël Solère. Jean Jusseume. Jean Touzels.

Fils de famille : Pierre Capela ( Cousin du pré – cité ). Antoine et Jean Aragou.

1737 – 1790 :  Migration de population du sud de la France vers la Catalogne dont celle devenue française,  très fortement dépeuplée par de multiples épidémies de peste. Cliquez sur Démographie.

Vers 1737 – années 1740 : Jean et Henri Luques, cardeurs de laine, Blaise Sivieude maréchal ferrant.

1738 – 1742 : Le sieur Pierre Jacques Maleville et ou Jean Pierre M. bourgeois de quilhan ( Quillan ) …. fils de famille. Il apparaît, mentionné par son homonyme, en tant que parrain et témoin pour les familles Capela, Chyffre et Siviude. Au cours de ces décennies des Maleville sont cités aux circonstances susdites à Caudiès ( Jean François M. clerc tonsuré en 1728 – 1743 ), Pesilhan.

1739 – 1743 : Monsieur Antoine Capela clerc tonsuré de Prats.

Extrait de B. Caillens Pari du Lac 27 / 09 / 2020 :

– Le cléricat est le passage obligé vers l’ordination. Le fait de recevoir la tonsure conduit vers la réception des ordres mineurs (portier, lecteur, exorciste et acolyte) puis majeurs (sous- diaconat, diaconat, prêtrise). Pierre Alquier faisait donc ses classes, pour employer un terme moderne.

1740 – 1755 : François Guilhem, le Curé, secondé dès 1747 par les vicaires de Sournia, Baux, Fourn, Jean Miralles, Capela, Soulère, etc. Selon les évènements, assisté par Jean François Guilhem clerc tonsuré de Caudiès ou Louis Guilhem de Couiza ou l’abbé Alexis Guilhem aussi de Couiza..

1743 : Le seigle était la principale céréale, Sournia en produit 1500 setiers. Le setier de Limoux = 76 litres et 4 décalitres.

Sur la période XIV è – fin du XIX è le méteil ou Raon* était une des cultures dominantes. L’avoine / Civada et le blé noir ou sarrasin / Milhòrca  » Milhorque  » avec lequel on préparait le millas / Milhàs couvraient aussi d’importantes surfaces. 1200 ha tous semis confondus à Sournia en 1823. A la même date la vigne n’y en occupait que 225 ha. Concomitamment à l’invasion du phylloxéra ces cultures vont sensiblement régresser; après 1880 il ne subsistera plus que le moulin  Castéras – Larrieu en activité jusques dans l’entre deux guerres.

Ces éléments avec une large part des suivants jusqu’à la date 1827, relatifs à la meunerie, sont un condensé extrait de Moulins et meuniers en Fenouillèdes / Collectif AAPO 2021, entre autres sources.

* Blé et seigle semés en mélange et destinés à la panification.

1747 : Ste Marie est affermé à Jean Martre meunier à Niort de Sault moyennant une redevance annuelle de 30 setiers de seigle évaluée à 135 livres. Payable à André et Jean Grieu de Trevillach en leur qualité de fermiers généraux du seigneur/ Lucien Piéchon.

1748 : Messire François Sauveur de Bournonville* de ville Dorcan, Perapertusa, baron de Dorcan et Rabouillet, vicomte de Joch, seigneur de la ville et du terroir de Rodes et Rapide (Roupidére ?) et du lieu de Glouanes (Glorianes ?), grand d’Espagne est seigneur de Jeux (Joch ?) Prats, Rabouillet, Ségure, Tebillac (Trevillach) d’après Albert Bayrou. Il existait un gisement de houille à Ségure. Le château de Ségure se dresse à environ 7 kms au nord de Tuchan, au pied du mont Tauch en direction de Palairac.

* Vers 1650 François Benjamin de Bornonville de Villefort épouse Marie née de Antoine de Peyrepertuse et de Cécile de Clariana. Consultez le lien proposé à la date 1642.

1748-1756 : Dufour* négociant à Caudiès, fermier de la baronnie de Rabouillet pour madame d’Arande à propos d’un moulin farinier à Prats, au lieu dit Font Marie. Le Capbreu de 1700 pour Trevillach indique 2 meules. Il existait aussi un moulin à vent attenant à la Carrairasse et au pré des supplices au Camp d’en Dufour.

* Des Dufour de Capbreton , proches en affaires des Cabarrus ?

Ci –  dessous le moulin de Sainte Marie ou Fonte Marie. En dépit de sa proximité avec la Désix, il n’est pas alimenté par un béal ( Rigole d’amenée d’eau depuis un torrent. ) mais grâce à une généreuse source vauclusienne que les villages du Fenouillèdes doivent envier quand les robinets se tarissent. Il ne sera pas vendu comme bien national et restera aux descendants de Cabarrus. Après une première alerte avant 1870, il aurait cessé son activité au cours de la décennie 1890 comme tant d’autres dans le dernier quart du XIX è.
Moulin de Font Marie 2.

1755 : Prats dépend de la baronnie de Rabouillet avec Roquevert, Sequere, Trevillach. La comtesse d’Arande héritière du marquis de Rupit en est le seigneur.

1760 : Paul Sibieude et Pierre Jusseume consuls, respectivement 1er consul et adjoint, Grand le greffier.

1761 : Raphaèl Soulère et Mathieu Gène Consuls, reconduits le 10 janvier 62 par le conseil politique. Conseil politique = Termes de l’extrait de l’élection datée du 10 janvier 1762, BCC.

28/09/1762 : Mariage à Rabouillet entre Jean – François Fourcade maître meunier à Prats et Catherine Fourcade de Caramany. Famille de meuniers de Rabouillet déjà à la fin des années 1600 et à Caramany à minima depuis 1678. Bernard Caillens vaut le détour.

Meuniers à Roquevert : Pierre Fourcade puis Jean Pierre Fourcade meuniers à Fons Marie de Roquevert, cités en 1768 et 1770. 1769 – 1829 Antoine Soulère ainsi que Jean Baptiste, meuniers à Fonte Marie comme leur père Etienne dit Quirbajou. Jean Pierre Soulère 1775 – 1833. Vers1776 Bernard Molenat x Marie Dalbiès. Vers 1778 – 1780 Etienne Solère x Catherine Molenat. Vers 1782 Joseph Capela.

1763 -16/09/1785 : Messire Paul François Benoit Castélan le curé.

1763 – 1841 : Joseph Barthélémy juge de paix du canton.

1764 : Pierre Pasiols, consul. Branche Sivieude dite Pasiols.

1767 : Suite au décès de Joseph Capela le 27/10/1766, Raphaèl Solaire ( Solère – Soulère ) endosse la charge de baile, le registre BMS mentionne aussi le sieur Jean Solère, souvent signé Solaire par l’intéressé.

1767 à 1780 : Mentions de Jacques Sibieude en sa qualité de cardeur.

1769 – 1820 : Jean Baptiste Delonca maçon, ainsi que Pierre Capela et Jules Aragon au cours des décennies suivantes.

1773 : Marc Capela marié à Grace Baillette, au fil des actes il devient Laboureur, Tondeur, Brassier, Cultivateur … Député au diocèse en 1789 !

1774 : Raphaèl Solère, baile, également porté à ce poste en 1781, 1783.

Mariage Antoine Fabrèses X Marie Sibieude : Il apparaît dans les registres un Antoine Sieur du Long de St Gervais dans le diocèse de Roclés. Ne faudrait – il pas corriger par scieur de long ? Fabrèses et Sabrasès sont deux patronymes distincts, ne faisaient t’ils qu’un à l’origine ? Sur un acte de 1788 Antoine et Marie deviennent Sabrasès … sieur.

1775 : Bernard Sivieude dit Pasiols comme ses aïeux, est consul. Sibieude de la main du curé, mentionné premier consul en 1777.

Une signature qui va s’imposer dans les actes y compris au lendemain de la Révolution, celle de François Jusseume, officier public et cultivateur, charpentier – menuisier, maçon, un lettré sur lequel bon nombre d’écoliers du troisième millénaire auraient matière à prendre exemple.

1776 : Jean Solère ( Sollèrre ) clerc tonsuré. Parenté de Bernard Soulère docteur en médecine à Sournia, > date 1936 liste de personnages du Haut Fenouillèdes à Charles François Racine.

Les années d’après, il apparaît dans les actes des familles Sabrasés ou Fabrèses ?, Sibieude, Solère, un Monsieur Jean Solère suivi de l’adjectif Mineuré ?

L’an que dessus, selon la terminologie prévalant à l’époque, Monsieur Etienne Joussin chirurgien habitant de Sournia. Parenté avec la famille  » Sieur du Long « .

Les laboureurs en 1776 – 1784 : Antoine et Etienne Mérou. Baptiste ? Guillaume, Marc et Pierre Capela. Bernard, Gabriel et Jean Sibieude. Mathias et Pierre Pagane. Jean Carbonne. François Jouret. Félix Pons.

Vers 1781 – 1785 : François Solère est le procureur du seigneur, une sorte d’avocat ?

1782 : Félix Pons le premier consul.

1784 : André Gene consul.

Guillaume Palmade dit Faure 1798 – 1847 maréchal ferrant, activité exercée par Mamert Capela dans ces mêmes années. Pareillement concernant Jacques Clauzel au début des années 1800.

1787 – 1792 Cabanier : Le bénéficier et prêtre délégué. Il fut brièvement précédé de Cuguillère curé selon sa signature. Une famille ayant la vocation puisque deux de ce nom l’ont devancé à Caramany tel que le lien l’atteste.

10/03/1789 : Marc Capela 1739 – 06/11/1816* et Gabriel Sibieude cultivateur, nominés députés du diocèse d’Alet. Marc adjoint au maire vers 1794 – 1796. Il fallait débourser un impôt équivalent à 50 jours de travail pour prétendre à cette fonction de député, il paraîtrait donc improbable qu’il s’agisse du Marc Capela cité en 1773, à moins que le susdit impôt ne fut pas encore en vigueur ? Ce qui précède porte à le privilégier, voilà L’opportunité de rappeler quand matière d’Histoire, les sources sont communément erronées, ne fusse que partiellement. * A son décès son âge fut estimé à – nonante quatre ans environ.

31/12/1789 : Vente de la baronnie au Sieur François Cabarrus* futur vicomte de Rabouillet, conseiller de Charles IV, ministre des finances en Espagne pour Joseph Bonaparte mais né à Bayonne  le 08 octobre 1752. Achat d’un montant de 440 000 réales de Vellon effectué par son excellence Don Pedro**…comte d’Aranda …sur autorisation de Louis XVI datée d’avril 1782. En 1823 ses héritiers, à Paris*** étaient propriétaires du moulin de Font Marie.

*François de Cabarrus puisque sa famille a été anoblie par Louis XVI.  T.C. Vallin évalue sa fortune à 36 millions d’euros. Achat curieux sachant que l’intéressé était occupé dans d’immenses propriétés du côté de Séville. En juin suivant, victime des  calomnies de l’inquisition et de ses opposants, il fut emprisonné à Batres non loin de Madrid. il vendra ses biens, fixés à 25 000 francs, avant 1792 ( 28 messidor an VII soit selon une autre source, ce qui doit nous porter en 1799 ) à son frère puîné Pierre Etienne 1753 – 1819 comte de Cabarrus ( Titre espagnol ), négociant en vins, banquier à Bordeaux…

** Pedro Pablo Abarca de Boléa, né à Huesca en 1719, décédé à Saragosse en 1798.  Comte d’Aranda, baron de Rabouillet, vicomte de Joch…. On est toujours dans la GENEALOGIE des De Peyrepertuse. Voir  aussi à la date 1936.

*** AAPO  N° 30.

Vers 1791 – 1823 : Font Marie est exploité par Pierre Busquet fermier des droits seigneuriaux de Cubières puis négociant minotier. Il gère 8 autres moulins en propriété directe ou affermage entre la Crabayrisse, la Matassa, le Verdouble et Centernach où il réside. François de Cabarrus demeure propriétaire à Ste Marie, l’enquête fiscale de 1798 – an VII le rappelle.

22/09/1792 : Nouvel an ! Premier jour de l’an I de la République Française dit 1 è. vendémiaire de l’an 1.

En clôture du registre de messire Cabanier : Pierre Solère maire de Prats ou Pratx, tel qu’il l’écrivait. Adjoints Mérou et Touzel, – Pratx 24 pluviôse an 1 de la République françoise une et indivisible.

1792 Espace géographique des mariages :

Les pratois(es) ne regardent que les audois(es), les catalans(es) sont laissés de côté. Ce serait sûrement une lourde erreur de ne pas rapprocher cet état de la mauvaise réputation latente de ces – Conquistadors encore en ce XXI è. siècle, pensez ce qu’il pouvait en être aux XVII – XVIII è. agités ! Les problématiques afférentes aux catalans sont développées à l’insulte Gavach – Gabach / Catalan et en page A Propos préliminaire.

Il ne peut exister de mise à l’écart plus logique. Enfonçons le clou, en languedocien le mot Catalan est synonyme de Le Diable ( IEO, Lo Congrès ), y aurait – il actuellement des volontaires pour se marier avec …

En incohérence respectivement avec la logique imposée par les barrières géologiques et une meilleure accessibilité vers la plaine, sur 177 célébrations * à Prats depuis 1678, année des plus anciens registres, pour 68 le ou la future était de Prats. Les 109 restants(tes) se situent quasi exclusivement dans toutes les paroisses du Fenouillèdes et le Razés pris dans sa dimension médiévale, sauf 3 impliquant des catalans. Les 9 paroisses à moins de 2 heures de marche réunissent 60 des 106 unions. Les 43 couples subsistant ont un partenaire jusqu’à 11190 Couiza et Cailla très courus à une époque, 11140 Escouloubre, 11260 Rouvenac, 11330 Davejean, Avignonet Lauragais, Roclès, villages énumérés en pages d’accueil, etc. Des surnoms antérieurs à 1678 révèlent d’autres origines  » Nordiques  » potentielles plus lointaines.

Cela n’empêche point que des pratois travaillent à Perpignan et en Roussillon, les mas qui furent ou sont suivis d’un patronyme du Fenolhedés témoignent d’un relationnel contradictoire.

Et encore une !

En rectification de la contrevérité de trop, en substance :  » – Vous êtes des GAVATX, des ETRANGERS « , cette définition catalane étant malheureuse appliquée au et en Fenouillèdes j’ai été amené à exposer ces usages matrimoniaux à une guide conférencière adoptée à Lesquerde, les touristes présents ne devant pas être insidieusement trompés par ses allégations contradictoires aux coutumes. Hermétique elle a réfuté ces pratiques au mépris d’une rumeur de désapprobation de son auditoire d’autochtones enseignants férus d’Histoire ! On en revient à l’alerte âneries catalanes indiquée en liminaires car il en ressort qu’elle a dû être désinformée par une littérature puisée du côté des foyers de catalanistes.

L’article La Tour à signaux du Fenouillèdes concentre ces limites de fiabilité catalane, cela ne doit pas fausser leur réalité plus ubiquiste perceptible sur fenouillèdes.fr / A propos.

* Sous réserve de feuilles perdues.

11/01/1793 : Des écrits révélateurs d’un très bon niveau d’instruction pour l’époque : – Par devant moi François Jusseume membre du Conseil Général de la commune de Prax, élu ... Officier public … Agent municipal ... La suite sur le Registre 1793. On rappellera que Prats n’était pas de ces villages au bout du chemin, puisque situé sur une des plus importantes routes médiévales et à priori un des plus peuplés du Fenouillèdes dans le premier quart du XVIII è ( Sauf légèreté du relevé démographique ? ).

Des rues portent déjà un nom :

de la Gauna, > article Toponymes.

de la Terrasse.

du Château.

de la Place.

de la Régine ( Occitan = Reine ).

de la Roque.

de la Cuberte. Une rue qui a dû être Couverte et qui n’existe plus dans cet état.

dels Patis ( Oc = Basse – cour ). De nos jours Cortilhas prévaut, Courtilles en francisé.

05/07/1793 – Cinquième thermidor an trois de la RF : Félix Pons maire jusqu’aux élections de ventôse an 10 c’est à dire fevrier1802.

1795 : Jean Carbonne charbonnier jusques en 1782. Joseph Capela bâtier. Etienne Carbonne agent municipal à l’Etat – Civil. Marie Françon 63 ans environ, sage – femme avec Jeanne Barbé et précédemment Catherine Pagés veuve Barbé. La plupart du temps, avant 1800, les nouveaux nés étaient déclarés mâles et femelles, normal en un pays de bergers. Bonaventure Fournols officier de santé – chirurgien à Pratx, secrétaire – greffier de l’agent municipal. François Stanislas Capela 1740 – 1816 tailleur d’habits. Nicolas Carbonne 1771 – 1828, fils de Jeanne Barbe né à Saurat en Ariège,  exercera la même profession. Les Carbonne – Barbe ne sont pas les seuls habitants de Saurat à avoir fait souche en Fenouillèdes au XVIII è., par exemple Blaise ou Blazy  dit Coutillou charbonnier à Rabouillet et la famille Pagés installée à Prats.

1796 – 1822 : Marcel Palmade maréchal – ferrant, on le retrouve en 1806 en tant que forgeron et propriétaire. Vers 1808 Martial Palmade le forgeron et cultivateur. Vers 1820 Guillaume fils de Marcel lui même pluriactif.

04/12/1797 :  Jean – Baptiste Soulère de Sournia meunier au moulin de Ste Marie  est accusé d’assassinat non consommé sur la personne d’Antoine Baillette de Sournia. Il comparaît devant le tribunal criminel des P. O. qui l’acquitte le 05 / 03 / 1818. Synthèse manuscrit de L. Piéchon.

Nicolas Carbonne tailleur et cultivateur jusques en 1838, comme Pierre Françon jusques en 1819.

Barthelemy Capela ( Laboureur ), François Capela ( Laboureur ), Louis et Pierre Capela, Pierre Solère, Marguerite Gandou – Sibieude, Etienne Mérou et sa fille Marie Anne ( Laboureuse ), Bernard et Anne Sibieude épouse Delonca, Catherine Delonca épouse Pierre Sibieude et Hilaire Doumerc sont dits pagés(e) = En languedocien Paysan propriétaire  » aisé « , les  » riches  » du village. Bien que des domestiques et servantes figurent dans les actes, nous suspectons que ce soit à relativiser, plus probablement en comparaison des brassiers du cru. Economiquement à l’opposé des pagés, ils ne possèdent rien d’autre que leurs bras pour assurer la subsistance de leur famille, ce qui les force communément à quitter leur village saisonnièrement ou définitivement. Mais quel crédit accorder à ces statuts, plusieurs citoyens oscillent entre pagés – laboureur et cultivateur – brassier en quelques mois ?

Pagés et pagés, le premier est un nom de famille ariégeoise présent en ces lieux, le second correspond au statut social de laboureur.

1799 / An 7 Pluviôse : Des helvètes à Prats ! Quelle est la motivation de leur installation si loin de leur vallée natale ? – Demeurant depuis quelque temps … Une famille venue de Portlet en Suisse, les Deveaux. Mariage de leur fille Geneviève et de François Stanislas Capela lequel à – priori émigra au pays de son épouse.

Fin 1700-1900 : La pauvreté de la commune est amplifiée consécutivement à des procès. L’un envers Le Vivier sur fond de limites des territoires respectifs. Un autre l’opposant à un propriétaire dont nous tairons le nom. Plus d’informations en pages liminaires.

SUIVANT : https://histoireetrando-prats-de-sournia.fr/histoire-de-prats-de-sournia-depuis-1800/

Vestige de la tour à signaux de Prats de Sournia

LA TOUR A SIGNAUX du Fenouillèdes

Précédent : Accueil au Balcon du Fenouillèdes

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Compléments les plus récents le 12 06 2024.

Ce n’est pas la seule de ce Pays ( Albas, Aussières, Caladroi, Caudiès, Corbos, Lansac, Roquevert, Sabarda, St Michel et Castelàs à Sournia, Trémoines, Triniac, etc ), mais elle se démarque à plusieurs titres : Etat de conservation, hauteur initiale, restaurée en 2020 par une entreprise spécialisée dans le patrimoine, panorama soufflant, expositions.

ANIMATIONS, EXPO, SPECTACLES, VISITES cliquez sur ACTU DU BALCON

26 07 2024 : Journée Paysage Historique organisée par le PNR Corbières – Fenouillèdes. De 19 h à 20 h 30 à la Tout féodale Sophie Combaluzier guide conférencière vous relatera l’histoire de l’ancienne frontière France – Aragon.

SITES : Liens en bas de page.

C’est une bâtisse carrée, hardie et puissante à la fois presque intacte. On l’imaginerait sacrée si elle n’était ébréchée dans le haut. Ludovic Massé in Visages de mon pays en 1937.

En reprenant un cri du cœur de J. Carcasona Llaury : – Il n’y a pas que les hêtres qui sont remarquables à Prats.

En attendant mieux, vues disponibles agrandies sur l’article Photos, mélangées entre plusieurs centaines sur différents thèmes. En bas à droite, lambeau de l’une des portes du village, le pilier dans l’axe de la rue.

De quand dater son édification ? Comme énormément de sujets d’histoire du 66, la question reste sans réponse consensuelle des historiens censés être les plus éminents. Les arguments fournis ne s’emboitent pas entre eux, à minima un élément doit être inexact ou perdu. En ne retenant que celles d’experts, 3 datations vont suivre. Dans l’immédiat C. Combaluzier guide conférencière s’interroge sur sa réalité tour à signaux, elle est ainsi en contradiction avec R. Tréton. Hors de ces autorités, l’analyse d’A. Carol n’est pas certifiée farfelue pour autant.

Ne perdons pas de vue que les connaissances des Historiens sur le Fenolhedés d’avant les XII – XIII è. siècles, sont des plus limitées, jusqu’à ne pas savoir écrire son nom ! Les documents semblent relativement peu nombreux et seraient extraordinairement dispersés quel que soit le versant pyrénéen ou au Vatican sinon déclarés perdus, à moins qu’il ne s’agisse de prétextes dissimulant un  » On l’a négligé « .

L’historien agrégé F. Braudel * dans L’Identité de la France, attribue Prats au mouvement des castras. Selon sa définition : noyaux d’habitat fortement agglomérés autour d’un château. Ce qui situe l’origine au XI – XII è. Pour en savoir plus sur les castrums et la terminologie assortie, selon L. Verdon agrégée d’histoire.

* Soupçon de confusion homonymique avec D. Baudreu UMR5608.

Même datation d’après Annie de Pous à propos de la tour à signaux qui fait figure de phare du Fenouillèdes, unique vestige du château des De Peyrepertuse, probablement ruiné au XVI è. à l’occasion d’une course des Espagnols. Cette  » historienne  » LA référence du réseau comtal de Castelnou ( RCC ) auquel elle associe Prats, propose une description des tours carolingiennes qui s’apparente à une photographie de celle qui nous occupe :

– Tour – donjon rectangulaire haute de deux ou trois étages au plus, sur planchers, n’ayant que six à huit mètres carrés d’espace libre à l’intérieur: Une voûte en berceau soutenait la plate – forme supérieure… Les étages communiquaient entre – eux par échelles mobiles… Le parement est en pierres brutes, un peu mieux appareillé aux angles avec des blocs plus gros. La porte d’entrée s’ouvre parfois à deux ou trois mètres au – dessus du sol… Toutes jalonnent la grande voie de transhumance et ses ramifications vers les pasquiers du Capcir. Revue Archéologia, numéro 83, juin 1975.

Les tours à signaux au XI è, Annie de Pous en 1947, 1 ère partie.

Les tours à signaux au XI è, Annie de Pous en 1947, 2 è. partie, AGLY.

L’édition corrigée 1981 de cette bible constitue le corps quasi exclusif de cet article, c’est la seule auteure sur le sujet dans le 66 hors ceux qui la reprennent d’où un souci de monopole doublé de ceux de fiabilité surlignés en jaune ci – après.

Eh oui ! Les gardies puis les farahons, des tours à signaux convergeant sur Castelnou, datent de la suzeraineté carolingienne de la Catalogne, en ce sens elles ne sont pas catalanes. Voilà qui est de nature à froisser la Senyera et surtout l’orgueil ibérique local car cette page d’histoire est à minima communément chevauchée. Les noms de ces tours et de leurs acteurs ayant été catalanisés, ils entretiennent la méprise.

Plus exactement un  » Farahon « , élément d’un maillage qui en comptait 36 dont les signaux aller – retour étaient centralisés sur le château comtal de Castelnou dans un premier temps ( Comtes nommés par les carolingiens ), puis sur le château royal de Perpignan dès le XIII – XIV è ( Jacques 1er Le Conquérant ). Son champ visuel porte très au delà des trois principales dressées dans une fourchette de 20 à 28 kms. En bon état de conservation mais rabaissée à 14 m. David Maso présume un toit à quatre pentes avec chemin de ronde, mais alors où le farahon, cage en fer portative, était – il posé en pleine chauffe ? La porte d’entrée de plein pied au Sud – Est signe en cela un remaniement. Sophie D’Arthuys architecte de la commune, imagine l’originelle au Nord – Est au niveau du premier étage à 3, 50 m du rocher, sans toutefois discerner une occultation ni exclure un accès dès le premier niveau du même côté. Quoi qu’il en soit observée de l’intérieur, l’emplacement de la porte primitive est incontestablement telle que ci – dessus. Chapeau bas Madame !

Une apparence trompeuse 13 ou 14 m en hauteur actuelle, sensiblement plus en 1864, d’après des documents de Justin Cantié elle fut rabaissée de – 8 m cette année là, à la fois consécutivement à la requalification en horloge et à l’état de ruine de la partie sommitale, arasement complémentaire en 1954 quand il a fallu refaire la toiture.

Quand au mouchetis de minuscules ouvertures sur chaque façade, révélées par la restauration de 2018 – 19, d’après l’archéologue David Maso ce ne seraient point des archères mais plutôt des trous d’aération car ils ne permettent pas de tirer sur autre autre chose que les martinets. Il est étonnant que l’un de ces  » Trous  » soit agencé en diagonale coupant un angle du bâti, ils sont présents dès le ras du sol de la prison. Ce monument a des côtés de 6, 20 m ( A. de Pous ) ou 6, 90 m ( BCC ) et une épaisseur de 1, 70 m à 1, 85 m à la base. Il a du totaliser 5 niveaux dans sa hauteur actuelle.

Un brin de luxe à Prats, contrairement au reste de l’édifice, les blocs en chaînage de renforcement des angles ne sont pas à – priori en pierre locale, cependant il existe à 3 km de là un filon de roche ressemblante, sans trace d’extraction discernable du commun des mortels. Façonnés en parallélépipèdes rectangles paraissant à dominante de grès rose et jaune hormis ceux en granite. Ceux de la base ont été réemployés en diverses constructions du village.

Les fameuses tours principales sont :

  • Força réal était à l’endroit de l’ermitage. Une força ou forcia* est une église fortifiée. Réal car édifiée sur ordre du roi d’Aragon en 1172. *Peut s’appliquer au périmètre fortifié entourant la cellera,  nom tardif de celle ci,  laquelle est l’espace protégé de 30 pas jouxtant l’église.
  • La tour Del Far ou de Tautavel éloignée de son castrum. D’après son machicoulis elle serait du XIII ou XIV è. siècle, elle est circulaire. Il est supposé que ce soit une réédification. La  » frontière  » de Charles le Chauve passait dans les environs, peut être plus au sud en limite du territoire de Tautavel ?
  • Batère entre la Bastide et Corsavy en Vallespir, également du XIII è. et circulaire.
Maison rue Prats de Sourcia

Le Farahon est la cage en fer dans laquelle le Farahoner, Faroner en Català entretenait le feu nocturne, la fumée le jour. Les signaux étaient codifiés en fonction de l’éloignement de l’ennemi et de l’importance de ses effectifs.

Les farahons ont été logiquement en usage jusqu’au traité de Corbeil en 1258 pour leur fonction initiale, mais il va filtrer que ce  » Farahon  » pourrait ne l’être que par reconversion d’où les guillemets. Les siècles suivants ayant été pour le moins agités, ils ont pu être réutilisés face aux menaces des grandes compagnies, des Espagnols, des bandoliers Huguenots.

Lesquels d’historiens privilégier ?

Primo : D’un côté ceux y compris de portée nationale, quelquefois étiquetés de romantiques par dérision car ils envisagent encore de nos jours des antécédents wisigothiques * alors que dorénavant les carolingiens sont préférés, on ne s’intéressera qu’à cette dernière époque. A leur avantage, on a vu que Prats et limitrophes le cernant ** sont attestés antérieurement au XI – XII è. et forcément au RCC. Par ailleurs ces éventuels précurseurs auraient eu tort de ne pas tirer profit d’un panorama providentiel borné à l’Est par les étangs littoraux d’où pouvaient surgir les Maures, au nord par la barrière géologique des Corbières, au sud par la Serre de Sournia avant poste des cols pyrénéens. De plus elle lorgne sur une liaison Carcassonne – Elne via Limoux – Caudiès – Prades, Thuir laquelle s’étire à 1 km à l’ouest ***. Surtout leur réflexion est confortée par une élévation à angles droits, c’était la règle jusqu’aux années 1100 ou 1150 selon les régions et des historiens dûment patentés dont un docteur en archéo. médiévale / Sorbonne sur RMC 24 le 28 05 23 ****.

Les chartes du X è. + le plan quadrangulaire + la suzeraineté carolingienne de Prats à cette époque rendent nôtre objet possiblement antérieur à la datation du RCC selon A. de Pous, contemporain de la phase terminale des carolingiens. Si chacune de ces données est fiable.

Même si c’est de la puissance des vérités de Jacques II de Chabannes seigneur de La Palice, il a bien fallu que ces populations antérieures au système défensif de Castelnou se prémunissent des indésirables. En tous cas, il paraît s’imposer de le rappeler aux historiens, nous allons voir qu’ils ne sont pas infaillibles fussent – ils du haut du panier.

Raymundi de Pratis témoin lors de plusieurs donations aux templiers. Plus de détails à la date 1141/ HISTOIRE.

La forteresse de Prats au XII – XIII, avec une vidéo de 36′ d’une conférence de Renaud Labadie Savy fondée sur les travaux de R. Tréton docteur en histoire médiévale.

– Dans nôtre région les tours les plus anciennes sont rectangulaires. L’usage de la tour ronde n’a guère fait son apparition au sud des Corbières qu’à la fin du XII è … A. de Pous.

* Présomption wisigothique : André Carol historien local de Sournia envisage deux phases de construction dont une antérieure aux carolingiens mais sans révéler ses sources, peut – être juste d’après l’aspect de la façade sud avant sa rénovation ou de l’antériorité des suivants ??? Tour de garde à signaux et autres intérêts.
** Feilluns ? Roquevert ? Le Vivier VIII è. , Castelàs de Sournia sa désignation l’indiquerait ? St Félix citée en 988, Saïssa, les 4 églises d’époque carolingienne de Sant Couat, St Cernin, St Michel et Ste Félicité , chartes de l’abbaye de St Martin lys situant Prats au centre d’une juridiction s’étendant à Monclarnilan ? Pezilla, Trilla et Vira aux années 934 et suivantes. Castellas aurait été corruptif.
*** Quelquefois dite Strada Confluenta ( P. Lauvernier ), ce qui crée un souci de doublon avec la voie de la Têt. Via Confluenta ,AAPO, page 99.
**** Néanmoins : Question à R. Tréton, docteur en histoire, en résidence à proximité, RDV le 29 : – Cet édifice peut – il avoir une antériorité à 1100 – 1150 ? En réponse ne prenant en compte que le seul Castelnou, – ce serait une généralisation d’appliquer ce raisonnement à Prats … ce farahon est de la fin du XII – XIII è. ( Tout en relevant un assemblage de plusieurs époques mais sans les dater ) ... La tour ne peut être antérieure car alors Castelnou ne comptait pas ! Là saisi par ce rapport, Universitaire / Raisonnement instantanément réductif, mon humilité fit que l’échange cessa net.

Secundo : Et de l’autre une version à tendance omissions – éludassions focalisant sur une édification contemporaine du RCC dans les Aspres en ex comté de Vallespir, selon divers  » Spécialistes «  connus pour leur jacobinisme, vite portés à brandir la Senyera le drapeau catalan en toutes circonstances inappropriées. Ce RCC édulcoré tenant du sacrosaint dans l’esprit des catalans invétérés dans leur microcosme. Surtout :

Il équivaut à un déni ou à un mensonge monumental qu’ils affirment que cette approche Plan quadrangulaire / Carolingiens 1100 – 1150 ne soit plus admise. Symétriquement ils sont enclins à omettre de préciser que la région jusqu’à l’Ebre , à fortiori Castelnou, était sous suzeraineté carolingienne. Cette région militaire délimitée au nord par la barrière géologique des Corbières était désignée Marca Hispanica c’est à dire la Marche d’Espagne. Les fortifications érigées par les comtes de Castelnou l’ont été sur ordre ou assentiment du roi de France, c’était aussi en principe un préalable à la cession d’un territoire, une contrepartie afin d’en assurer la défense.

Que ce soit à Prats, Castelnou et sa zone d’influence, lors de la mise en place du réseau des farahons, les catalans n’existaient pas en tant que tels. La plus ancienne préfiguration du nom Catalan date de 1114 et restera très marginale jusqu’au XIII è.

Tertio : Je n’exclus pas une analyse individuelle sinon, la mémoire locale fait état d’un rôle préventif des incursions mauresques par voie maritime. Ce qui supposerait un édifice antérieur, une gardie ou par extension une guardia en catalan ? Mis à part l’occupation du territoire par les Sarrasins au VIII è. siècle, le péril Maure a été constamment revivifié jusqu’en 1134.

Toujours en ces temps lointains et vraisemblablement bien avant Prats fut une Ièra = aire autoroutière, non pas pour parisiens en quête de bronzage mais pour moutons transhumants., une draille venant du Narbonnais à la fois via les Pas de Salses et de Paziols puis nouvelles variantes par Lesquerde et par St Paul passait au pied de la tour, une autre suivait le cours de la Désix en partie visible de l’observatoire et une troisième suivait les hauteurs en vue de la Serre de Sournia, l’ Estivada Vèlha / Le Vieux chemin d’Estive en prolongation de la  » Narbonnaise « . > Pages d’accueil pour deux routes majeures supplémentaires.

Du XIV au XVII è. siècles Prats relevait d’une branche de l’illustre famille De Peyrepertuse cadette des De Fenouillet. D’abord établie à Rabouillet, siège d’une baronnie puis à Joch en Conflent. Il apparaît que la seigneurie de Joch chevauchait la frontière Aragon – France. A Joch dès 1459, Bernard Bérenger de Peyrepertuse en ayant hérité de sa tante Léonora. Joch avec Finestret, Glorianes, Rigarda, Rodes, Roupidére et Sahorle sont venus compléter l’ensemble Rabouillet, Prats, Roquevert, Sequiéres, Trévillach, voir carte Baronnie transfrontalière XIV – XVIII è *. Aux précédents il faut ajouter selon les époques et les legs : Cucugnan, Counouzouls, Trilla ( av 1458-1463) , Roquefort de Sault, Ségure aux portes de Tuchan ( XVIII è. ), Soulatge ( 1345 à 1539 ), le Castel Vièlh de Sournia ( XIV è.), etc. * Sur l’article HISTOIRE.

Et encore une !

Problèmes avec les limites de nos historiens : Le dénombrement ( Recensement ) de 1503 révèle que François de Peyrepertuse tient le château de Prats et que le lieu a souffert des guerres interminables avec l’Aragon. Par conséquent les historiens dits de référence dont A. De Pous qui raisonnent en considérant que la tour de Prats est isolée de tout château sont dans l’analyse superficielle, le bâclé. Le haut du village demeure désigné Lo Castèl, lequel à nôtre humble avis et considérant l’agencement du bâti devait être implanté de part et d’autre de la rue éponyme, parcelles 118 – 72 et attenantes ?

Du coup il ressort que même les meilleurs historiens ne sont pas infaillibles. Meilleurs(es) ou encensé(es) par leur réseau ?

CADRE DE POTENTIALITES A NE PAS NEGLIGER

MAINTENANT REGARDONS PLUS LOIN Le lecteur enraciné en Fenouillèdes aura capté les non dits pouvant interagir dans cette absence de consensus, les autres méritent une mise au parfum quand à ces notoires. Ce qui nous bascule de l’histoire locale dans celle France – Espagne, particulièrement tout ce qui a trait au Fenolhedés ( Pays du Languedoc ) qui fut pris entre ces 2 feux pendant un millénaire. Il subsiste des bribes de cet antagonisme Catalans – Languedociens, une des rancœurs les plus criantes se terre dans les tréfonds originels de l’insulte Gavach.

Ce désordre de dates de prime abord révélateur d’un manque de sérieux quelque part, mais à insérer dans une pléthore de désaccords similaires, peut cacher la vérité dérangeante, il faut prendre en compte un panel d’ondes inavouables liées à :

  • Pour cet article, risque de focalisation excessive sur le réseau de Castelnou inhérent au – jacobinisme catalan, en quelque sorte Castelnou nombril du monde.
  • Plus généralement, la porte est entre ouverte sur un fond sournois, on effleure là tout un système d’arrangements trahissant les problématiques identitaires en cause, les clés sont en pages A PROPOS et sur TOPONYMES OCCITANS, volonté fallacieuse ? .

… les historiens Aragonais et Catalans ont toujours été jaloux de reculer les limites de l’Espagne ... 

Et çà émane d’un savant catalan ! François Jaubert de Passa, 1785 – 1856. Echos confirmatoires actuels doublés d’une façon de relater l’histoire à vous en mettre la puce à l’oreille.

Ne soyons pas dupes et pensons au tri !

Vous voulez des liens, quelque soit le sujet, des pages de liens sont à vôtre disposition sur fenouillèdes.fr Vous y trouverez aussi des données complémentaires en en – tête des articles XI et XII è.

Photos du Balcon

2024 Visites patrimoniales avec guide conférencière sous l’égide de l’office du tourisme du Fenouillèdes Fenouillèdes.com/pratsdesournia

Visite de la tour à signaux et de son exposition sur ce thème, toute l’année. .Tour à signaux.

Critique de cette exposition : Conçue par l’archéologue David Maso qui nous rattache, plus que de raisons aux tours catalanes, cela aurait pu être l’occasion d’en savoir plus sur celles du Fenolnedés. L’intitulé de chaque panneau est un charabia de catalan et de languedocien. Les cartes occultent la frontière du traité de Corbeil 1258 – 1659 d’où un risque de méprise du non averti. Auprès de qui D. Maso a t – il glané ses informations qui ne sont que la version catalane selon l’autodidacte et sans bagage universitaire Annie de Pous, par défaut de tout autre étude disponible sur ce sujet tours à signaux.

Elle s’insère dans un itinéraire de promenade découverte du village au départ de la cave coopérative, agrémenté de panneaux didactiques.

SITE PARTENAIRE Commune de Prats – Association Tour et Patrimoine.

Une belle histoire :

Beaucoup de pratois sont nés en prison. Ça commence bien …

Quand un heureux événement se préparait, on répondait aux questions embarrassantes des mouflets que leur mère était partie chercher le petit dernier à la tour, aussi ses abords furent assidûment fréquentés par des ribambelles de gamins avides d’en savoir d’avantage sans qu’ils ne sachent que le premier niveau fut reconverti en abominable prison, sans barreaux ni fenêtre, car c’était bien avant que ne soit ouverte la porte de plein – pied.

Suivant Les églises d’époque carolingienne et celle romane

SENTIER DES HETRES REMARQUABLES

Mis à jour le 07 10 2023.

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Attraits majeurs : Dans la forêt communale de Le Vivier à 20 minutes de marche du Fajàs ( Fiche Tour des cabanes ), cinq spécimens supplémentaires valent amplement par leur port majestueux ce modeste détour. Quelques uns de ces hêtres ou Fagus sylvatica constituent un alignement, les troncs sont courts, 2m de haut environ et ramifiés en de fortes charpentières. S’agirait – il de têtards délaissés ? Désigne des tailles pluri annuelles consistant à enlever la totalité du houppier en coupant au plus près de la section antérieure, cela afin de nourrir le bétail. Leurs mensurations n’ont rien à envier à leur voisin du Bosc d’en Baillette qui comparativement fait figure de nain en dépit de ses 3.50 m /+ de circonférence.

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Photo en en – tête, tronc absorbeur de cailloux du Fajàs d’en Baillette, le seul classé arbre remarquable, mais d’autres épars dans la même forêt n’ont rien à lui envier. Le fajàs, c’est le hêtre en languedocien. Ne vous attardez pas trop près au cas ou …

  • Extrêmes des tours de troncs du groupe de cinq : de 5.80 m à 6.70 m. Pris à peu prés à 1 m de hauteur et dans les années 1985 – 90. D’autres hêtres grandioses sont à découvrir dans la forêt de Le Vivier, tant dans ces parages que tous azimuts.  Ce n’est pas le seul attrait du parcours, loin de là ! Tour à signaux du XI  / XIIe, des cabanes de grandes dimensions avec vue immense, une ZNIEFF ou Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique dite des garrigues de Sournia, église romane et pas que. En reprenant Julien Carcasona Llaury, – Il n’y a pas que les hêtres qui sont remarquables à Prats …

Ne vous aventurez pas au mépris des recommandations randonnées de ce site.


  • Difficulté : Tous publics contrairement aux 2 autres sur le plan ci – contre.
  • Temps de marche : Vous marcherez pendant  2h, durée fonction des aspects du lien ci – dessus.
  • Panneautique et Balisage : Au départ de Prats, Jaune Randonnées Pyrénéennes, les sentiers d’Emilie en Conflent et Fenouillèdes – Itinéraire le chemin du fagas. Equivalent GRP Tour du Fenouillèdes dès la sortie du village.
  • Vues suivantes agrandies + panel élargi sur l’article Photos.

Périodes préconisées

Avril, floraison des narcisses et des scilles. Le sous bois en est couvert sur des milliers de m².
Octobre et novembre, hors jours de battue au grand gibier qui sont le samedi, dimanche et mercredi d’août à mars. Parure automnale des feuillus et mer de nuages fréquente avec le Pech de Bugarach en apothéose, là pas seulement en automne .

Situation

PNR Corbières – Fenouillèdes.

Carte de randonnée IGN top 25, 2348 ET. Seul le hêtre du Bosc d’en Baillette y est représenté. 

Sur les crêtes au sud ouest de Le Vivier, versant nord du col des Quatre Camins PC 963 (point cartographié 963 m). A quelques pas avant la jonction du GR 36 avec la piste DFCI F60 qui relie Prats à la route forestière de Boucheville et au plan d’eau de Feilluns. Profitez du panorama infini en accédant aux crêtes si proches. D’autres colosses de part et d’autre de la F 60, direction Est jusqu’à l’aire de stockage de Bente Farine, soit 10 minutes aller – retour.

Accès

Ces doyens Vivierhols ( Habitants de Le Vivier ) sont plus facilement accessibles par Prats, éventuellement Rabouillet que depuis Le Vivier.

  • Au départ du hêtre totémique du Bosc d’en Baillette. Prendre à droite des vestiges d’un cortal, l’allée plane qui s’enfonce sous les frondaisons, l’ancien chemin entre Prats et Vira. En 15 minutes après avoir décrit un V on atteint la DFCI F60 à l’aire de stockage de Bente Farine, en lisière d’une plantation de pins. Suivez cette DFCI à main droite pendant cinq petites minutes. ( Jusqu’à la piste DFCI F60 cela correspond à un tronçon du Sentier d’Emilie dit Le Chemin du Fagas ).  Le spectacle commence aussitôt la coupe d’éclaircie 2018, laquelle ouvre une perspective photogénique sur le Pech de Bugarach. L’alignement est à quelques mètres en contrebas jusqu’à la jonction GR 36 ci dessus.
  • Sinon laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative qui est aussi celui du bar piscine. La DFCI F60 est étroite, sinueuse et réservée aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.

Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction.

  • Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Pour ce qui est des façades traditionnelles, elles ne sont que de pierres et de terre, habillée d’un mortier maigre  » Moderne « .

00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille (prononcez Foun Bielle), la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rèc proche. Remplissez vos gourdes.

L’ayant dépassée, vous arrivez à un nœud de pistes. Le panneau DFCI F60 vous flèche la bonne direction, hors balisage jaune. Rassurez vous, vous en avez fini avec les très fortes pentes.

00:10 Lo Prat dels eissilhaments,

  • le Pré des supplices et sa chapelle,  Vous réintégrez les balisages PR et GRP Tour du Fenouillèdes. Pour en savoir plus concernant le lieu dit, allez sur l’article HISTOIRE en 1612.

Au croisement pré – cité, le marquage PR vous promène en contournant la tour Farahon par la gauche, avant de rejoindre la chapelle via le GRP, à l’intersection de chemins historiques.

  • Une carrairasse, voie de transhumances, que vous laisserez au prochain virage. C’était aussi la traverse de Sournia. Toujours praticable. Une rando facile de 1 h 15 aller – retour.
  • Remarquez dans les buis, un pavement érodé, romain selon la mémoire collective, mais chacun sait qu’ils sont souvent chargés indûment. Un exalté d’un village limitrophe alla jusqu’à acheter des monnaies afin de persuader les archéologues de Bélesta 66 que sa traverse d’Ansignan était romaine, il échoua in extrémis face à l’expertise de M. Martzluff.
  • Perspective sur la  » frontière  » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or. Lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV ( Ramon Berenger* si vous avez été baptisé à la sauce catalane ). Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci dessus.

*Ces noms résultent de curieux arrangements d’historiens, s’agissant d’un comte de filiation carolingienne.

Restez sur la piste bitumée qui grimpe en lacets jusqu’à un premier col, en surplombant un vallon verdoyant.

  • Point de vue sur d’innombrables cabanes encastrées dans les murs.

00:20 Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.

  • Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses. Ici les deux critères sont associés puisque nous déambulons sur la route moyenâgeuse Limoux – Prades auparavant Strada Confluenta Carcassonne – Elne via les précédents. Une étoile à 5 branches dont deux autres directions qui sont Rabouillet et Vira. Oratoire et table d’orientation sur le mamelon du Calmeill derrière vous. Question panorama, vous n’en êtes que au hors d’oeuvre.

Il vous reste à suivre le GR 36 et le GRP dans le sens de la montée.

  • Oratoire sommital du Calmeill PC 781, plus exactement une croix de mission . Un nom de lieu dit fort approprié. Il s’applique à une hauteur avec des rochers ou à la végétation rase ( ‘la Calm à Font Romeu, Calmeilles dans les Aspres , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly ) . Il est cadastré Al Carmeill. Du prélatin car = rocher. combiné à un diminutif eill = petit. Ce qui est en harmonie avec les parages de la croix. Nous suspectons eil d’être la phonétique de èl. Voir en 1638 sur Fenouillèdes.fr ou à cette même date à l’article Histoire de ce site.

00:25 Virage aigu avec côté extérieur une remorque citerne DFCI habillée par les broussailles.

  • Deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
  • Aux alentours, comme au voisinage de la table d’orientation, profusion de blocs erratiques et de de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles imbriquées laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules naturelles peuvent être en traînées symétriques habillant toute la roche. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres. Les plus belles sont sur l’album.

00:35 Vous êtes sur un petit plateau, le Plan de la Cort.

  • Vous pouvez admirer deux autres cabanes mais de 15 m² environ chacune en surface utile. Différentes par leur agencement. Celle au bord du chemin est aux 3/4 creusée dans le sol.

00:38 Au passage canadien vous quittez le bitume et le balisage jaune du sentier d’Emilie. Poursuivez tout droit sur le G.R 36.

  • Ces barrières qui se rencontrent dans tous les pacages des Pyrénées au Massif Central, ont été inventées à Sournia par la métallerie Bénezis, visiblement experte en ferronnerie d’art, les rues de Prats l’attestent avec leurs rampes et gardes corps.

Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez  de préférence en février mars sinon en octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus savoureuse et tendre que celle de la gasconne pure… livré chez vous :

Elevage Deulofeu – Nieto

00:48 La Pelade haute ( Pelada ) Col, nouveau passage canadien. Suivez la piste après cet obstacle pour troupeaux.

00:53 Panneau forêt communale de Le Vivier. Quittez la piste au profit du G.R 36 qui monte à gauche.

  • Vous longez de près une ligne de crêtes qui offre un panorama saisissant sur le pic du Canigou, le Madres, le Bugarach, la Grande Bleue …
  • Elevage Tixador La Fargasse de Sournia : Les bovins que vous apercevez sont des Charolais, c’est le seul troupeau de cette race jusqu’à bien au delà de l’horizon. Eh oui ! N’en déplaise aux irréductibles à la Senyera, le Vedell catalan et la Rosée des Pyrénées sont communément nés et élevés en sol occitan des bords de la Désix.
  • Les bornes  en schiste noir avec des nombres engravés, matérialisent les limites du territoire de Sounia avec celui de chacun des villages limitrophes.

01:00 Col des Quatre camins, les Quatre chemins. PC 963.

  • En catalan comme languedocien, le premier émanant essentiellement de la langue d’oc, on prononce le N muet comme Sournia pour Sornian , Sornhian.

Au portillon en fer prenez deux fois à droite. Vous retournez ainsi sur la DFCI F60. Le G.R 36 dégringole sous la piste sur laquelle vous restez.

  • De cette dernière on aperçois les hêtres hors gabarit à 40 pas en contrebas de la jonction piste F 60 avec le G.R 36.

Le fait qu’ils soient alignés autorise t – il un rapprochement, sans instruments de taillanderie, avec des arbres à laye en bon François de la Renaissance, c’est à dire maintenus en délimitation parcellaire ? A priori c’est validé sur Géoportail.

Photos de 4 des colosses de l’endroit, à prospecter dans un rayon de 200 m à l’entour où d’autres géants vous attendent. En 2021 celui avec une charpentière arrachée est destiné à l’abattage.

SECURITE Prenez en considération qu’ils sont non entretenus et vieillissants. Des chutes de branches sont à envisager dès un vent modéré.

01:04 Col de Bente Fride, selon la phonétique le col du vent froid.

  • C’est à dire le cers. En tout cas un joli compromis culturel, le toponyme est bilingue. Ceux purement catalans sont minoritaires autour de Prats.

Le balisage jaune à main gauche, c’est le sentier d’Emilie, du chemin du fagas.

  • Source et hêtre remarquable à 15 mn.

Restez sur la DFCI.

01:10 Vous retrouvez le panneau forêt communale de Le Vivier.

01:15 Soit le point 00:48 ci-dessus. Quittez la DFCI F60 et le GR 36 pour le sentier herbeux à sa gauche, la boucle sentier d’Emilie chemin du Fagas.

01:22 La Pelade basse : Sur une crête panoramique deux pistes se rejoignent. Celle filant à droite vous concerne.

  • L’avancée du pin sylvestre ne date que des années 1960, auparavant c’était le domaine des ovins.

Le chemin du fajàs se prolonge en descendant sur votre gauche.

  • Hêtre remarquable de 500 ans à la date 2014, encore Lui, à 8 mn par le chemin du bois de Le Vivier à Ille via Sournia. Bien avant l’invention du moteur thermique des attelages de bœufs y circulaient avec des troncs aux trousses. Le plafond de longévité du Fagus sylvatica est de 450 ans, particularité ce spécimen les aurait vertement pulvérisés, sauf affabulation. ATTENTION Depuis juin 2024, l’ONF est aux petits soins, ne vous introduisez pas à l’intérieur des ganivelles, la clôture en châtaigner. Laquelle avec le remblai et les fascines qui le retiennent sont destinés à limiter le ravinement et le compactage par piétinement cause principale d’une remontée racinaire hors substrat, un facteur d’affaiblissement d’où attrait de pathogènes et origine du chablis, l’énorme charpentière au sol.
  • Dissimulés dans les cistes argentis ou ciste à feuille de laurier, qui habillent la dite crête, deux abris de bergers aux pierres disposées en X. Rudimentaires mais plus qu’il n’en faut pour se parer du vent de nord ouest, le cers ou du marin.

01:28 Retour momentané par le GR 36 c’est à dire au point de passage 00:38 ci – dessus puis prolongé par le GRP.

02:05 Village.

Variantes

Accès possible au départ de Sournia en prenant le GR 36 entre le foyer rural et la gendarmerie. En moins de 20 mn vous êtes au Plan de Las Forques. Cependant la déclivité est plus ardue que en venant de par Prats.

A la Pelade basse 916 m franchissez le pont canadien, suivez la clôture sur quelques mètres, au cinquième piquet  tournez d’équerre à gauche   tout en recherchant un panneau directionnel, intitulé Tour des cabanes 3.5 km. Puis suivez cet itinéraire à contre sens. Il vous accompagnera à Prats en 4 km. reportez vous à la fiche sentier panoramique Tour des cabanes.

Plan indissociable de la carte de randonnée I.G.N. 2348 ET Prades.

C : Cabanes en pierre sèche de plus de 15.m². CC : Chemin de Caudiés. Ancienne route médiévale de Limoux à Prades par Caudiés et Sournia. Etoile 1 : 1.Hêtre remarquable : le fagas. Etoile 2 : 5.Hêtres remarquables. Etoile Rouge : Tour féodale. P : Panorama. t : Temps de marche. Tracé Rouge : GR36 chemin de grande randonnée. Tracé Jaune : PR chemin de petite randonnée.
C : Cabanes en pierre sèche de plus de 15.m².
CC : Chemin de Caudiés. Ancienne route médiévale de Limoux à Prades par Caudiés et Sournia.
Etoile 1 : 1.Hêtre remarquable : le fagas.
Etoile 2 : 5.Hêtres remarquables.
Etoile Rouge : Tour féodale.
P : Panorama.
t : Temps de marche.
Tracé Rouge : GR36 chemin de grande randonnée.
Tracé Jaune : PR chemin de petite randonnée.

SENTIER DES PONTS ROMAINS

Dernière mise à jour le 28 04 2023.

Ces deux ouvrages habituellement dits romains en toute bonne foi seraient en fait du XVII è. en se référant aux experts, ceux de l’AAPO et Rodrigue Tréton lequel a identifié des bases antérieures sur celui de la Désix. L’ennui est que, comme de coutume, nous avons l’embarras du choix, d’autres spécialistes et datations.

Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

A voir :

– Hormis ceux induits par le titre, des milieux très contrastés, une chapelle préromane à travers des chemins templiers. Dans un espace classé ZNIEFF et SIC, Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique des garrigues de Sournia et Site d’Importance Communautaire* pour ses chiroptères. Le tout dans le PNR Corbières – Fenouillèdes.

– Cette Zone Naturelle vaut le détour pour sa pyramide d’anciennes terrasses de culture occupant des pentes allant de 30 % à une approche de la verticale.

– Une grotte chapelle.

– Dans le village de Prats, l’église romane et la tour à signaux du XI  – XIIe, cette dernière se visite sur RDV auprès de Découvrir Prats de Sournia,

– Une végétation typiquement méditerranéenne avec des olivettes à 600 m d’altitude !

ANIMATIONS, EXPO, SPECTACLES, VISITES cliquez sur ACTU DU BALCON

* Ou Zone de Protection Spéciale – Natura 2000 chiroptères du massif des Fenouillèdes.


Ne vous aventurez pas au mépris des recommandations randonnées de l’article éponyme.


  • Difficulté : Tous publics
  • Temps de marche : 3h pour un marcheur confirmé.
  • Balisage : jaune, hormis le GRP jusqu’à la chapelle ignorez les autres couleurs.
  • Photos agrandies + choix élargi en allant sur Photos en haut à droite puis recherche des galeries.

Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative à proximité du Bar piscine. La DFCI F60 est étroite, sinueuse et réservée aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.

  • Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Quand aux façades traditionnelles, elles ne sont que de pierres et de terre à laquelle s’est rajouté un mortier maigre  » Moderne « .

00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille (prononcez Foun Bielle), la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes, c’est la même eau que celle du réseau et l’opportunité de ne se représentera pas.

L’ayant dépassée, vous arrivez à un nœud de pistes. Le panneau DFCI F60 vous flèche la bonne direction, hors balisage jaune.

00:10 Lo Prat dels eissilhaments,

  • le pré des supplices et sa chapelle, Vous réintégrez les balisages PR et GRP Tour du Fenouillèdes. Cette chapelle est sans nom, cependant le lieu est dit  » Le pré des supplices « . Les seigneurs de ce pays détenaient la haute justice, voir à l’article histoire en 1612. La tour farahon fut la prison de la baronnie de Rabouillet – Joch au XVIIIe siècle.

Sinon au croisement précité, le marquage PR vous promène en contournant la tour Farahon par la gauche, avant de rejoindre la chapelle, via le GRP, à l’intersection de chemins historiques.

  • Une carrairasse ou carrerasse si repris à la sauce catalane,  voie de transhumance ? Pas exclusivement car maintes sections sont encore pavées.
  • Remarquez dans les buis, un pavement érodé, romain selon la mémoire collective. Laquelle omet que nos pas foulent ceux des templiers. D’une certaine façon ils tenaient tout le canton de Sournia. Raccordement du village à la route Limoux  – Prades.

Au prochain virage vous laisserez le bitume et le GRP pour continuer tout droit.

  • Perspective sur la « frontière » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or, lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV. Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci – dessus.

00:18 On atteint une nouvelle desserte goudronnée. A suivre momentanément sur la gauche.

  • Très beau point de vue sur Prats avec les Corbières comme écrin.

Revenus sur vos pas, vous vous engagez sur le sentier pavé tel que l’indique le panneau Sournia 1.7 km. Vous parcourez un plateau entre un ou deux murets qui canalisent vôtre traversée.

  • Plusieurs cabanes vont attirer vôtre attention de part et d’autre du sentier. Mais elles ne valent pas celles de l’itinéraire qui leur est dédié.

00:26 PC 699 (point cartographié 699 m d’altitude) A l’opposé du plateau vous abandonnez la dite carrairasse par ailleurs traverse de Sournia. Ne tenez pas compte du panneau qui vous indique cette destination et suivez le chemin délavé en tournant sur la gauche de sorte à décrire un U ouvert.

  • Une jolie cabane délicieusement ombragée vous accueille.

00:30 PC 690 Vous voilà à un cortal, une bergerie en ruine.

Vous ne souhaitez pas continuer, repli tranquille assuré sans avoir à faire demi tour. Voir le plan.

  • Grand écran sur Campoussy, la frontière de St Louis c’est à dire la Serre de Sournia. La première ligne de sommets de l’autre côté de la vallée devant le mont Canigou. Au delà c’était l’Aragon puis l’Espagne jusqu’au traité des Pyrénées en 1659. C’est donc aussi une marge culturelle et tectonique comme on le verra plus en avant. Le Fenouillèdes a la particularité d’avoir toujours été Français. Sauf deux épisodes résultant chacun de legs testamentaires, abrégés par les rois de France.

A ce qu’il reste de la bergerie de Aîchausses, poursuivez à droite sur le sentier perpendiculaire à la façade et qui vous engage dans le vallon.

  • Des abricotiers, des céréales et des vignes reconvertis en près. Quelques cabanes méritent au titre de leurs plafonds de s’écarter de la trajectoire.

00:33 Entrée dans le maquis et la ZNIEFF. La voie charretière vous descend à la R.D. 7.

  • Observez l’abondance de chênes verts détruits par la sécheresse de 2007 – 2008. Le dérèglement climatique n’affecte pas seulement les antipodes… Quand aux sapins Abiès pectinata a l’ubac de la borne IGN ils n’en ont pas eu besoin d’autant pour disparaître bien auparavant.

00:40 PC 621 sur la RD 7 au Pas de la Mandre ( De la renarde ) : Vous accédez à la zone Natura 2000 tout en restant dans la ZNIEFF.

Optez pour l’autre piste qui commence sous la départementale. Sinon si ça suffit pour vous, Prats est à 2.5 km par la route.

  • Particularité climatique : Un mouchetis d’oliviers sauvages émaille la garrigue jusques en bordure de la piste, pourtant nous sommes à l’altitude 600 m. L’Olea europaea variété sylvestris ou Olivastre en languedocien porte greffe des sélections cultivées est indicatif d’un étage de végétation dit thermoméditerranéen. Les botanistes le situent en zone littorale, en le plafonnant vers 300 m  concernant les Pyrénées Orientales. C’est à dire que nous sommes devant un micro climat privilégié, vous allez rencontrer d’autres genres représentatifs, cade, camélée,  rue d’Alep, salsepareille  … Dans ce milieu des végétaux peuvent être plus hâtifs qu’en plaine du Roussillon ou se démarquer par un retard de végétation insignifiant.
  •  Le Cap Blanc : Vous parvenez à un belvédère sur la vallée close de la Désix, vue d’ensemble sur les oléastres. A voir en semaines 17 à 20 pour la superbe floraison blanc pur des amelenquièrs ou poiriers des rochers / Amelanchier ovalis, les fissures en sont généreusement garnies.
  • Le calcaire se présente en lauzes, laussas avec incrustations de paillettes d’aspect terreux.  Ce rocher fut exploité pour la chaux, son écroulement en serait la conséquence.

00:48 L’Impériale :

  • une route selon des critères révolus en bordure de ce qui fut un verger d’abricotiers.
  • Des abricotiers à cette altitude ? Qui plus est des Bulidas et des Rouges du Roussillon. Eh bien ce fut une réussite magistrale à en susciter des jalousies. Un passionné y faisait prospérer une gamme conséquente d’espèces fruitières et des légumes arrosés à l’eau précieuse : artichauts, asperges, fèves, oignons, tournesols énormes … Ne dit on pas que les apparences sont trompeuses. Ces terres sont plus cultivables qu’il n’y parait, quand on connait son affaire.

On suit ce chemin creux vers le bas.

01:02 Après un pavement oublié des sangliers on accède à un ruisseau généralement à sec. Nôtre parcours se prolonge à même le ravin sur environ 300 m.

ATTENTION En 2023 la végétation se croise dans le ravin, sans empêcher d’avancer, simplement n’allez pas y circuler en short.

01:05 PC 456 Plateau oléicole de Saîchà.

Nous l’avons connu couvert de vignes et de rangs de vénérables oliviers, ultérieurement au gel inégalé de 1956.

A la carrière filer à gauche.

Fleur de fraxinelle / Dictamnus albus à ne surtout pas cueillir car seulement présente dans une douzaine de communes en France.

01:09 Oratoire de la Paillade.

ATTENTION En 2022 débroussaillement en cours de l’oratoire à la rivière.

  • Un des emplacements présumés du château des Saixa. Sa plus ancienne mention est de 989 dans un acte de donation à l’abbaye de Saint Martin Lys par les nommés Sizibaut et Ermitrud. Aucun vestige n’est parvenu jusqu’à nous, il devait se situer à l’endroit de l’oratoire en montant de Roquevert par le pont des Chèvres non loin de l’église préromane Saint Félicité de Carthage. Sinon un lieu dit Catla, en catalan Catlla : château, à environ 1 km au nord à l’extrémité opposée de la dorsale. La forme occitane avec un L unique synonyme de Calha, n’a en elle même aucun intérêt ici, elle s’applique à la caille, à défaut à la truie.
  • Question géologie, vous êtes passés vite fait des marnes noires indurées des uns ou schiste à double métamorphisme des autres ( Henri Salvayre ) au calcaire et maintenant c’est du granite. Celui de la plaque ibérique. Vous êtes dans la grande faille mer – océan. Cliquez sur l’article géologie de ce site.
  • Le sentier en sous bois est pavé de granite, vous êtes sur la route médiévale d’Estagel à Sournia par Ansignan.
  • Peu après l’oratoire, en vadrouillant entre les chaos granitiques, très belles vues plongeantes sur le défilé de la Désix et le château de Roquevert sur son piton à 500 m. orthodromiques, gardant un nœud routier de cinq directions menant à Campoussy, Sournia, Prats, Pézilla, Trévillach. Les vestiges d’un troisième fortin se dressent dans ce prolongement, sur l’échine calcaire du Roc Blanc. Roquevert fut un village sinon un hameau auprès du château. Un document de 1594 nous apprend que toutes les maisons sont ruinées, peut – être depuis la fin des années 1360 puisque les actes notariés sont absents à dater de 1363. Cahier d’Ille consacré à Trevillach.

01:17 La calade vous a amené au Pont Dels Cabras ( Des Chèvres ).

  • Romain ou plutôt du IXe –  Xe siècle ? Selon de nouvelles sources ( 2019 ) du XIV – XVI è. peut – être, Archéo 66, n° 34, page 101. > Photo en – tête. Son jumeau vous attend tout près, à la borne kilométrique 20, PC 382, au début du pont moderne en rive droite. Suivez le sentier pour un aller – retour de 500 m approximativement jusqu’au :
  • Pont Dels Mandres ( Des Renardes ) sur la Ferrère, fontaine tarie sous la première arche rive droite, logée dans la construction.

01:23 Retour sur la route départementale 619 en rive opposée. On domine la Desix sur environ 1.5 km jusqu’au :

01:36 Panneau chapelle Ste Félicité.

  • Un prieuré du IXe siècle à guère plus de 200 m en contrebas. Cette église préromane se caractérise par ses arcs outrepassés, évoquant un fer à cheval. Un temps assimilé au style Mozarabe. Assymétrie à gauche de l’abside quadrangulaire par rapport à l’axe de la nef. En allusion à la tête du Christ penchée sur son épaule droite. Comme Saint Michel aux deux églises jumelées, Sainte Eulalie ou Saint Barthélemy de Jonquerolles rattaché à Bélesta. Ce type d’architecture aurait été introduit par les Wisigoths puis repris par les musulmans à la faveur de leur conquête de l’Espagne.

Sainte Félicité située In castellione figure en 1011 sur une bulle de Serge IV, dans les possessions de l’abbaye de Cuxa. In castellione fait vraisemblablement référence au château de Saixa.

Un coin à en rêver pour pique niquer au bord du torrent.

01:42 Remontés sur la RD 619, vous vous enfoncez au panneau stop sur une voie viticole goudronnée qui vous ramène à la carrière puis au pseudo ponton.

01:51 Là bifurquez en rive droite.

01:58 PC 526 un petit col. Guère plus en avant sur le versant opposé du ravin :

  • Espace Natura 2000 – Site d’Intêret CEE Chiroptères où vous déambulez depuis le Pas de la Mandre.  Document d’Objectifs Natura 2000
  • Panorama sur  la pyramide à degrés de Sournia .

Une grande pyramide dédiée aux Dieux de la persévérance et de la misère. Elle ne fournit plus le moindre épi de la céréale des pauvres, mais elle inspire encore beaucoup de respect et de commisération. C. Guillabert, De Garrigues en Ministères.

  • Admirez les faissas  = terrasses de culture, elles occupent une pente abrupte plongeant sur la piste, un dénivelé de 300 m sur une distance de 250 m*.  Au XIXè  le chêne vert était rare, tout était cultivé, puis le phylloxéra a été introduit, de nombreuses familles du midi ont été acculées à l’exode en Afrique du Nord, Argentine, c’était la valise ou la famine.

* Incroyable mais… Déductible de la carte IGN 2348 ET.

  • Vous vous êtes introduits chez les encantadas ou fadas, les fées. A la verticale de la grotte chapelle du Ménier. En remplaçant l’accent aigu par un grave sur le deuxième E on obtient l’équivalent de mine, mineur, minier en Languedoc. Décidément l’endroit est vraiment curieux. Description de cette grotte en 1811 par Nicolas Desmarest.
  • Vous progressez sur une tire de débardage du bois de Le Vivier en partance pour Ille.

02:06 On retrouve la RD 619 en direction de Sournia.

02:14 Faisons mine d’entrer dans Sournia, pour tourner en face de la gendarmerie au balisage blanc et rouge du GR 36.

  • Ici naquit le général Tisseyre, demeuré célèbre pour ses faits d’armes en 1863 au Mexique, dans la région de Camerone. Un archevêque de Canterbury et d’autres personnages illustres en sont issus.

02:26 Quitter le GR 36 au croisement dans le ravin en se dirigeant à droite en direction de Prats.

  • Depuis la gendarmerie nos pas sont à nouveau guidés par des pavés. Ceux de la Strada Confluenta, route Carcassonne – Limoux – Rhedae – Prades – Elne où vous ont devancés les romains, les moines de Cuxa, de Lagrasse, ceux templiers. Toutes sortes de troupes armées de l’Ancien Régime.

02:32 Retour au point de passage 0026.


Variantes

La grotte chapelle du Ménier : étant sur la D 619 au dessus de Ste Félicité, suivez cette route en montant. Le sanctuaire est au prochain virage, celui avec les cyprès.

Il est possible de commencer cette randonnée par le col de la Croix de Fer. Ce qui permet d’accéder rapidement au point 0048 l’Impériale. En choisissant la direction la plus à droite, au plus près d’un poirier sauvage. Descendez sans vous éloigner du talus y compris quand la vue se dégage. A l’amorce du vieux chemin de l’Impériale, ce dernier ressemble à celle d’un ravin, sur le côté extérieur d’un virage.

Une fois à Ste Félicité, si le soleil est trop ardent, il sera judicieux ( A plus d’un titre ) de suivre le balisage jaune de fond de vallée jusqu’à Sournia. Ainsi on atteint la gendarmerie via la cave coopérative en une petite demi – heure à la condition que la Désix soit franchissable à ses deux gués, il a fallu s’y reprendre à plusieurs fois en juillet – septembre 2020.

RMEAS : Route médiévale Estagel, Ansignan, Sournia.
RMEAP : Route médiévale Estagel, Ansignan, Prades.
P : Points pittoresques ou panoramiques.
CC : Chemin de Caudiès = Strada Confluenta..
C : Cabanes.
TDF : Boucle rando de pays Tour du Fenouillèdes.
A : Pont romain sur la Ferrère.
B : Pont du IX – Xiè siècle sur la Désix.
Pointillés Blancs : Liaison facile avec la table d’orientation. hors sentier.
Pointillés bleus : Lit souterrain de la Désix en période de bas étiage.
2 : Voies pavées ou sections de…
Flèche simple : Sens de progression.
Flèche double : Itinéraire aller retour sur 2 sections.
FM : Moulin de Font Marie. Propriété privée.
Etoiles rouges : Farahons de Prats et de Roquevert.
F : Chapelle pré romane Ste Félicité.
M : Grotte chapelle du Ménier. CDF : Col de la Croix de Fer.
Font : Fontaine, la Fontvielle.
SCV : Ancienne cave coopérative. Point de départ et d’arrivée.
Pisc : Piscine municipale surveillée. Bar piscine.

Plan à combiner avec la carte de randonnée IGN 2348 ET Prades.

SENTIER DE PRATS A LE VIVIER

Dernière mise à jour le 20 09 2022.

Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Les principaux attraits de cette escapade dans le PNR Corbières – Fenouillèdes : D’abord les fortifications médiévales de Le Vivier dans le cadre alentour . Une très belle hêtraie avec des sujets remarquables . Des cabanes XXL devant un panorama époustouflant . Sans omettre le Balcon du Fenouillèdes , Prats aux maisons serrées au pied d’une tour carolingienne unique en Fenouillèdes, une église romane, des espaces Natura 2000 ZNIEFF Garrigues de Sournia entre – autres sites dédiés méritant un coup d’œil.

Visite de la tour à signaux sur RDV Découvrir Prats de Sournia

ANIMATIONS, EXPO, SPECTACLES, VISITES cliquez sur ACTU DU BALCON


Ne vous aventurez pas au mépris des recommandations randonnées. de l’article éponyme.


  • Difficulté : Tous publics.
  • Durée : Vous marcherez pendant 03:20 durée fonction des recommandations ci dessus, variantes exclues .
  • Panneautique et Balisages : conventionnels jaune petite randonnée et blanc – rouge sur le GR 36. Trail n° 10 Sud Cathare. GRP en fin de boucle.
  • Abréviation : DFCI : Piste de Défense des Forêts Contre les Incendies .
  • Photos agrandies + choix élargi en allant sur Photos en haut à droite puis recherche des galeries.

Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative à proximité du Bar piscine. Les DFCI sont étroites, sinueuses et réservées aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.

  • Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Les façades traditionnelles ne sont que de pierres et de terre, les joints en mortier maigre sont  » Modernes « .

00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille (prononcez Foun Bielle), la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes. L’ayant dépassée vous arrivez à un nœud de pistes, optez pour la DFCI F61.

00:05 Après le périmètre de protection d’une source, une voie pavée se présente.

  • C’est un des raccordements du village à la route médiévale dite Lo Camin dè Caudièrs. Elle serait romaine selon la signalétique à ND de Laval. Cet axe important reliait Carcassonne à Elne via Limoux, Caudiès, Sournia, Prades et Thuir.

Restons sur le bitume, traversons un ruisseau, la piste s’élève légèrement jusqu’à une bouquet de cèdres.

00:08 PC 680 soit point cartographié 680 m d’altitude.

  • Un superbe panorama. En la matière vous n’en êtes que au hors d’oeuvre. Dans vôtre dos, sa majesté le Canigou vous surveille. Dans la même direction mais au premier plan on aperçois une chapelle, qui sera pour le retour.
  • Perspective sur la « frontière » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or. Lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV ( En remplacement de la croix occitane et pour s’en démarquer ? ). Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci dessus.

00:13 On atteint un croisement, on continue à droite.

00:17 Une nouvelle cabane s’offre à vous. Comme la précédente considérons la modeste au regard de ce qui nous attend. On contourne les sources captées du Prats d’en Pezilla pour arriver à un second passage canadien.

00:19 Las Corbes : Qu’es aquò ?  Aucun lien autre que paronymique avec le corbeau et dans les deux parlers.

  • Une corbe est un ruisseau saisonnier, on en rencontre un  à cet obstacle pour troupeaux. Dans le même sens on a Corbières.

Passage canadien et fin de route revêtue. Suivons un bout du susdit Camin de Caudièrs. A main droite du passage canadien un joli broussin à la base d’un rouvre, ce type d’excroissance est la conséquence d’une gélivure. Les curieux découvriront des broussins plus imposants sinon sur l’album photos.

00:23 PC 759 Col de Guza. A la bifurcation suivante on quitte cette route historique en s’orientant vers les cortals.

  • Ce mot languedocien désigne une bergerie.
  • Perspective sur le Canigou en toile de fond de la serre de Sournia, photo ci – dessous.
Le Canigou vu du Col de Guza.

00:31 La cabane de los Agradanos. De agrada = beau, agréable, plaire et anos = le lieu, le site. Hormis cette approche, E.Bordes relate dans sa monographie une version coquine en phase avec l’endroit couru par les bergers. Un toponyme simultanément catalan et occitan. Cependant le pronom los = les, certifie que cette dernière origine est la bonne. Sinon en vieux français Agrader est synonyme de fertiliser.

  • Nôtre regard s’accroche sur l’oratoire sommital du Calmeill PC 781, plus exactement sur la croix de mission. Il est cadastré Al Carmeill. Du prélatin car = rocher. combiné à un diminutif eill = petit. Ce qui est en harmonie avec les parages de la croix. Nous suspectons eil d’être la phonétique de èl. Autres sens en pages toponymes. Voir en 1638 sur Fenouillèdes.fr ou à cette même date à l’article Histoire de ce site .

00:33 Nous voilà au pied d’une cabane dont les lauzes de la toiture ont disparu. Plus nous avançons, plus ces édifices de bergers sont vastes… Laissons la DFCI au profit d’une draille encadrée de buis.

00:35 Cabane de la Pelade à la porte des alpages. Une des plus grandes des environs et avec deux entrées. Le sentier continue à grimper. Toutefois ce sera bref, de plus vous auriez tort de vous décourager au vu de ce qui se profile.

00:40 La Pelada(o), un autre lieu bien nommé, du moins jusques dans les années 60. C’était le domaine des ovins. La grimpette torride est un lointain souvenir. Suivez la crête jusqu’à la clôture à l’altitude 916 m. où la pelouse rase et sèche fera le bonheur des botanistes.

  • Panorama  : le Pech de Bugarach au nord, les Corbières jusqu’au littoral audois, la grande bleue de Leucate à la baie de Rosas, les Pyrénées avec le mont Canigou pour rassurer les catalans …
  • Au totem directionnel, altitude 916 m, vous êtes orientés vers un hêtre remarquable dit en languedocien Le Fajàs de 3.50 m de circonférence, dans les années 1980. Vous avancez sur le chemin du bois ( Débardage ) de Le Vivier à Ille par Sournia. ATTENTION Contrairement aux apparences, cet arbre est sénescent, son tronc ) est miné par les champignons. Depuis juin 2024, l’ONF est aux petits soins de prophylaxie, ne vous introduisez pas à l’intérieur des ganivelles, la clôture en châtaigner. Laquelle avec le remblai et les fascines qui le retiennent sont destinés à limiter le ravinement et le compactage par piétinement cause principale d’une remontée racinaire hors substrat, un facteur d’affaiblissement d’où attrait de pathogènes et origine du chablis, l’énorme charpentière au sol.
  • Au préalable des  » Eclaireurs  » tout autant imposants vous guettent dès que vous pénétrez la futaie nette de clématites, quittez le sentier à main droite vous ne tarderez pas à être ébahis en atteignant un replat.

 Toutes les charpentières feuillées sont émises par un unique tronc.

00:48 Le Fajàs du Bosc d’en Baillette : Classé arbre remarquable en mars 2014  » Pour ses 500 ans « . Il est convenu que l’espérance de vie du genre plafonne à 450 ans, ce Fagus sylvatica les aurait largement dépassés, spécificité ou élucubration ?

Changement de décor soudain, nous sommes passés d’un paysage à l’horizon sans fin à la haute futaie. Optez pour le sentier discret, dissimulé sous un épais matelas de feuilles, longeant un ruisseau, le Ravin du bois . Balisage local rouge souvent effacé, ainsi jusqu’à Le Vivier, incontestablement le baliseur avait une grosse envie de butternut !

Le sous – bois aux millions de jonquilles  en introduction, c’est non loin du hêtre remarquable vers l’ouest par le vieux chemin de Vira. La photo n’est qu’un détail de l’emprise de ces bulbeuses laquelle signe un milieu préservé depuis plusieurs siècles.

01:05 PC 643 Le Camp del Bosc :

  • Un joli bassin ovale en pierre noire confirme l’existence d’un jardin autrefois. Dans le pays ces réservoirs sont dits oralement gourgues. La roche est un schiste à double métamorphisme.
Gourgue Camp del Bosc
Gourgue Camp del Bosc. > art. Toponymes

Le sentier s’est mué en piste, la DFCI F48. A quelques dizaines de mètres en aval du captage, tournez à droite.

01:24 En périphérie de Le Vivier un croisement avec une boite aux lettres, la F48 s’unit à une voie charretière, le GR 36 qui remonte la combe de la Colobrière et nous avec. Mais il serait stupide de ne pas s’octroyer une escapade au village, avec un si beau tableau paysager devant soi.

01:30 La DFCI F48 nous a accompagné sur la place du village attenante à la route de Sournia.

  • L’église Saint Roch a été édifiée dans la décennie 1950.
  • Le Château est de 1604. Les remparts sont probablement très antérieurs, ils ont été datés du VIIe siècle. Les Du Vivier seraient issus d’un proche de Louis le Débonnaire = Le Pieux ou de son frère Pépin, un descendant de Le Bref. Le Pieux aurait séjourné en ces lieux. Comme le prince de Condé = Louis II de Bourbon en 1640 et d’autres personnages illustres. A lire Fenouillèdes N°12 histoire et description du château en 1890 alors qu’il n’était pas encore ruiné.

Retour au croisement 01:24, mais en restant sur le GR 36. La colline aride qui barre l’horizon sur le versant opposé du vallon, c’est Sarraute. Elle a donné son nom à une branche des Du Vivier.

02:00 Où l’on rejoint la DFCI F48. Elle fait très brièvement trace commune avec le GR 36

Si vous souhaitez abréger, le Camp del Bosc est à 7 minutes à gauche. Dans le ravin une des sources saisonnières de la Colobrière, prononcez Couloubrière, çà vient de couleuvre mais elles aussi ont déserté ces lieux.

Cortals Les Moles = Bergeries les meules PC 694 sinon un ancien patronyme toujours présent dans le Pays, juste avant d’atteindre ces bergeries, le GR 36 redevient un sentier.

  • En le suivant on passe rapidement de l’étage du châtaignier à celui du hêtre. Le sous bois ressemble à s’y méprendre à celui en aval du Bosc d’en Baillette, c’est dire sa magnificence. Des plateformes de charbonnières y sont également légion.

02:30 PC 963 Col des Quatre Camins , les Quatre Chemins .

  • En catalan comme  languedocien, le premier étant essentiellement une émanation de la langue d’oc,  le N final est muet , Sournia est la phonétique de Sornian, Sornhian.
  • Juste avant d’arriver à la DFCI F 60, série de 5 / + hêtres imposants encadrant le GR 36 , les troncs oscillent autour de 6 m de circonférence. Prospecter dans un rayon de 200 m. permettra de découvrir d’autres colosses. Photos sur la fiche rando. dédiée.

Aussitôt après avoir traversé la voie forestière DFCI F 60 vous parvenez à un portillon sur une barrière pastorale à même le col. Sans qu’il soit nécessaire de franchir les barbelés ( Sinon assurez vous de l’absence de taureaux ) suivez les vers l’Est. Le G.R 36 et le Tour du Fenouillèdes sont jumelés.

  • PC 992: Vous longez de près une ligne de crêtes qui offre un panorama saisissant sur le pic du Canigou, le Madres, le Bugarach, la Grande Bleue…
  • Elevage Tixador La Fargasse Sournia : les bovins que vous apercevez sont de race Charolaise, c’est le seul troupeau de charolais jusqu’à bien au delà du Pech de Bugarach. N’en déplaise aux irréductibles catalans, leurs Vedell catalan et Rosée des Pyrénées sont communément nés et élevés gabachs ! Pour peu on pourrait labelliser Pays Cathare…
  • Les bornes avec des nombres engravés dans la roche noire, matérialisent les limites du territoire de Sournia avec celui de chacun des villages limitrophes

02: 37 Panneau forêt communale de Le Vivier en réintégrant la DFCI 60 toujours vers l’Est

02:42 La Pelade haute ( Pelada ) Col, passage canadien. Suivez la piste après cet obstacle pour troupeaux. On entre chez les gasconnes du GAEC Deulofeu . Veillez à ne pas les perturber, la gasconne ça cogne!

  • Ces barrières  qui se rencontrent dans tous les pacages des Pyrénées au Massif Central, ont été inventées à Sournia par la métallerie Bénezis. Les réalisations en fer forgé qui ornent les rues de Prats sont de la même origine.

02:52 Au passage canadien le GR 36 et le GRP Tour du Fenouillèdes reçoivent les itinéraires du sentier d’Emilie dit Le Chemin du Fagas et celui du PR Tour des Cabanes. Poursuivez tout droit sur le GR 36.

  • Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez en février – mars ou en septembre – octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus savoureuse et tendre que celle de la gasconne pure…  livré chez vous. fenouilledes.com/pratsdesournia.php?static4/vie-locale,  marc.deulofeu @ orange.fr
Veille de départ en estive 2019

02:55 Le Sarrat de la Carrette ou Plan de la Cour. Un petit plateau aux près de fauche.

  • Deux magnifiques cabanes. La première est caractérisée par deux pièces en enfilade.

03:06 Virage aigu avec côté extérieur une remorque citerne dans les broussailles.

  • Juste avant à main gauche deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
  • Aux alentours sans exclusive concentration de blocs erratiques et de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles imbriquées, laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules naturelles peuvent être disposées en rangs symétriques et habiller la totalité de la surface disponible. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres. Filon suivant à la croix de mission du Calmeill. > Album photo.

03:11 Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.

  • Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses. En savoir plus avec la fiche Toponymie.

On laisse le GR 36 et le Camin de Caudiès qui descendent sur Sournia, se maintenir sur le GRP.

  • Une escapade à l’oratoire du Calmeill – Tables d’orientation s’impose. Second conseil, voir la  chronologie historique du Fenouillèdes à la date 1638. La piste nous conduit en balcon du vallon de Font Barbix et ses prairies d’herbe grasse. Cette conque ressemble étrangement à un lac glaciaire dont la digue aurait cédé.

03:21 Lo Prat dels Eissilhaments,

  • Le Pré des Supplices et sa chapelle. Intersection de chemins ancestraux.
  • Depuis le dernier virage nous progressons sur une carrairasse, en graphie occitane. Une antique voie de transhumance.
  • Dans les buis derrière la chapelle, un pavement qui serait romain selon la tradition locale. Laquelle omet que nos pas foulent ceux des templiers. D’une certaine façon ils tenaient tout le canton de Sournia.
  • Le nom du lieu dit explique peut être la présence d’une chapelle. La tour farahon fut la prison de la baronnie de Joch Rabouillet au XVIIIe siècle. C. Bordes. Les seigneurs de Rabouillet donc de Prats détenaient la Haute Justice, voir l’article histoire en 1612.

A la chapelle libre à vous, soit de filer droit vers la cave coopérative, soit de rester sur le GRP vers le farahon et la découverte du village avec en point d’orgue de cette escapade un arrêt prolongé au Bar piscine situé à proximité du parking direction Sournia.

Le château de Le Vivier et ses remparts.
Le château de Le Vivier et ses remparts.

Toutes les photos et fenouilledes.fr


Variantes

Raccourcis hors balisages de Prats à Le Vivier.

A / Via Bellegarde et Frederac.

Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative. Les DFCI sont étroites, sinueuses et réservées aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.

00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fonvieille . L’ayant dépassée vous arrivez à un nœud de pistes, optez pour la DFCI F 61.

00:08 PC 680 soit point cartographié 680 m d’altitude.

  • Un superbe panorama. En la matière vous n’en êtes que au hors d’oeuvre. Dans vôtre dos, sa majesté le Canigou vous surveille. Dans la même direction mais au premier plan on aperçois une chapelle, qui sera pour le retour.

00:13 On atteint un croisement, on continue à droite.

00:17 : Une nouvelle cabane s’offre à vous. Comme la précédente considérons la modeste au regard de ce qui nous attend. On contourne les sources captées du Prats d’en Pezilla pour arriver à un second passage canadien à la fin de la route revêtue.

00:23 PC 759 Col de Guza. A la bifurcation suivante on s’oriente vers les vestiges de cortals.

  • Ce mot languedocien désigne une bergerie.

Cette section de 23 mn est décrite au début de cet article .

Peu en amont des ruines, dans un léger coude de la DFCI F 61, il faut s’aventurer à droite , à hauteur d’un rang de chênes rouvres sur une trouée ouverte par les chasseurs. Quand la pente s’infléchit brusquement le sentier vire à gauche et d’emblée à droite en s’enfonçant dans le maquis. Continuez tout droit au nord.

00:36 Plateau de Bellegarde

  • Une fromagerie et son éolienne.

Poursuivez à droite sur le chemin qui borde le pré , puis descend brutalement en desservant des bergeries qui étonnent par leur nombre.

00:42 PC 570

débouché sur un axe en meilleur état. N’allez pas à droite.

00:57 Esplanade du château de Le Vivier, St Roch vous accueille.

Prendre la rue de la Coste , dallée en schiste. A son débouché, une fontaine fort opportune, son bassin est colonisé par des larves de phryganes.

00:1 Place du village, attenante à la route de Sournia, la RD 7.

B / Arrivés sur le plateau de Bellegarde avancez dans la direction contraire à la précédente A.

00:41 PC 643 Camp Del Bosc: Suivez la DFCI 48 comme le cours de l’eau. Vous parviendrez à la RD 7 dans un délai équivalent à la solution A . La pente est plus progressive.


Ce plan est à agencer avec celui de l’article Sentier Panoramique Tour des Cabanes dont il est une extension, légende comprise. Il complète la carte de randonnée IGN 2348 ET Prades laquelle vous est indispensable. Trait rouge : Tracé commun G.R 36 et Tour du Fenouillèdes. Trait orange : Vôtre itinéraire. Flèches jaunes : Sens de progression. Etoiles jaunes 1 et 5 : Hêtres remarquables, groupe de cinq plus isolé. Etoile rouge : Château de Le Vivier. Tirets discontinus : Sentier. Pastilles bleues : Fontaine, source. 00:52 : Temps de marche additionnel. F.60 : Numérotation piste DFCI. M : Menhir phallique, retenue collinaire. TDF : Tour de pays de Fenouillèdes. SPC : Sentier panoramique Tour des cabanes. IRV : Itinéraire rando Vira. Voir descriptif article Sentier de Prats à Vira. P : Principaux points panoramiques ou pittoresques. SCV : Ancienne cave vinicole. Point de départ et d’arrivée. Parking. PISC : Piscine municipale surveillée. 426 et 992 : Altitudes extrêmes.

Il n’est pas interdit de penser que Bellegarde dérive de Gardie, Gardiole ou Guàrdia comme Bella guàrdia en catalan . Des guets des IX – X e. De plus le PC 675 est occupé par un respectable tas de pierres à quelques mètres de la traverse de Prats à Vira(n) et d’une source généreuse. L’antique Camin de Caudiérs ( Limoux , Saint Louis , Le Vivier , Prades ) est guère plus loin. Entre tout un avant poste du château de Le Vivier ne serait pas saugrenu.

Bugrane à feuilles rondes. Vira. Déterminante LC UICN

SENTIER DE PRATS A VIRA

Mis à jour le 20 09 2022.

Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Cette boucle aurait pu être intitulée de piscine en plan d’eau. La piscine municipale de Prats est surveillée par un maître nageur, évidemment.

C’est magnifique : Un sentier botanique, des aires de pique-nique, des forêts à en rêver, des maisons forestières serties dans des écrins splendides. Un contraste climatique spectaculaire entre Prats et Vira à altitude identique, on passe du maquis à la futaie de feuillus et de résineux de moyenne montagne. Mais ce n’est pas tout puisque cela est en prolongement du sentier des hêtres remarquables et de celui  Tour des cabanes. Natura 2000ZNIEFF de Boucheville, PNR Corbières – Fenouillèdes.

ANIMATIONS, EXPO, SPECTACLES, VISITES cliquez sur ACTU DU BALCON


Ne vous aventurez pas au mépris des recommandations randonnées de l’article éponyme.


  • Difficulté : Tous publics
  • Durée : Vous marcherez pendant 4 h 30, les trois variantes exclues. Durée fonction des recommandations ci-dessus.
  • Panneautique et balisage : conventionnels petite randonnée, grande rando. de pays. Des raccordements hors sentiers balisés en sont dépourvus. Les indications DFCI N° y suppléent. Trail n° 10 Sud Cathare.
  • Abréviation :
    TDF : Tour du Fenouillèdes, balisage en tirets jaunes et rouges.
    DFCI : Piste de défense des forêts contre les incendies.
  • Photos agrandies + choix élargi en allant sur Photos en haut à droite puis recherche des galeries.

Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative. La DFCI F60 est étroite, sinueuse et réservée aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.

  • Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Quand aux façades traditionnelles, elles ne sont que de pierres et de terre  » Récemment  » liées avec un mortier maigre.

00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille ( Prononcez Foun Bielle ) , la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes.

L’ayant dépassée, vous arrivez à un nœud de pistes. Le panneau DFCI F60 vous flèche la bonne direction, hors balisage jaune.

00:10 Lo Prat dels Eissilhaments, Prat de Justicia est plus vraisemblable.

  • le Pré des Supplices et sa chapelle :  Vous réintégrez les balisages PR et GRP Tour du Fenouillèdes. Pour en savoir plus concernant le lieu dit, allez sur l’article histoire en 1612.

Sinon au croisement pré-cité, le marquage PR vous promène en contournant la tour Farahon par la gauche, avant de rejoindre la chapelle à l’intersection de chemins historiques, par le GRP.

  • Une carrairasse, voie de transhumances, que vous laisserez au prochain virage. C’était aussi la traverse de Sournia. Toujours praticable. Une rando facile de 1h15 aller – retour.
  • Remarquez dans les buis, un pavement usé, romain selon la mémoire locale, c’est un raccordement à la route Carcassonne – Elne ci-dessous.
  • Perspective sur la  » Frontière  » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or, lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV. Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci-dessus.

Restez sur la piste bitumée – GRP qui grimpe en lacets jusqu’à un premier col, en surplombant un vallon verdoyant.

  • Point de vue sur d’innombrables cabanes encastrées dans les murs.

00:20 Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.

  • Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses. Vous en saurez d’avantage à l’appui de la fiche Toponymes.
  • Oratoire sommital du Calmeill PC 781 m,  plus exactement une croix de mission . Un nom de lieu dit fort approprié. Il s’applique à une hauteur avec des rochers ou à la végétation rase ( ‘la Calm à Font Romeu, Calmeilles dans les Aspres , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly ) . Autres sens en pages toponymes. Voir en 1638 sur Fenouillèdes.fr ou à cette même date à l’article Histoire de ce site .

Vous avez atteint le GR 36 au balisage blanc et rouge, tracé à cet endroit sur la route moyenâgeuse et vraisemblablement romaine Carcassonne – Limoux – Rennes – Col St Louis – Prades – Thuir – Elne.  

  • Oratoire et table d’orientation sur le mamelon du Calmeill derrière vous. Question panorama, vous n’en êtes que au hors d’oeuvre.

Il vous reste à suivre le GRP – GR 36 dans le sens de la montée.

00:25 Virage en épingle avec côté extérieur une citerne DFCI embroussaillée.

  • Deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
  • Aux alentours, à l’identique du Calmeill, concentration de blocs erratiques et de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles ( > Album ) imbriquées laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules géologiques peuvent être agencées en rangs parallèles et revêtir toute la roche. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres.

00:35 Vous êtes sur un petit plateau, le Plan de la Cour.

  • Vous pouvez admirer deux autres cabanes mais de 15 m² environ chacune en surface utile. Différentes par leur agencement. Celle au bord du chemin est aux 3/4 creusée dans le sol.

Pour en savoir plus  allez sur l’article cabanes de ce site et  sur fenouilledes.fr/cabanes du fenouillèdes

00:38 Au passage canadien vous quittez le bitume et le balisage jaune du sentier d’Emilie. Poursuivez tout droit sur le GR 36.

  • Ces barrières qui se rencontrent dans tous les pacages des Pyrénées au Massif Central, ont été inventées à Sournia par la métallerie Bénezis. Les mains courantes, rampes en fer forgé et gardes corps qui embellissent les rues de Prats sont de la même origine.
  • Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez de préférence en février – mars ou en septembre – octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus savoureuse et tendre  que la gasconne pure et c’est  livré chez vous fenouilledes.com/pratsdesournia.php?stativ4/vie-locale. marc.deulofeu @ orange.fr
Elevage Deulofeu – Nieto

00:48 La Pelade haute ( Pelado ) Col, nouveau passage canadien. Suivez la piste après cet obstacle pour troupeaux.

00:53 Panneau forêt communale de Le Vivier. Quittez la piste au profit du G.R 36 qui monte à gauche en devenant un sentier.

  • Vous longez de près une ligne de crêtes qui offre un panorama élargi sur le pic du Canigou, le Madres, le Bugarach, la Grande Bleue…
  • Elevage Tixador : les bovins que vous apercevez sont des Charolais, c’est le seul troupeau de cette race jusqu’à bien au-delà de l’horizon. Si leur viande réputée vous fait saliver, Lien : Tixador La Fargasse, il en ressort que le Vedell catalan et la Rosée des Pyrénées sont couramment nés et élevés en terre occitane du Fenouillèdes.
  • Les bornes en pierre locale avec des nombres engravés, matérialisent les limites du territoire de Sournia avec celui de chacun des villages limitrophes.

01:00 Col des Quatre camins, les Quatre chemins. PC 963.

  • En catalan comme en languedocien, le premier étant d’émanation dominante de langue d’Oc, on prononce le N muet comme Sournia pour Sornian, Sornhian.

Au portillon en fer prenez à droite entre les marquages ONF, chiffres bleus sur fond blanc, 6 et 8 sur les troncs des pins sylvestre. Le G.R 36 traverse la DFCI F60 et vous aussi.

  • A quelques mètres sous cette dernière et principalement sur vôtre droite, une cathédrale de verdure dont les colonnes s’élevant à plus de 30 m sont des hêtres aux troncs oscillant autour de 6 m de circonférence, photos sur la fiche rando. SECURITE Prenez en considération qu’ils ne sont pas entretenus et vieillissants. Des chutes de branches sont à craindre, sans que le vent ne soit particulièrement fort. 
Erythronium dens – canis / Erythrone / Canident ( Oc )
10 à 15 cm de haut en mars.

01:24 PC 694 Les Moles ( Les meules )* : Le GR rencontre la DFCI F48. Devant vous dans le ravin l’une des sources saisonnières de la Colobrière à prononcer Couloubrière, çà vient de couleuvre mais elles aussi ont déserté ces lieux. * L’article peut aussi bien être initié par une confusion avec le patronyme Moles.

On oublie le GR 36 pour aller à l’opposé vers un groupe de cortals.

01:38 Sur une crête avec des cèdres de l’Atlas, on optera pour la DFCI F48 bis en contournant cette plantation.

01:55 Après une descente prononcée on arrive à une croix des Rogations. Se diriger à gauche.

  • Crotz dels Rogasons, Langue d’Oc oblige. Ces croix étaient fin avril – mai le but de processions consacrées au bon devenir des cultures et à la protection des troupeaux.

02:00 Vira

  • Eglise Ste Croix, reconstruite au 16è. Un bel exemple de persévérance car à l’époque entre les Espagnols, les huguenots et le reste il ne devait pas faire bon vivre dans le secteur.
  • Fontaine des Verriers :  Chose curieuse sachant que les anciens comme la carte IGN la situent près du pont éponyme au PC 782 où nous n’avons jamais vu de fontaine au sens strict du terme.

Les escaliers permettent d’accéder à la route départementale 9D.

02:07 PC 663 Plan d’eau de Vira :

  • Plage dallée, aire de pique-nique. Baignade réservée aux sangliers. Une épaisse couche de vase est laissée à leur attention.
  • A quelques pas en restant sur la route, le départ du sentier botanique.

Une boucle de 450 m idéale pour une initiation. Quelques genres sont incongrus, tels l’érable negundo ou le micocoulier. Par contre un broussin qui en impose sur un chêne rouvre est sans commentaire. Donc il s’agit d’une excroissance enrobant le tronc ou les charpentières. Le Tallandier est évasif sur les origines exactes : Bactériose, gélivure, piqûre d’insecte, plaie ? De magnifiques spécimens de la forêt de Le Vivier vous attendent sur l’album photo. Cela étant, l’extraordinaire richesse de la flore mériterait des réalisations plus exhaustives. Combinaisons de biotopes, de climats, de sols à différents étages.

Vous souhaitez abréger cette sortie. Profitez de l’occasion qui se présente. Voir plus loin à la lettre C. Sachez que c’est vraiment dommage au regard de ce que vous allez manquer. Dans le cas contraire revenus à la main courante, poursuivez en montant sur la route.

  • Au col on s’enfonce dans la forêt de Boucheville, un espace NATURA 2000 à titre floristique, ornithologique et biotope du desman.

02:34 PC 782 le Pont des Verriers sur la rivière de Boucheville.

  • Aire de pique nique.

Au pontet engagez vous sur la DFCI F10 en rive gauche.

  • Cémoi c’est là : Le bach, le versant nord si vous préférez, était occupé par le parc à cervidés de Cantaloup, le chocolatier de Perpignan. On murmure que ce fut une contribution à la réintroduction fortuite du chevreuil.
  • Depuis Vira vous êtes à la même altitude que lors que la première demi-heure. Comparez les différences de végétation. Cette vallée est sous dominante océanique.  A Prats le climat méditerranéen prévaut.

Vous avez une envie de très grands sapins comme nulle par ailleurs, reportez en A ci-dessous. Autrement direction Roquebrune.

02:42 PC 846 Maison forestière de Roquebrune :

  • Aire de pique-nique, cascade au confluent. Bien réfléchi la sapinière naturelle vous tente sérieusement, il en est encore temps. Voyez en B plus loin. A défaut prolongez sur la DFCI.

Nôtre progression est agrémentée de ruisselets qui jalonnent la corniche.

  • Généreuse source permanente dans le lit d’un ruisseau, juste sous la piste à 10 mn en amont de la maison forestière.
  • Plongées visuelles splendides sur Roquebrune, les Verriers, le Bugarach triomphant , le mont Olympe de la contrée .
  • C’est ici : La plante vivace en photo d’en – tête, Ononis rotundifolia / Bugrane à feuille ronde. A protéger, en dépit de sa prolifération le long de la piste, stations de montagne comptées sur une main entre les départements 11 et 66. Statut déterminante LC UICN.

03:22 Au croisement en sortant de Boucheville retrouvailles avec la DFCI F60. Suivez la dans les reboisements.

03:26 Jonction avec la DFCI F48. Continuez sur la F60 en prenant de l’altitude.

Une fourmilière en sursis. Il devient difficile d’en voir.

03:36 Quatre Camins : Pour revenir à Prats, vous complétez vos découvertes en reprenant l’itinéraire aller. A défaut il vous est suggéré d’étudier la possibilité offerte ci-dessous en D.

Hêtraie de Le Vivier à la feuillaison.

Variantes

A. Prolongation

2:34 Le Pont des Verriers : Prolongez sur la départementale 9D, rebaptisée DFCI F40. Elle vous accompagne au rond point de Gastepa sous les ombrages de la hêtraie sapinière.

  • Tout en étant défigurée ( Avec aspects positifs ) par l’industrie du bois, elle paraîtra très belle à qui ne l’a pas connue avant.

3:10 PC 1020, Rond point de Gastepa.

3:14 Maison forestière de Gastepa :

  • Aires de pique-nique, fontaines.

Destination Prats en réintégrant le TDF direction Est, vers la Font del Colomb et beaucoup de points d’intérêt. Aidez vous de l’article forêt royale de Boucheville.

Environs de Gastepa.
B. Prolongation

2:42 Maison forestière de Roquebrune : Sur son parking, un sentier oublié, balisé en jaune, vous permet d’atteindre la route de Gastepa en quatre minutes. Attention dans un premier temps vous avancez dans un ravinement légèrement prononcé. Puis le sentier s’échappe sur vôtre droite. Si vous êtes sportif vous pouvez poursuivre dans le ravin.

3:10 Rond point de Gastepa.

C. Raccourci

2:07 PC 663 plan d’eau de Vira : A l’arrivée d’eau prenez la DFCI F40 TER qui flirte avec la rive droite du Rèc de Vira et remontez la vallée sans vous éloigner du cours d’eau. Vous réduisez le parcours de 55 minutes.

  • Chez les initiés en langue d’oc, un rèc désigne un ruisseau.

2:18 La piste s’éloigne du rèc et un bornage vous signale que vous êtes en lisière d’une forêt domaniale, la forêt royale de Boucheville.

2:20 La Ginévrouse : au croisement ne pas quitter la F40 ter.

  • Ginévrouse dérive du languedocien Genibrièra, le genièvre ou genevrier commun. Une ginévrouse est une lande à genevriers. Ce petit résineux indique quand il prolifère un retour du pâturage naturel à la forêt. Il marque dans ce biotope le premier stade régressif comme la callune, le ciste argentis, la fougère aigle…

2:26 Intersection de DFCI peu en amont du PC 829 et d’un cortal ruiné et non une cabane. Choisir la DFCI F48 ter par la droite. A la bifurcation suivante vous ignorerez la piste secondaire qui descend sur vôtre gauche.

  • La forêt de Vira cède la place à celle de Le Vivier. Déduction faite d’une propagation continue depuis la 1ère guerre mondiale, ce boisement appartenait à une dynastie de grands seigneurs, les Du Vivier. Jusqu’à la crise financière de Law toutes les forêts du Fenouillèdes étaient à eux. Abstraction faite de celles du roi de France. Ces nobles sont plus connus pour leurs titres ecclésiastiques et militaires.

2:30 Nous revoilà à la DFCI F60, vous êtes au point de passage 3:26 ci-dessus.

D.

0:48 Sur ce descriptif = 1:15 sur l’article hêtres remarquables. Deux solutions jumelles en temps impliqué. Pour diversifier de l’aller, enfoncez vous entre les pins sur un tronçon du Sentier d’Emilie le Chemin du Fagas. Il vous dirige en 7 mn à un totem directionnel du Sentier Tour des Cabanes. Sentier à suivre en négligeant les pistes que vous laisserez à main droite. A quelques dizaines de mètres du totem 916 m, après avoir franchi le passage canadien et longé la clôture jusqu’au cinquième piquet vous devrez tourner d’équerre à gauche,  repérer un panneau Sentier Tour des Cabanes 3.5 km, sis sur la bascule maritime du replat. Fléchage à suivre à contre sens. Prats est à 40 mn ou 4 km. Cabane en pierre sèche supérieure à 30 m² non loin de là. Cliquez sur l’article Tour des Cabanes.

Ce plan prolonge la balade PR Tour des cabanes. Il est à juxtaposer avec celui relatif à cette dernière ainsi que à la carte de randonnée IGN 2348 ET Prades.

LE VIGNOBLE LE PLUS HAUT DE FRANCE

Précédent : Des cabanes XXL en pierre sèche

Nouveaux éléments apportés le 26 05 2024.

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Selon l’intitulé d’un reportage télé.

Entendez bien un vignoble sur un terroir propice et non quelques souches à touristes cernées de pommes de terre et de seigle à perte de vue sur fond de névés, fières d’atteindre 10° en année exceptionnelle, tentées par un éleveur de Cerdagne certes talentueux dans les années 1970 – 80 en un coin de sa ferme d’élevage de bovins et récupérées depuis en coup marketing.

La vigne à Prats est une longue histoire, déjà en 941 le vin des moines de St Martin Lez, en 1503 François de Peyrepertuse dans le dénombrement de ses biens, cite 10 journaux de vigne soit 10 journées de labeur. Mais à l’abandon à force des razzias aragonaises. A l’identique de celles de ses fiefs de Roquevert, Séquières et de Rabouillet.

Prats de Sournia 1985
Prats de Sournia 1985 Prats de Sournia 1985. Vues disponibles agrandies sur l’article Photos.

La recherche de 1594 indique la présence d’un mailhol, celui de Mossen* ( Messire ) Perillou. En occitan un malhol est une jeune vigne de moins de quatre à cinq ans, non encore vendangée.  La deuxième moitié du XVIè siècle  marque en France une poussée démographique et par conséquence une régression  de la forêt, en Corbières – Fenouillèdes ce fut le grand retour de la vigne. Certes observé dans les années 2000 cela prête à sourire. Mais encore dans le dernier quart du siècle passé le village était entouré de carignan et d’hybrides jusqu’à une altitude avoisinant les 700 m. cavescooperatives.fr/prats-de-sournia la plus haute de France en altitude sur patrimoine-culturel.caves-cooperatives.fr et sa charpente de type Eiffel.

La mutation viticole, des cépages obsolètes et une moyenne d’âge élevée ont fait que cette époque florissante est révolue. Cependant l’histoire en la matière et la suite de cet article  démontrent que : ça s’en va et ça revient... Cliquez sur images.

* La vigne du curé?

Concernant la qualité, le domaine Didier Fabresse médaillé d’or en rouge AOC sur les plus grands concours nationaux ( CGA ), elle n’avait rien à envier aux breuvages que tant de caves particulières de la plaine du Roussillon osent toujours commercialiser*, couramment produits sur des parcelles à  » Artichauts  » ou de celles inondées pendant des mois tant les sols y sont argileux, avec tous les profils pédologiques approchés que cela implique. Un mois et plus après un gros orage montez sur les premières hauteurs où que ce soit autour de la plaine, partout vous verrez d’innombrables vignes lacustres miroiter au soleil, même sur un sentier ampélographique ! Celui des vignerons du Creis Petit, replantée en 2018.

La simple consultation d’une carte des vignobles de France démontre une production sous des climats bien plus défavorisés que celui du Balcon du Fenouillèdes : Vins d’Arbois- Jura, vins d’Anjou, vins de Touraine, vins de Bugey –  Savoie, vins de  Moselle, vins de Bordeaux,  volcans d’Auvergne, terrils du Pas de Calais et même sur les rives du Rhin de Mayence à Coblence et à la même altitude qu’ici celles du Léman… Contrairement aux régions méditerranéennes, ils ont le droit de chaptaliser ce qui leur permet de rendre buvable leur mixture, en clair boire une de ces boissons revient à se gaver de sucre de betterave. Ce n’est pas la mafia, mais on s’en approche.

Trois toponymes perpétuent la mémoire vigneronne des lieux :

  • La Rasimièra, de rasim = le raisin. Soit un endroit où sont produits les raisins, correspondant aux environs de la prise d’eau de la retenue. Rasimièra selon l’Alibert, vigne haute, treille, cep appuyé sur un arbre, vigne sauvage. Les deux premières interprétations correspondent à ce qui m’a été transmis.
  • Al Claus, l’actuel tennis proche de l’église. Couramment dans les paroisses du Fenouillèdes, Razés, Pérepertusés, Termenés… , ce terme désigne l’enclos du seigneur avec une très forte probabilité qu’il fut planté de vigne dès son origine.
  • Vieille Vigne, apparaît à la nationalisation des biens du clergé.

Voilà pour les certitudes historiques. Maintenant sans trop de risque d’erreur, on peut qualifier le passé vigneron de millénaire. Une bulle de Serge IV en 1011, fait mention d’un alleu, possession de l’abbaye de St Michel de Cuxa in villa Pratis. Hors il est établi que ces moines ou selon un document de 974 ceux de St Père de Rodes, produisaient leur vin à Pézilla , on a vu qu’ils y furent devancés par ceux de St Martin Lez. Cela étant au Xe siècle les religieux avaient étendu l’aire de distribution de la vigne jusqu’au plateau de Sault,  » Sous les patanas, des raisins « .

* Jusqu’à faire semble t’il en faire des vins de Bordeaux, à plus forte valeur ajoutée, par déduction des plaques d’immatriculation visibles sur les camions citerne, du moins ce fut longtemps ainsi sur la basse plaine de l’Agly. En 2022 des médias et L’UFC dans son N° d’octobre ont dénoncé cette coutume bordelaise .

Ce qui précède permet par ailleurs de replacer à son juste milieu une allégation commune, diamétralement opposée à la réalité, selon laquelle cette contrée du Fenouillèdes serait soumise à un climat montagnard ( Photo suivante ). Il suffit de comparer les étages de végétation à altitude équivalente* avec le Conflent ( Corneilla ou Olette ), le Razés ( Bugarach : col du Linas**), ou les Corbières, pour comprendre que c’est soit  un aveu d’ignorance, soit un contre feu pour dissimuler l’inavouable ou un souci de fierté maladive bien identifié vu de ces hauteurs sinon une généralisation excessive répétée sans discernement d’un large éventail de micros climats induits par le relief. En décembre 2015 la floraison des amandiers précoces était plus avancée en périphérie du village, en plein nord à l’ altitude 635 m / +, quand plaine rivesaltaise ! Chose habituelle pour d’autres genres tel que Syringa. Sur les versants non atteints par le vent de NO. il est ordinaire d’observer des végétaux à la végétation plus hâtive que sur le littoral.  Ici le chêne vert / Quercus ilex arbre emblématique de méditerranée règne en maître absolu très en amont des hauteurs précitées. Plus étonnant, des cades / Junipérus oxycédrus sont visibles dans les rochers proches du village en venant de Sournia mais en passe d’être supplantés par les yeuses lesquels sont simultanément à croissance plus rapide et haute .

* En Vallespir déjà à Can Partère, 350 m d’altitude au vu de la flore on se croirait à St Omer ou à 1200/+ m au dessus de la grande bleue ! ** En s’approchant de la source de l’Agly, on rencontre la hêtraie sapinière dès 600 – 650 m ! Ici les premiers Abiès pectinata ou sapins blancs des Pyrénées au titre de la couleur du tronc, sont épars sur deux cols à 760 et 850 m. Ils ne sont pas d’avantage sur le toit de la commune , lequel flirte avec les 1000 m et à tous vents.

Plus fort encore, n’importe quel touriste néophyte en botanique sera frappé par la présence de mexicains, l’ Agave américana  » Marginata  » en façade nord de l’église, de spécimens du type eux rescapés du gel de 1986 jusqu’à l’arrivée du paysandisia archon, de mimosas d’hiver ou d’oliviers et oléastres aux abords du village y compris de la cave coopérative et de l’église, les espaces les plus à fuir par mauvais temps, en se limitant à ces témoins et par ordre de rusticité croissante. Sans doute un effet de cheminée généré par de fortes déclivités, allié à l’exposition et à la nature du sol. A titre anecdotique, les agaves ont péri en masse la même année sur le lido de Barcarès – Leucate.

Implications théoriques de la réussite agave :

Nonobstant l’altitude, nous sommes sur un microclimat zone de l’oranger = Zone VII – VIIII selon MM. Bossard et Cuisance professeurs de l’ENHV,  » comme  » Collioure ! Le navel, le bigaradier à plus forte raison mériteraient d’y être osés si les constructions étaient guère plus élevées. Le citronnier dans une moindre mesure. Sans exclure la présence d’ espèce sensiblement plus frileuse que le duo ci – dessus ?

.

Caractéristiques climatiques à propos du fond de vallée qu’est Sournia à 525 m d’altitude, sa station météo est à 2,5 km de Prats / Carte IGN 1 : 25 000 :

  •  Document d’objectifs Natura 2000 / année 2011 selon lequel nous serions à la jonction des courbes pluviométriques 500 à 600 mm et 600 à 700 mm, la physionomie des chênes verts et des buplèvres (  Ces sous-frutescents même en sol profond ) plaiderait pour la 500 à 600 mm Bizarre en rapport aux relevés ci – dessous. A titre de comparaison Caudiès 857 mm, St Paul 616 mm / An, extraits du lien PPR plus loin.
  • Température annuelle moyenne : 13,0°.
  • Température moyenne janvier : 5°.
  • Moyenne minimas janvier : 0,8°.
  • Isotherme moyen annuel : 12° à 13°. Logiquement il est probable que la station à oléastres, dont nous allons traiter, bénéficie d’une courbe isotherme  plus proche de celle à 15°3 plaine du Roussillon.

Nous comparons régulièrement la température entre le versant nord et venté de Prats village à 634 m  et un site abrité* en limite d’urbanisation à 33 m proche de Rivesaltes,  on est très en dessous des barèmes à l’emporte pièces signifiant un degré de perdu en s’élevant tous les soixante à cent mètres**, l’écart quand il est effectif et négatif se situe généralement dans une fourchette de 3°, 8 le matin  à 4°, 3 l’après – midi par vent de N.O c’est à dire le Cers ou Tramuntana en catalan. Si la tramontane est fréquente le retard de végétation avec le Roussillon se creusera, pareillement l’hiver quand le régime océanique regarde la méditerranée de plus près qu’habituellement. Sous Cers modéré, les températures à Prats ne sont pas obligatoirement inférieures à celles de Perpignan.

La différence oscille autour de – 1° en conditions maritimes, hors journées à températures supérieures sur le Balcon du Fenouillèdes en comparaison du littoral, couramment + 2° à 3°. Si le vent d’Est domine l’écart de végétation avec la plaine du Roussillon sera fortement atténué à plus hâtive sur le Balcon. Selon ce modèle si vous avez 25° sur une façade en plein soleil à Perpignan, à la même heure il faut s’attendre à 25° ou + sur une façade à l’ombre 600 m. plus haut. Lors de ces dominantes maritimes, la règle presque absolue hors tramontane, vu de Prats le Roussillon disparait sous une chape de brume ( Ciel laiteux observé de la plaine ) qui s’étale généralement jusqu’à 25 à 30 km orthodromiques vers l’intérieur. Dans le même temps le Fenouillèdes rayonne sous un bleu de carte postale et la végétation s’y avance sensiblement. Sa précocité s’amplifie si le foehn, une sorte de  » Sirocco plein sud « , s’en mêle, il préfère caresser les hauteurs que le littoral.

* Zone de l’oranger en plein champ, le Myrtus communis et le caroubier/Cératonia siliqua y sont spontanés.

  ** Soit – 6° à 7° concernant 2 journées sur les 42 retenues,  seulement effectif lors des épisodes de cers  ( Tramontane des catalans, vent froid venant du nord – ouest ) les plus forts de l’année ou d’orage limité au Balcon, des différences plus accentuées existent en restant exceptionnelles. Si l’orage est cantonné au rivesaltais, cette différence de températures sera inversée ainsi que sous régime de foehn.

Arbouses : A Prats, leur maturité est généralement plus précoce à concomitante que dans la plaine du Roussillon, matures le 08 / 09 / 2019 à la cote 600 m. à mi ombre dans un ravin d’où forte probabilité de sujets plus hâtifs. Plus de photos d’arbousiers sur l’album.

Revenons en à la tradition oléicole, deux variétés locales sont à retenir pour leur taux de résistance au fameux gel de 1956 :

  • « Pomal » Arbre vigoureux abondamment fructifère. A l’olive de belle taille produisant une huile d’une grande finesse.
  • « Redoneil » Egalement sans alternance de récolte et rustique, traduisez d’une bonne tenue face au gel. Le nom correct semble être Redondal, varieté à fruits arrondis comme indiqué.

Les oliveraies se situaient, avant que la vigne puis la chênaie ne les supplante, principalement à Antinés, au pied de l’à -pic de Carlés où des sujets séculaires subsistent nonobstant l’altitude, sur le triangle Saïssa – Cap blanc – le Ménier. A Saïssa des plantations ont survécu à l’hiver 1956, record de froid inégalé depuis.

  • A voir : Un bosquet d’oléastres ou oliviers sauvages Jouxtant la route de Sournia au  km 3 en partant de Prats, l’altitude avoisine 600 m. D’autres visibles du belvédère du Cap Blanc et à l’ouest de ce dernier. Des oliviers si haut !  On est en présence d’une particularité de la France continentale à l’exception de l’arrière – pays de la Riviera où ils prospèrent à une altitude supérieure. Plus d’informations sur la fiche Sentier des ponts romains.

Fabiére : Graphies conventionnelles, Fabiéro en toulousain et favièra en languedocien

Patana ou Trufa : La pomme de terre en Langue d’Oc.

Le scandale des hybrides : Une affaire qui ressemble à celles des laboratoires pharmaceutiques. A Prats comme partout on à planté des hybrides sur incitation gouvernementale. Longtemps après les vignerons ont vu rouge, comme tout finit par se savoir, le scandale éclata. Les ministères étant imprégnés par les grands noms du bordelais, ces derniers purent en connaissance de cause, répandre des boniments qui vantaient ce qui ne pouvait l’être en aucun cas. Ces cercles d’influence ont délibérément cherché à nuire au midi viticole.

Suivant : La flore patrimoniale du Balcon du Fenouillèdes

CABANES EN PIERRE SECHE à Prats de Sournia

Précédents : Rando le Tour des cabanes

Les églises d’époque carolingienne et celle romane

Nouveaux éléments les plus récents apportés le 10 09 2023.

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Cabanes de bergers en pierre sèche.

ATTENTION

Pénétrer dans une cabane c’est souvent s’introduire chez les chiroptères. Soyez furtifs particulièrement entre la Toussaint et le jour du muguet au risque de signer l’arrêt de mort en réveillant ces mammifères qui peuvent être en pleine hibernation à ces opposés. Leur présence n’est pas absolument contenue à la susdite période.

rando66.fr-Sentier des Cabanes Nous attirons vôtre attention quand aux contrevérités de cette fiche du Département. Ce n’importe quoi à volonté est récurrent aux sites traitant du Fenouillèdes mais documentés via des sources catalanes.

Bories ou capitelles selon les régions mais pas en 66, dans les Pyrénées Catalanes, barraca, orry pour l’entité barraca et enclos alentour lui même ceint de murets en pierre sèche. Plus simplement cabanes en Fenouillèdes et dans l’Aude. A Prats, à nôtre connaissance le catalan orry et le languedocien òrri n’y sont pas en usage et pour cause, ces constructions n’ont pas eu de vocation fromagère, à moins que cette mémoire se soit dissoute dans l’exode rural. En schiste , calcaire , granite, elles sont communes dans nos contrées, par centaines autour de Prats de Sournia et limitrophes. Le GR 36 au nord de Sournia, le GRP Tour du Fenouillèdes et leurs deux variantes balisées en jaune, permettent de découvrir des pépites qui se distinguent par leurs dimensions.

Cabane du Plan de la Cour, F2 en enfilade.
Cabane du Plan de la Cort, F2 en enfilade. PR Tour des cabanes, GRP Tour du Fenouillèdes, GR 36.

Bien que les doigts ne suffiraient pas à compter celles atypiques, on synthétisera deux modèles, en premier lieu les plus vastes en galerie avoisinant jusqu’à 30 m² de surface utile. Généralement encastrées dans la pente sinon adossées au mur de soutènement de la terrasse dite ici faissa, à la toiture plane en lauzes juxtaposées recouvertes d’une mince épaisseur de terre. Elles sont quelquefois agencées en deux espaces distincts, il convenait d’écarter les agneaux afin qu’ils ne soient pas piétinés. Néanmoins à Prats cette fonction élevage n’est pas certifiée, la mémoire paraît s’être perdue. Concentrées sur la jonction terrasses de culture avec les alpages soit autour de l’altitude 800 m, sans exclusive puisque il en est de visibles dans les oliveraies délaissées telle que la photo suivante. Celle mise en avant est la cabane de Los Agradanos sur le PR Tour des cabanes.

Surface utile au sol du local principal :

  •  Longueur de 7 m à 10 m et plus,
  •  largeur 2.30 m à 3.30 m.
  •  hauteur : 1.60 à 2.70 m.
Cabane au Cap Blanc Est.

Celles appartenant au second type sont les plus répandues et à une altitude moindre. Elles sont extérieurement soit de plan carré, soit circulaires avec une toiture comme pré – cité ou en coupole en principe peu prononcée . La voûte est en encorbellement, si vous préférez les dalles sont imbriquées en écaille de poisson, ces cabanes sont généralement de dimensions plus modestes, elles peuvent abriter un tineil. Elles sont logées dans les murs cantonnant les drailles, délimitant la jasse, le pàtus, principalement sur les terrasses de culture. Leur densité est la plus élevée en bordure de la traverse de Sournia dite la Carrairasse. Sinon sur les surfaces  » Planes  » elles sont édifiées de préférence sur un tas d’épierrement ou un affleurement de rochers, tous les côtés sont alors apparents. A l’intérieur c’est le plan en ovale qui est le plus souvent rencontré, l’entrée est implantée soit à la jonction des ellipses soit à mi – longueur de l’une. Certes plus modestes mais pour une part non négligeable les dimensions sous cloche vont jusqu’à 3,00 m / h ou +/- 4,00 m / L quand même !

Sise à Saîxa, vue imprenable sur le défilé de La Désix à Roquevert, 66730 Sournia.
En granite rose, sise à Saïssa, vue imprenable sur le défilé de La Désix à Roquevert.

A Prats pas de cheminée incorporée, sauf une peut être, celles dotées d’une niche sont minoritaires, il est d’ordinaire nécessaire de se courber pour y pénétrer sans se heurter aux linteau, rêveurs attention bosses assurées à 1.20 / 1.50 h. Il peut arriver que le linteau ne soit pas plus élevé que vôtre ceinture ( Photo suivante ). C’est la seule ouverture hormis une ou deux fentes de lumière éventuellement. Sauf exception sur les bacs, l’entrée est orientée au sud, sud – Est.

Bâtie en roche calcaire à Prats de Sournia.
Bâtie en roche calcaire à Prats de Sournia.

Quelquefois elles peuvent être implantées en un recoin de terrasse sis en belvédère dominant un ravin, un escarpement, ces derniers édifices ont un espace disponible vite visité, pour au plus trois personnes du genre contorsionnistes ou comme ci – dessus quadrupède pour y pénétrer. Ces constructions miniatures sont dominantes dans le secteur dédié aux jardins potagers et à sa périphérie.

On observera deux cabanes de plan quadrangulaire s’apparentant à des cortalets, imposantes au point que la trop grande portée de la toiture en pierres semble être à l’origine de son remplacement par des tuiles.

Prats comme Derc village disparu à l’entrée de la Clue de la Fou fut une étape sur une importante voie de transhumance. Ce qui est contesté par un spécialiste du sujet R. Tréton, MAIS les anciens se souviennent de la halte nocturne des moutons aux abords de la coopérative. Ce qui pourrait expliquer pour partie la relative abondance de ces constructions.

Leur prétendue origine pastorale interroge, elle ne paraît pas être la règle absolue au regard de la présence d’édifices sur des terrasses de culture. Selon ce qui est généralement admis, sans que ce soit certifié systématiquement applicable à Prats :

  • Les constructions remonteraient au XVIII è. siècle … la plus ancienne datée l’est de 1816. Afin d’enrayer l’extension des terres incultes, la royauté décida d’exonérer d’impôts pendant 15 ans tout paysan qui remettrait en culture des champs abandonnés depuis 40 ans et plus. Ce fut une opportunité à saisir par les plus démunis qui purent ainsi acquérir des propriétés en ces temps de presque surpopulation. Pic démographique lors de la première moitié du XVIII è. avec 106 feux. Mais n’est – il pas étonnant qu’ils aient attendu si longtemps pour en édifier alors que le matériau abonde !
  • En 1848 la II è République à peine instaurée, décréta le partage des communaux. Le morcellement induit est à l’origine de diverses édifications, nombreux linteaux datés des décennies suivantes.
Abri pastoral, protection contre le vent dominant. En arc de cercle de < 3m de diamètre, type implanté sur les crêtes, existe agencé en deux courbes adossées en X. Il faut l’imaginer à l’origine en milieu totalement ouvert. Edifié au sommet d’un affleurement de rochers.

Un sentier de randonnée sur ce thème au départ de Prats de Sournia, le Tour des cabanes, désigné dans un premier temps S. panoramique des cabanes, un point de vue amplement justifié s’agissant du Balcon du Fenouillèdes.

MAIS C’EST PAS TOUT. Ce petit village étonnamment dynamique mérite une escapade à bien des égards. Retenons en complément des différents articles et sans exhaustive :

  •  Sa diversité botanique à dominante méditerranéenne avec influences montagnardes et océaniques. Des oliviers productifs à 650 m d’altitude cohabitent avec la hêtraie-sapinière. Laquelle enchâsse en son écrin un hêtre totémique des plus vénérables de la région, la circonférence de son tronc est supérieure à 3.50 m.  A voir l’article des hêtres remarquables & l’article de Krapo Arboricole, Le Fajas d’en Baillette.
  •  Ses orchidées : pas moins de 11 genres sont observables, déclinés en de multiples espèces, toutes protégées. Ne pas les cueillir, ni les arracher. Une éventuelle transplantation serait obligatoirement vouée à l’échec, leurs racines vivent en symbiose avec des champignons mutualistes ou mycorhizogènes spécifiques à leur biotope.
  • Inventaire des plantes déterminantes et patrimoniales locales sur l’article Flore Patrimoniale, partiel et par abstraction des orchidées. Diaporamas, relevés botaniques, publications SMBCN, Société Mycologique et Botanique de Catalogne Nord.
  • L’abondance du grand gibier, le sanglier ici aussi et le chevreuil tellement qu’il faudrait le faire exprès pour ne pas en observer au cours de vôtre randonnée.
  • Enfin nous ne saurions trop vous recommander de conclure votre escapade par une pause au Bar – Piscine, Informations pratiques.

Galerie : Caractéristiques mentionnées sur l’album où ces photos sont plein écran dans un choix élargi.

Bac ou Ubac : Versant nord ou à l’ombre. A l’opposé de adrét, Adrech, soulane, solanalh.

Capitelle : La désignation sentier des capitelles de Cassagnes ne s’accorde qu’avec la vente d’un vin censé être capiteux de l’appellation CDR Villages Cassagnes, préférable à cabanes à la connotation pouvant paraître dépréciative.

Cortalet = Petit cortal lequel désigne une bergerie à l’écart du village avec sous son toit à pente unique, le fenil. A l’échelle supérieure c’est la Borde, la différence est qu’à la belle saison c’était une habitation temporaire.

Jasse : La bergerie ou espace herbeux abrité par le relief, pouvant être ceinturé de murets et destiné à parquer les ovins pour la nuit. Un jas désigne l’endroit où le gros gibier se couche.

Lauzes : Pierres plates à allure de dalles. Ici en schiste noir et localement en calcaire métamorphisé sur l’aplomb de la faille nord-pyrénéenne.

Pàtus : L’enclos. Au XVI è. habitation ruinée par fait de guerre ? Sur l’Alibèrt : Patis, pacage, préau, cour intérieure, basse cour …

Tineil : Phonétique de l’occitan Tinèl . Citerne maçonnée collectant les eaux de ruissellement , utiles pour des arrosages d’appoint et surtout à la préparation des bouillies de pulvérisation.

Pour en savoir plus :

SITE jumeau complémentaire sur Fenouillèdes.fr

SITE PARTENAIRE Commune de Prats – Association Tour et Patrimoine.

ANIMATIONS, EXPO, SPECTACLES, VISITES cliquez sur ACTU DU BALCON

Étymologies : 4 liens en fin d’article Toponymes.

La Corbière Catalane aux 17 ème et 18 ème siècle. Philippe Coquin aux éditions Lacour 2006.

Le blog Pèlerins du Fenouillèdes.

Suivant : Le vignoble le plus haut de France

GEOLOGIE à Prats de Sournia

Nouvelle introduction le 22 04 2024.

Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Nous sommes sur les terrains métamorphiques du synclinal de Boucheville, marno -schistes de l’Albo Aptien supérieur , étages du crétacé, lequel est la dernière période de l’ère secondaire. Tout prés du front de chevauchement N. Pyrénéen ou faille N. Pyrénéenne qui séparerait la plaque ibérique du continent et de la zone axiale. Cette dernière correspond ici au massif granitique dit de Quérigut-Millas, la serre de Sournia, schématiquement aussitôt la rive droite de la Désix. Les schistes noirs constituant la bordure sud de la plaque européenne* .

Laissez votre véhicule à Roquevert, traversez la Desix sur le pont médiéval et remontez rive gauche en suivant l’antique route pavée de Sournia (balisage petite randonnée). En quelques minutes vous changez de plaque. La faille nord Pyrénéenne suit le cours de la Desix et de là via Montfort sur Boulzane, Sainte Colombe sur Guette, Usson, Niort de Sault… Jusqu’au pays Basque et son  » Colorado  » sous marin. A l’Est elle se dirige vers Belesta et Nefiach, puis sa localisation se perd dans le golfe Pliocène du Roussillon

Au sud du territoire communal une strate de calcaire marmorisé de l’aptien est prise en tenaille entre les schistes noirs * métamorphisés de l’albien et le massif granitique. Roquevert, le Ménier, Cap Blanc, Carrière de Sournia, Montagut. Des affleurements sous forme de lauzes sont visibles, c’est à dire que le calcaire est métamorphisé, photos ci – dessous. En contrebas du village, en direction de Pezilla de Conflent, la concentration de ruisseaux à l’eau pétrifiante = incrustante et permanents, même en 2008, étonne en Fenouillèdes dans un environnement d’une aridité telle que les chênes à kermès (garrouilles) végètent. * Ces mentions vont en surprendre, elles sont de H. Salvayre d’après l’école de Montpellier.

Toutes les photos en plein écran.

La zone N. Pyrénéenne qui s’étend du front de chevauchement N. Pyrénéen au sud jusqu’à l’axe Pech de Bugarach-Padern au nord, est fracturée par plusieurs accidents tectoniques. Des failles de moindre ampleur que la précédente, généralement parallèles entre elles, selon une direction Est – ouest. On ne retiendra que les majeures :

  •  La faille dite d’Axat en bordure S. du synclinal du Fenouillèdes, c’est la vallée du col Campérié à Estagel : Lapradelle, Fou, N. de Lesquerde, Tautavel, Mas Farines sis à l’O. de Salvaterra.
  • La faille en bordure N. de ce synclinal Fanges, Galamus, Quéribus, S. de Paziols puis direction NE.
  •  Trois failles allant de la région de Bugarach-Le Bezu, parallèles entre elles, dirigées sur Duilhac, Cucugnan, Padern.

Quand à la prétendue faille N. Pyrénéenne par le Plan d’en Dalen à Saint Martin de Fenouillet, ce n’est qu’une affabulation comme celle du volcan sous la Clue de la Fou, racontée par nos arrière grands-parents. Il s’agit de l’un des prolongements du nœud des quatre failles de Fenouillet, celle qui nous retient file sur St Martin, la seconde se perd à l’O. de Gincla et une paire dirigée sur Puilaurens et Lapradelle. Le panneau didactique du sentier d’interprétation géologique devrait être complété par la mention : Attention couleuvre, à avaler. A quoi bon une pareille assertion dans un Pays aux patrimoines historique et naturel remarquables. Cartes du BRGM au 1/50 000.

Failles : d’après la carte géologique des P. O. de H. Salvayre en 1970. Dans Les Eaux souterraines aux edt. Trabucaïres 2010 il fait bifurquer la faille d’Axat jusqu’à rejoindre celle de la Têt par le Col de la Bataille. Recouperait – elle celle dite N. Pyrénéenne sous le pliocène ?

CURIOSITE AU VILLAGE Compte tenu de la nature géologique du lieu. Sous le lavoir une cavité de quelques mètres de développement, à priori naturelle. Elle ne sera découverte que très ultérieurement à la construction des bassins, consécutivement à l’installation d’une borne incendie. Il y aurait un autre trou à proximité ?

Géologie du Fenouillèdes.

Wikipédia Prats de Sournia Géologie et relief + Thèse Bassin de Boucheville, mésozoïque NE Pyrénées – Orientales.

Ressource en eau souterraine du karst des Corbières. BRGM 2001.

Autres liens hydrologie et géologie sur Liens et Livres Fenouillèdes.

ACCUEIL histoireetrando

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Il est bâti au flanc d’une colline… Toutes ses fenêtres assistent bouche bée au lever du soleil. C’est un village ancien. De pierre noire cernée de mortier blanc, lavé, brûlé…

…de Ludovic Massé in Visages de mon pays en 1937.

Adissiàs e benvenguda a tots. Bon dia i benvinguda a tots. Bonjour et bienvenue à tous.

ANIMATIONS, EXPO, SPECTACLES, VISITES cliquez sur ACTU DU BALCON

Sites complémentaires, sources, liens en fin d’article.

Compléments les plus récents ci – dessous le 19 07 2024. Les autres articles ne sont pas d’avantage figés dans le temps, ils sont périodiquement documentés, à suivre …

Prats de Sournia littéralement les Prés de Sournia, ce déterminant accolé en 1933 sème la confusion. Il est convenu dans les esprits que Prats ne fut jamais une dépendance féodale ou un écart de Sournia. Mais en 1612 le seigneur de Rabouillet délégua toute juridiction sur Gaston d’Aniort son homologue de Sournia. Il faut aussi signaler des mariages entre les familles seigneuriales et l’organisation administrative en municipalités de canton ( HISTOIRE date 1810 ), au temps ou l’année commençait au 20 vendémiaire. Nul doute que ces épisodes ont du participer à la dite méprise. Quand à la forme Prats  elle fut fixée en 1913, nos messires de l’Ancien – Régime et maires ont immuablement hésité entre Prats, Prax, Pratx. Pratz ( Carte du Gouvernement général du Languedoc en 1721, Louis Fédié en 1880 ) et Prax en 1801 sur le Bulletin des Lois. Prata sur les cadastres de Le Vivier et de Prats datés de 1812, Commune de Prata, cette forme date de 1793 / An II. Ces finales en X ou Z se rencontrent toujours du pays d’Aude à la Haute – Marne et dans le Jura. Pour plus de clarté nous n’utiliserons que le vocable Prats dans les pages suivantes. Lequel est uniformément en usage de la Catalogne au Languedoc. Tel qu’avéré à Sequera les seigneurs voisins sont soupçonnés d’avoir abusé que les De Peyrepertuse se soient repliés à la cour d’Aragon. Le territoire communal fut semble t-il plus étendu, des interprétations appuient en ce sens.

  •  Roquevert – Saïssa : Des familles de Prats y possédaient jusqu’à une date récente. A Saïssa le territoire communal s’arrête où commencent les terres cultivables de Sournia, la roche attenante est réservée à Prats, n’es ce pas bizarre !
  •  Un texte de 1334 situe l’église Sant Cernin à Prats, pourtant ce lieu est sis sur la commune de Le Vivier. Deux hypothèses en vogue, soit le document précité est inexact, soit cette chapelle d’époque carolingienne a été démembrée de Prats suite aux procès sur fond de limites communales pendant la Révolution ? La dernière est probablement fondée, Jean Justin Bouchadel maire de Le Vivier assura in situ son égal de Prats, Jean Calvet, que le vallon de Pressillas et a fortiori St Cernin appartinrent à la commune de Prats.
  • Aigas Biòles prononcez Aygues Bioules témoignerait il de ce passé ? Biòla = borne, limite. Plusieurs sources jalonnent les contours du territoire actuel : Font dels Piusèllas la fontaine des pucelles à la Pelada, sous le chemin de l’Impériale au PC 490 en arrivant à Saissa, Font Marie au moulin de Roquevert, Font de Sant Couat, Campix, entre Campix et le PC 389. Là aussi des familles de Prats ont toujours des biens sur ces terres limitrophes, à La Borde de l’Esquiròl entre autres lieux.

photo en – tête : Réalisation 2017 Chaudronnerie Imbert  St Paul de Fenouillet.

Village perché sur la façade maritime du Fenouillèdes laquelle suggère un amphithéâtre naturel, étagé au pied des vestiges de son imposante tour féodale et à la charnière de deux antiques voies de communications qui évitaient le village mais pas le territoire communal, le Camin de Caudièrs ( Carcassonne, Limoux, Rennes le Château, Caudiès, Prades, Thuir et Elne ), dite à tort Strada Confluenta*. Plus un axe Narbonne – Aragon via Durban, Paziols, Latour de France, Ansignan et la vallée de la Désix. Une variante le chemin de la Terre Noire, contournement de Sournia vers Rabouillet, bordait les confins ouest ( Saissa, Mandre, St(e) Martin(e), Roque Rouge, Borde d’en Rivière, Taissonièra ).

Point de convergence et étape d’importants itinéraires de transhumance **, parcourus jusques dans les années 1960 par les bergers du Narbonnais, du Rivesaltais montant au Madres soit par Mauri, Pas du Portel ou Clue de la Fou, soit par Planèzes et la vallée de la Désix, Aussières, Roquefortez, Querigut…  Ceux andorrans, du Donezan  ou de Montaillou  venant brouter sur les bords de l’étang de Salses, des lieux –  dits en gardent la mémoire : Calmeil,  Carrerasse ( Cat ), les Fumadas, Ièras, Pausas, Pelada, Plan de la Cort, Ramade, Saline, etc. Tout cela implique des centaines de milliers de têtes. Une légende nous propulsant au III è. siècle concerne l’un de ces chemins, la Carrairasse ( Oc ). Compléments sur l’article dédié à la tour.

* La véritable traverse le Conflent entre Mont Louis et le Col de Ternère.
** En 1973 Annie de Pous y fait allusion dans son célèbre ouvrage entièrement dédié au Fenouillèdes et encore en ce premier quart des années 2000 vous trouverez des Pratois qui l’ont vécu, comme sur le lien suivant. Néanmoins un spécialiste de la transhumance et doctorant médiéviste, R. Tréton a tiqué quand j’ai fait référence à A. de Pous sur ce thème !

roqueforthistoireetpatrimoine

Balcon du Fenouillèdes

Le pâté de maisons agrippées au farahon, la tour du XI – XII è. ( Au plus tard ) est dit Balcon du Fenouillèdes, un surnom qui n’est pas usurpé puisqu’il ouvre une fenêtre sur un large tiers des Pyrénées – Orientales plus une vue inoubliable sur le massif du Canigou. Les randonneurs ne tarderont pas à se transporter du regard, de l’étang de Sigean à la Costa Brava. Au Nord la Montagne Noire, le mythique Pech de Bugarach. Côté Ouest et Sud, le Madres 2469 m., tant de sommets Pyrénéens et la nuit le phare du Cap Béar vient auréoler son ancêtre carolingien.

Anecdote : Qui ne contient ni une boutade, ni une galéjade, l’affaire est entendue. R. Tréton eut un sourire amusé à mon évocation du panorama, paraissant m’assimiler par déduction hâtive, à l’un de ces chauvins de 1è. classe, induit en erreur car sans eux les villages du Roussillon seraient abandonnés …. A quelques jours de là, en prospection sur les hauteurs il manifesta son ébahissement, il en a pourtant vu d’autres.

Galerie

Un petit territoire mais grand par la diversité de ses paysages du PNR Corbières – Fenouillèdes. Vues disponibles agrandies sur l’article Photos de Prats de Sournia.

Les marchés de l’amour

L’immense périmètre géographique** des unions matrimoniales de nos ancêtres dénote par rapport aux relations traditionnellement nouées via les foires et marchés de Quillan, Caudiès, Rivesaltes et ceux de la vallée de la Têt à Vinça, Ille et Prades. C’est une particularité comparativement à un village voisin ou un pourcentage conséquent de mariages a été intra – muros. Nous verrons que la meunerie a participé à cette attractivité sans attendre sa libéralisation, la commune demeure entourée de 15 moulins hydrauliques, ceux à vent ont disparu. Peut – être aussi faudrait -il rapprocher une partie de ces circulations de l’exode du grand sud de la France vers la Catalogne dès le XIV è. qui plus est avec la proximité de l’antique route de Carcassonne à Elne ? Plusieurs patronymes sont en conformité avec ces migrations. Voir à DÉMOGRAPHIE sur l’article Chronologie historique. A la date 1585 sur fenouillèdes.fr

* Plus de 6000 en ne prenant que Salses comme exemple.

** En s’en tenant au temps des seigneurs : Jusqu’à Montauban ?,  Avignonet – Lauragais, La Bastide ( Toulouse ), St Gervais de Rocles, Roquefère, Saurat , Couiza, Lodève, évidemment le Razés dans sa plus grande emprise historique, en dépit d’un relief qui y fait obstacles de prime abord infranchissables. D’autres paroisses à plusieurs jours de marche sur HISTOIRE date 1792   … En comparaison les unions occitano – catalanes relèvent de l’exception jusqu’à la fin du XVIII è.

Dans les années 1800 : Niort de Sault, Capcir, Donnezan,, Roussillon, Limouxin, … On est loin de l’idée reçue des unions circonscrites dans un rayon de 20 km orthodromiques ou de celles dans lesquelles le nom de jeune fille est identique à celui de son époux, ce qui est exceptionnel à Prats comparativement à un village des environs, c’est à dire que 5 ou 6 depuis 1678. Un patronyme largement majoritaire à Prats, l’est autant dans ce décompte. Ces unions à risques étaient banales jusques en 1900, où que ce soit. Quand le degré de consanguinité était trop élevé, l’Eglise y mettait empêchement, selon le terme consacré dans les registres.

Monuments et petit patrimoine

D’ordinaire, à l’évocation des monuments du village, on mentionne la tour à signaux et l’église Saint Félix comme étant les seuls. C’est une inexactitude en rapport à l’oubli d’ écarts, étant des plus dissimulés par le relief, le moulin de Ste Marie ou Font Marie édifice privé et habité, mentionné en 1379. R Tréton comme ses prédécesseurs a identifié des joints de façade, du côté opposé au torrent, comme étant médiévaux, à l’intérieur un escalier en colimaçon qui surprend par son étroitesse.

Le moulin dit de Cinta ou Cintos de nos jours El Mouli à Pezilla, déjà cité en 1140 à l’occasion d’une donation au Templiers de Douzens *. La liste s’allonge considérablement en y associant le petit patrimoine de pays lequel ne se limite pas aux centaines de cabanes, 6 journées densément remplies, auront été nécessaires pour en dresser l’inventaire de l’essentiel !

* Selon l’enquête de 1640 de l’archevêché de Narbonne et des chartes des moines de St Martin Lez, Pezilla aurait été sous la juridiction ( Ecclésiastique ? ) de Prats autour de l’an 1000 avec Trilla et Vira.

Culture

Nos anciens, encore dans les années 1920 – 40 entonnaient Canta se Canta en l’église, ils le racontaient avec émotion car cette chanson qui remonterait à Gaston Phébus était ressentie comme étant l’hymne Occitan. Prats n’est pas en Roussillon mais en Fenouillèdes, plus pertinemment dans le Fenouillèdes, francisation de Fenolhedés en Occitan languedocien. La culture et la langue des familles qui y sont enracinées séculairement. En voie d’être supplantées par de nouveaux arrivants généralement roussillonnais. Fenolhedés comme Razés, Carcassés, Cabardés… D’après René Nelli de l’Institut d’Etudes Occitanes, F. Braudrel et d’autres linguistes sans aller les chercher au pays de Cervantès ( Fenolheda, Fenollède ).

Origines

Dans l’immédiat, faisons les débuter de vers – 4500 à – 2500 puisque le village est proche de tumulus et de cromlechs, des cercles de pierres levées qui ont en commun avec les menhirs le flou de leur datation et de leur fonction. A Als Fumadas à nôtre humble avis des rites païens ont du se dérouler auprès de la pierre levée, laquelle ressemble tellement à un menhir et surtout à un phallus de 3 m en hauteur apparente, quand il se laisse découvrir au détour d’un virage en venant de Le Vivier. On remarquera que ces mégalithes jalonnent dès Espira de l’Agly, les parcours de transhumance ci – dessus situés. La toponymie et divers éléments restant à valider nous propulsent bien avant les dates susdites.

Ressemble à un menhir phallique? Accotement RD 7, Col Als Fumadas à Prats de Sournia.

Plus de commentaires sur fenouilledes.fr aux pages néolithique, époque à laquelle est susceptible de remonter le chemin désigné la Carrairasse, une ancienne draille pavée.

Des bracelets du Bronze, monnaies faustiniennes et du haut moyen âge ont été découverts par un Pratois, mais où ? A Prats ? Fenouillet et Caudiès ?

Quelques omissions magistrales nous amènent aux Romains, ils ont laissé des céramiques et de leur ciment impérissable, en superposition sur des poteries au colombin. De nouvelles découvertes sur tout le territoire communal sont en cours d’analyse en 2023. De part sa contiguïté géographique on ne saurait occulter l’oppidum du Tartiés des Maures nos voisins trévillaquois de l’âge du fer sur le balcon d’en face.

 » Le premier texte  » relatif à Prats n’est pas la bulle de Serge IV qui fait mention en 1011 d’alleux concédés à St Michel de Cuxa par le comte de Bésalu, Bernard dit Taillefer, dont l’un In villa pratis. Au moins deux actes antérieurs nous sont parvenus, des chartes de donation au monastère de St Martin Lys, en 934  » Prats en Fenouillet  » y est cité et en 941. En 988 St Félix apparaît. Srce. enquête de 1640 archevêché.

Ces donations nous révèlent la fameuse peur de l’an 1000 laquelle a ses détracteurs la considérant comme un mythe. Néanmoins en se cantonnant au mitant du X è. siècle les contemporains ont vécu un cataclysme et ses induits, inconnus de nos sociétés modernes, qui ne pouvaient que les persuader de l’imminence de la fin de ce monde. Il fallait prendre quelques précautions avant de passer de l’autre côté, d’où ces générosités envers les abbayes.


Alleu : Domaine donné en récompense aux guerriers Francs, à titre héréditaire et exempt de redevances.


         A ne pas manquer

02 06 2024 : Marché de producteurs, animations, visite du Farahon et de l’église romane ( < 988 ).

26 07 2024 : Journée Paysage Historique organisée par le PNR Corbières – Fenouillèdes. De 19 h à 20 h 30 à la Tout féodale Sophie Combaluzier guide conférencière vous relatera l’histoire de l’ancienne frontière France – Aragon.

2024 Visites patrimoniales avec guide conférencière sous l’égide de l’office du tourisme du Fenouillèdes Fenouillèdes.com/pratsdesournia

Visite de la tour à signaux et son exposition sur ce thème ( Réseau de Castelnou ). Toute l’année Fenouillèdes.com/pratsdesournia

Itinéraire de promenade découverte du village au départ de la cave coopérative, agrémenté d’une dizaine de panneaux didactiques.

Sources documentaires

Registres BMS depuis 1678 ATTENTION Geneanet vient de les absorber, toutes les communes. Ils sont donc devenus accessibles moyennant finances. Cette pieuvre est réputée ne plus vous lâcher, à continuer à vous prélever alors que vous n’avez plus besoin de ses services. Il peut être plus simple et gratuit de se rendre à la mairie concernée.

Prats de Sournia, un village du Fenouillèdes, ( 220 pages, 24 x 17 cm ), Bordes, Calvet et Crambes, BCC dans les pages suivantes, 2012.  Disponible par courrier à : Mairie – 66730 Prats de Sournia, sur le site de la commune ou par téléphone au 04 68 97 74 06.

N° 10 des Cahiers d’Ille et d’Ailleurs , 34 pages sur Trévillach, auquel ont été rattachés depuis la Révolution Roquevert et Séquère.

De Garrigues en Ministères, de Claude Guillabert ( ENA ), paru aux éditions de St Amans en 2010.

Moulins et meuniers en Fenouillèdes, fin XVIII – XX è, collectif AAPO, 245 pages, éditions Trabucaïre, 2021.

Rodrigue Tréton, Arnaud Coiffier, Valérie Porra : Respectivement Docteur en histoire médiévale – Paléographe, Archéologue – Céramologue et Archéologue – Préhistorienne à l’AAPO ( Département ) entre autres casquettes. Rencontrés à l’occasion de l’Inventaire du patrimoine dirigé par la CCAF en 2023, ce qui a contribué à valider des présomptions archéologiques et à en inventer tout en apportant quelques avis contradictoires à mes contenus.

NB Ces interprétations d’autorités reproduites dans différents articles, émanent d’échanges informels sur le tas et non préparés.

Un site formidable https://www.les-pyrenees-orientales.com/Villages/ListeVillages.php Une somme très enrichissante tous sujets confondus mais, comme tant d’écrits et sites catalans dédiés au Fenouillèdes émanant de privés comme d’institutions, il regorge de faussetés s’agissant de Prats, ce qui est logiquement à craindre pour d’autres localités.

Autres sources sur Liens et Livres Fenouillèdes. 

.Site officiel de la commune Découvrir Prats de Sournia.

Site partenaire : Association Tour et Patrimoine – Commune de Prats PATRIMOINE PRATS DE SOURNIA.

Site jumeau, FENOUILLEDES.FR  


map-home

Distances : Perpignan place de Catalogne – Ille – Prats de Sournia : 52 km en 1 h. Perpignan – Ansignan – Prats de Sournia : 55 km en 1 h 10′, les deux possibilités en amont d’Ansignan sont autant belles qu’étroites et à virages enchaînés. Perpignan – St Paul – Sournia : 61 km en 1 h 10′. Quillan – Prats de Sournia : 39 km en 45′. Prades – Prats de Sournia : 29 km en 45′. St Paul – Prats de Sournia : 19 km en 30′ . Ceux habitués aux petites routes auront un temps de trajet abrégé.

Si vous venez de vers Perpignan via la 116, tournez à Ille en direction de Sournia par Montalba le Château. La route de Prades via Catllar vu ses difficultés de croisement, conviendra à ceux qui descendent de Cerdagne ou adeptes de circuits sinueux. Un compromis par le barrage de Vinça puis Tarérach et le Col des Auzines.

CQFD aux citadins : Sauf exceptions ci dessus, en tenant votre droite, ces itinéraires vous paraîtront suffisamment larges pour se croiser sans difficulté, ils sont considérés facilement roulants par l’ASAC 66 – FFSA.

Les pratséens ou pratois en francisant férus d’histoire locale sont relativement nombreux. Je lance un appel à leur participation à l’enrichissement de ces lignes. Prenons garde que notre patrimoine culturel ne sombre pas dans l’oubli avec la raréfaction des familles séculairement établies. Dans un avenir proche toute transmission orale en sera empêchée. Il est du devoir de chacun de communiquer les faits locaux à sa connaissance, fussent-ils ténus. Si vous relevez quelque inexactitude, merci d’avance de m’en prévenir.

REMERCIEMENTS sur A PROPOS Fenouillèdes.fr

AVIS AUX LECTEURS notamment de J. Carcasona Llaury et à ses caminaires. Ce site n’est pas une émanation de la commune. Il n’est que l’œuvre d’un passionné et n’engage que ce dernier. Les sites de la commune sont accessibles ci – dessus juste avant les liaisons routières, ne laissez pas passer !

Ceux qui à trop lire entre les lignes y verraient quelques flèches décrochées à l’attention de quiconque seraient dans la méprise grotesque. Ce n’est ni mon intention, ni ma compétence, rien ni personne n’est parfait en ce monde.

Tous articles confondus, vous avez été 2348 visiteurs en 2019, une érosion profonde amorcée en 2017 en dépit de nombreux apports entre – temps. Inversion temporaire de la courbe au dernier trimestre 2020 avec 804 visiteurs.

Suivants : Le Farahon, Tour à signaux carolingienne

HISTOIRE de Prats