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SORTIE PAYSAGE Séances de rattrapage pour les lève tard : 26 juillet 19 h à 20 h 30,
12 août.
Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.
- PATRONYMES PRATOIS et PERSONNALITES liées à Prats et limitrophes, consultez la page dédiée. Vous trouverez d’autres grands noms épars ci après.
- Pour connaître le contexte historique correspondant à chaque événement, consultez Fenouilledes.fr
- Les migrations de population depuis le XIV è. siècle : Aux dates 1651 et 1737 puis la page DEMOGRAPHIE.
- Prats est à un carrefour de chemins, en ne retenant que les 3 principaux : A 1 km orthodromique de la route romaine Carcassonne – Elne, l’ex Castrum Helenae. Sur une carrairasse ou carreirasse ( Carrerasse en catalan ), un chemin probablement plus ancien , le terme désignant un itinéraire de transhumance. Une légende locale le fait exister déjà au III è. siècle. Enfin une route Narbonne – Tuchan – Estagel – Prades donc France – Aragon suit le cours de la Désix.
- SITE HISTOIRE DU FENOUILLEDES depuis le paléolithique.
- SITE PARTENAIRE Commune de Prats – Association Tour et Patrimoine.
- ANERIES au détriment du Fenouillèdes Et encore une ! Cette pastille se veut éveiller vôtre perspicacité quand aux problèmes de fiabilité de nos historiens régionalistes sous influence de sources, les unes frelatées, les autres fantaisistes ou recherches expéditives et assimilables et vous permettre de dégager les enseignements qui émanent de l’ensemble de ces récurrences farfelues lesquelles ne sont ni cantonnées à cet article, ni à Prats. Pensez y en présence de toute affirmation venant d’ écrivains, surtout catalans dont quelques uns ne sont passés que trop brièvement par le Fenolhedés. Dans le 66 les militants catalanistes plus ou moins avoués, les associations culturelles importatrices de soit disant traditions d’ici , à la relation partisane de la Culture et de l’Histoire sont plus nombreux et actifs dans les médias que les véritables historiens impartiaux.
– 4500 à – 2500 : Au temps des cromlechs et tumulus. Les éléments antérieurs aux romains sont sur Accueil Balcon du Fenouillèdes. Nous osons avancer l’exclusivité que du Balcon du Fenouillèdes 6000 à 6500 ans vous contemplent.
672 : Wamba roi Wisigothique de Tolède prend Clausura Sordonia* l’année de son couronnement. En se rendant à Narbonne dans le cadre d’une expédition contre le duc Paul de Septimanie qui avait fait sécession. Il s’était fait sacrer roi, en profitant d’une mission confiée par son suzerain pour le trahir. Clausura Sordonia pourrait être Sournia ?
* Sordonia de Sordons, peuplade du littoral, rivesaltais, Agly inférieur au cours du premier millénaire avant J-C. A nôtre humble avis à Sournia c’étaient plutôt les Consoranis.
D’autres villages que Sournia sont suggérés, tels que Les Cluses, Céret, l’oppidum de Salvaterra à Opoul, vers 680 Julien évêque de Tolède y situe Sordonia dans ses écrits basés sur la foi de témoignages. Toutefois les sondages archéologiques de 2001 n’ont rien révélé d’une occupation correspondante à l’Antiquité Tardive pas plus que d’époque protohistorique. Toujours en se référant au manuscrit du métropolitain de Tolède mais à propos de Les Cluses, Jean Marie Cassagne dans Les noms de lieux des Pyrénées – Orientales : Castrum quod vocatur Clausuras soit Le château qu’on appelle Clausuras.
Il existe de nombreux récits plus ou moins ressemblants. En voici un échantillonnage :
- Wamba lance trois corps d’armée à l’assaut de Llivia en Cerdagne, de Collioure sur le littoral, des Cluses enfin. La triple offensive permet à Wamba de s’emparer du duc Paul, réfugié à Nîmes dans les arènes. Ce noble hispano-romain avait soulevé le nord est du royaume goth… Raymond Sala.
- Wamba occupe la Clausura Sordonia (Opoul ?) au cours de son expédition victorieuse contre Paul, duc de Septimanie. Paul avait été proclamé roi par Ranosind duc de Tarragone. C’était une sécession face au royaume Wisigoth installé à Tolède… Gérard Bile
- André Carol dans un récit très documenté dont nous produisons un modeste condensé, ajoute que les trois colonnes de Wamba se sont regroupées vers Elne ou Château – Roussillon. Ensuite son armée s’est dirigée sur Narbonne, conquise par son pair dissident, avec l’appui des rebelles qu’il devait combattre, avant de s’y faire sacrer roi par l’archevêque. Mais Paul s’était enfuit à Nîmes…
700 – VIII è. siècle : Incursions berbères, les auteurs affirment que les mauresques n’ont pas pénétré en Fenouillèdes. Mais monsieur Paul Marcerou connu et apprécié de tous pour son savoir historique local, racontait que deux seigneurs aux noms à consonance de cette origine furent impitoyables avec les villageois ?
800 – IX è. siècle : construction des églises préromanes. Caractérisées par leurs arcs outrepassés, évoquant un fer à cheval. Un temps assimilé au style Mozarabe. Asymétrie à gauche de l’abside quadrangulaire par rapport à l’axe de la nef. En allusion à la tête du Christ penchée sur son épaule droite. Sont de cette époque Sainte Félicité de Carthage, Saint Michel de Sournia aux deux églises jumelées, Sainte Eulalie à Le Vivier, Saint Barthélemy de Jonquerolles rattaché à Bélesta, Sant Couat et Sant Cernin autour de Prats.
Ce type d’architecture a été introduit par les Wisigoths puis repris par les musulmans à la faveur de leur conquête de l’Espagne.
Saint Michel : la nef à abside voûtée serait postérieure et le pan de mur contre l’église primitive, un vestige de farahon.
Sainte Félicité située In castellione figure en 1011 sur une bulle de Serge IV, dans les possessions de l’abbaye de Cuxa. In castellione fait vraisemblablement référence au château de Saixa, sous réserve d’un parfum d’incohérence car la première est sise au fond du défilé de la Désix et Saissa à 1 km de là !
934 : Mention de » Prats en Fenouillet » dans une charte de donation à l’abbaye de St Martin Lez. Pezilla y est cité comme étant compris dans la juridiction de Prats. .Monclarnilan ? Trilla et Vira auraient appartenu à la dite juridiction. L’olivier et la vigne sont présents.
941 ou 948 : Charte de donation par les époux Adroyer d’une maison de Pezilla à l’abbaye de St Martin Lez. Srces. 934 – 948 Archevêché – Inventaire de 1640 ou Facebook Fenolhedés – Fenouillèdes post 11/06 et 11/11/2020. + Wikipédia Prats, sa référence 3 ne colle pas avec l’exemplaire dont nous disposons.
988 et 989 : Mention de 2 pratoises, respectivement Hispana puis Sovirana, conférence de Renaud Lababie Savy.
989 : Saixa – Saîcha – Saissa Première mention du château dans un acte de donation à l’abbaye de Saint Martin Lys par les nommés Sizibaut et Ermitrud. Aucun vestige n’est parvenu jusqu’à nous. Il devait se situer à l’endroit de l’oratoire en montant de Roquevert par le pont des chèvres non loin de l’église pré – romane Saint Félicité de Carthage. Sinon un lieu dit Catla, en catalan Catlla = château, à environ 1km au nord à l’extrémité opposée de l’à-pic. La forme occitane avec un L unique synonyme de Calha, n’a en elle même aucun intérêt ici. Elle s’applique à la caille, à défaut à la truie.
D’ après A. de Pous les Saîcha apparaissent dès 1240 en Aragon, actuel Conflent, principalement à Paracols et à Fuilla, c’est à dire en pleine tourmente des faidits, les chevaliers hérétiques spoliés par la croisade des barons du nord. Ce toponyme cacherait il un Saixas ? Ce dernier s’approche de la forme médiévale de Saissac, Pierre V de Fenouillet et de Saissac célèbre notamment pour avoir été exhumé par l’Inquisition en 1262.
Version R. Tréton, ceux de Paracols et de Fuilla ne sont pas de Saîcha mais De Saissac.
Vers les IX – X è. siècles : Les sites suivants affirment que Prats avec Rabouillet et Trévillach étaient en ce temps là des dépendances de Sournia, sans apporter les références tant attendues et c’est dommage. Que faut -il en déduire, réalité historique ou raisonnement circonscrit à la portée de tel clocher? D’autant que André Carol historien de Sournia et ses confrères les plus pointus en la matière sont muets sur ce sujet. Des assertions analogues relatives aux 14 et 16 è. siècles sont démontées dans les pages correspondantes de Fenouillèdes.fr, Chronologie historique.
- pyreneescatalanes.free.fr/villages Qui reste un détour très intéressant.
- Vous voulez en savoir plus sur quelque sujet que ce soit, des pages de liens sont à votre disposition sur fenouillèdes.fr
1000- XI è. : Fondation des castras.
La forteresse de Prats au XII – XIII è. siècle, + vidéo de 36′.
1137 Sant Cernin ? : Alleu de Saint Cernau cédé en 1137/ titre Etablissements des templiers … par Bernard Berenger vicomte de Terrasiis pour être enseveli au Mas Deu ? A priori le même donateur que celui de Prugnanes le 03 10 1136.
13 août 1140 : Guillaume de Rabouillet et Pierre de Rabouillet sont co – seigneurs de Rabouillet, de Pézilla et de Prats. Ils donnent au Temple des terres au territoire de Pézilla et en reçoivent à titre de viager le moulin de Cintos N° 212 * situé au même territoire. templiers.net 212, 240, 401.
* Cintos c’est El Mouli à Pezilla, Cinta est une graphie incorrecte.
03 juillet 1141 : Udalgar II vicomte du Fenouillèdes donne une forêt à la milice du Temple. Différents seigneurs étaient témoins dont Raymundi de Pratis. Autres donations aux Templiers, parmi lesquelles le bois de Matapenista* à Arsa, l’année suivante ( 29 06 ), en présence de ces personnages, en échange de un mulet, une vigne et du domaine de Gaubert de Prugnanes.
Recueil des chartes de la maison du temple du Mas Déu Vol. 1, thèse de Rodrigue Tréton. Pressillas figure à la page XXIV.
A Prats un lieu dit les Commandeurs titille la curiosité. Y aurait il un lien avec ceux de Centernach » St Arnac » ou plus logiquement de la » préceptorie » de Corbons. » Corbous » alias Ste Marie de Porva en 1141 date à la quelle il fut acheté par le temple. Le Cartulaire Général du Temple du marquis d’Albon et de E.G. Léonard édité en 1912 parle de commandeurs à propos de Corbos. Une » préceptorie » est une succursale de commanderie, ici celle du Mas Déu.
G.Gavignaud Fontaine cite Prats, dans une énumération de bornes avec la croix templière. Cela nous a été confirmé par une autre source autorisée cependant selon R. Tréton il doit s’agir d’une croix des Hospitaliers.
Apparaît en fonction des écrits MATAPERUSTA ex cantons de St Paul ou de Latour.
13 juillet 1146 : Arnaud Pierre de Pézilla se voue à l’Ordre du Temple et lui donne ses biens à Pézilla et à Prats en territoire de Douzens. Source : N) 401 Marquis D’Albon. templiers.org.free.fr/chartes
1100 – XII è. siècle : Annie de Pous fait part d’une famille de Prats en :
1142 Raymundi de Pratis, relevé dans le fonds Moreau de la bibliothèque nationale. Ce milites était vassal d’Ulgardar II vicomte de Fenouillet. Le latin Milites est le terme de l’époque pour Chevalier.
1192 Berengarius de Pratis, d’après le liber feudorum major, cartulaire royal des archives de la couronne d’Aragon, Barcelone 1947.
Et encore une !
Annie de Pous les présente sous leur forme mixte occitane et catalane Berenger et Ramon de Pratis, problème le catalan n’existait pas à l’époque sinon dans ses préfigurations. En outre elle appartient à la mouvance identitaire des écrivains français falsificateurs en catalan avec J.Abelanet, J. Becat, R. Gual, P. Ponsich, Louis Bassedes alias Lluis Basseda, Henri Guiter alias Enric Guiter, R. Vinas et d’autres. Plusieurs ont la double casquette de militant catalaniste, en conséquence leur impartialité est laissée à vôtre appréciation que ce soit en matière de relation d’histoire du Roussillon ou du Languedoc.
01/1178 : Pierre de Domanova époux d’Ermessenda de Millas familier de la cour d’Alfons II , généreux donateur à l’ordre du temple de Jérusalem en 1157 – 1158, seigneur de Centernach, complète ses dons depuis Tautavel avec ses alleux et territoires de Prats, Pézilla et Pressillas , ses armes et son cheval, sinon à défaut sa meilleure mule. Charte de Fontfroide extraite du Recueil des chartes du Mas Déu, thèse de Rodrigue Tréton, page XXIV du lien à la date 1141.
11/05/1258 Traité de Corbeil : Scelle l’appartenance définitive du Fenouillèdes à la France mais la frontière est fixée sur les crêtes sud de Campoussy – Rabouillet. Pour en savoir plus fenouilledes.fr même date.
1261/1277 : Pere de Llupia commandeur de Corbons. D’après R. Tréton c’est le dernier connu des filiales du temple en Fenouillèdes. Le 23/11/1277 il est promu procureur et syndic du Mas Déu.
Tout sur les Castras, Villa, Manse, Corbos et Centernach … par Laure Verdon , agrégée d’histoire.
1334 : Des Pesillà* au village disparu de Sequere. Ce qui en fait par sa constance, un des plus anciens patronymes des environs.
* Selon la graphie d’Ille et d’Ailleurs n° 10.
1367 : 12 feux d’après A. Bayrou.
1371 : N. Raymonde de Donnadieu seigneuresse de Prats. Les De Peyrepertuse étaient implantés à Trévillach en 1335 avec Seguier fils de Guillaume, Cucugnan, Fontcouverte, Perles, Soulatge depuis 1345, en 1371 au Castel Vièlh de Sournia, Thile, avec Guilhèm de Peyrepertuse baron de Rabouillet, la désignation » La baronnie » apparaît en 1369. Prats aurait appartenu à ce dernier, père de Bernard Bérenger. Biographies Capeille page 459 et suivantes. Si ce lien venait à être empêché allez sur la Page d’accueil des Biographies à la lettre P ( Pa à Per ).
1371 Serment en occitan + traduction, facebook fenolhedés – fenouillèdes ou facebook.com/fenouilledes/?locale=fr_FR, Michel Grosselle, 02/01/2021. Révèle d’autres lieux et fiefs de Guilhèm de Peyrapertusa, en respectant sa graphie.
Guillaume qui réside en terre catalane n’a pas pu prêter hommage au roi de France, cependant il ne sera pas inquiété sur décision du sénéchal… Synthèse n° 10 D’Ille et d’Ailleurs.
Le Castel Vièlh pourrait correspondre à l’actuel Castélàs, cette dernière désignation indiquerait selon A. de Pous des fortifications très anciennes.
1379 : Mention du moulin de Ste Marie à Roquevert et d’un sentier qui va à Sournia en traversant la » Rectorie » de Sté Félicité. D’Ille et d’Ailleurs n° 10.
1396-1410 : Bernard Bérenger de Peyrepertuse, fils de Guillaume, est seigneur de Rabouillet, Prats, Roquevert, Séquere, Trévillach. Huissier d’armes à la cour du roi Martin d’Aragon . Marié à Constancia de Perellos (Perillos) vers 1401, laquelle se déclare veuve en 1413. De cette union ils eurent Guilhem seigneur de Rabouillet mort vers 1426, Bernard Beranger, Marguerite, Léonore, Constance. Guilhem reconnaîtra son fief au roi de France. D’après le n° 10 D’Ille et d’Ailleurs, Bernard Bérenger est déjà seigneur en 1363. mediterranees.net/biographies/capeille/
21 décembre 1427 : Hommage rendu à Charles VII au consistoire du château de Carcassonne par N (noble) Bernard de Peyrepertuse frère et héritier de noble Guillaume de Peyrepertuse, chevalier mort à la guerre contre les anglais, baron de Rabouillet, est seigneur de Prades (Prats ?), Trillan, Perles, Saquiéres, Roquevert, Cucunham (Cucugnan ?), Conosoli (Counouzouls ?), Cursole, Solagio (Soulatge). Avec Albert Bayrou Bernard devient Bertrand.
1480 : Guillaume de Peyrepertuse, marié à Antoinette, est seigneur de Rabouillet, probable fils de Bernard.
Carte baronnie transfrontalière de Joch – Rabouillet.
1503 : Gaston de Peyrepertuse est seigneur de Saint Paul et de Prats d’après A.Bayrou. L. Fedié le représente comme étant un des plus grands personnages de la province, il est seigneur de Rabouillet, Trilla et Prats. René Quehen remplace Prats par Prades, dans le pays de Fenouillèdes. Il ajoute qu’il fut accusé d’avoir favorisé l’armée de Ferdinand en la fournissant en blé et autres vivres.
Albert Bayrou dans le même ouvrage Fenouillèdes – Diocèse d’Alet ajoute : N. François de Peyrepertuse sans préciser son titre pour Prats, Roquefort, Saquiére (Sequére ?), Trévillac.
Gaston de Peyrepertuse est né de Bruyères de Chalabre, Pierre de Voisins offrit Chalabre à Pons de Bruyères vers 1450. Issu du mariage de Constance de Peyrepertuse fille de Guillem ci-dessous avec Roger de Bruyères en 1452. Gaston un des fils de Constance eut à relever le patronyme de Peyrepertuse, la lignée s’étant éteinte avec son grand père Bernard qui avait eu deux filles, Constance et Jeanne. C’est Guillem fils de Bernard qui désigna Gaston pour être son héritier.
D’après son dénombrement de 1503, N. François de Peyrepertuse un des enfants de Gaston de Peyrepertuse est seigneur de Rabouillet, Roquefort*, Roquevert, Séquére, Trevillach et Prats. Fontcouverte constitue alors une sorte d’enclave tenue par la maison De Mage. En réalité François étant enfant, c’est son oncle de Bruyères qui dénombra par procuration.
* Roquefort en Roquefortés, plateau dominé par le Pic de Madres.
06/11/1510 : Mariage à Sournia, voir à la date 1656.
17 septembre 1537 : Les espagnols rasent Sournia entre autres villages du Fenouillèdes et du Pays de Sault.
1558 : François de Peyrepertuse de la baronnie de Rabouillet est seigneur de : Soulatge, Roquevert, Sesquières, Trévillac, Connoset, Cucugnan, Treillac.
Mention du château de Prats : Consultez l’article Tour à signaux.
1590 Il y en avait déjà à Prats : Jean Sibieude né en 1590 marié à Anne Jouliane 1590 Prats – 1680 Prats, Jeanne Fabresse mariée à Antoine Pons. Vraisemblablement entre autres noms toujours d’actualité à la charnière des 2 è. et 3 è. millénaires.
Le suffixe ane est un occitanisme à interpréter ici par : Fille de Joulia.
27 septembre 1594 : Le mailhol de Mòssen Perillou ( Perilhou, Perillos? ), Bernard Péricon dans Fenouillèdes n° 23. Le languedocien mailhol désigne une jeune vigne greffée, qui n’a pas encore été vendangée. Mòssen est aragonais et catalan, il correspond à père au sens religieux. Il faut là faire référence à Bernard Caillens : Terme d’origine médiévale avec lequel on citait les chevaliers d’abord puis les personnes honorables. C’est en quelque sorte l’équivalent de messire. Ici il s’agit d’un prêtre, de la vigne du curé.
Sibieude ( Sebieude ) Guillaume : Le baile, représente le seigneur, juge seigneurial selon l’Alibert, éventuellement le fermier de ses terres. La charge n’est pas héréditaire mais souvent le fait de familles ayant atteint un bon niveau d’instruction et vraisemblablement aisées, d’ailleurs un de ses membres fait jaser depuis 1770 Gazette de Triniach. Prise de fonction après avoir prêté serment devant le juge local. Ses attributions principales :
- Les délits de dépaissance et le droit de pignorer, soit la saisie du troupeau en cause.
- Vols, coupes de bois illégales, répression du braconnier, veille au respect des criées de justice…
Sibieude ( Cebieude ) Luc et Lauzière Jean : Les consuls ou capitouls. Parenthèses = Graphies du XVI è.
Le mandat du 1er consul et de son adjoint durait un an reconductible car cette charge entre deux feux n’était pas faite pour attirer les candidats. Ce maire façon Ancien Régime se doublait d’un percepteur local, il avait la responsabilité de la fixation de l’assiette et la gestion des biens de la communauté, au XVIII è. siècle il était officier de police. Le premier consul appartenait au premier des trois bras, c’est à dire issu des plus aisés de la communauté, bourgeois ou riche propriétaire. Le second était choisi chez les métayers des nobles ou des bourgeois Le protocole de l’ élection variait selon l’importance de la paroisse, elle se déroulait en la présence active du baile.
Vous voulez en savoir plus sur quelque sujet que ce soit, des pages de liens sont à votre disposition via fenouillèdes.fr
1596 : Deux analyses contradictoires d’érudits locaux de la fin du XIX è.
Version Louis Fédié, Conseiller Général de l’Aude : Henri IV donne la seigneurie de Rabouillet, Trilla, Prats à P. du Vivier capitaine commandant de Puilaurens qui sous les ordres du duc de Joyeuse avait remis ce château aux officiers de la couronne. Le nouveau seigneur fit restaurer en partie l’antique château de Rabouillet et en fit un simple manoir.
Version Joseph Armagnac, notaire à Caudiès : Seigneurie de Rabouillet donnée par Henri IV à Henri Montsarrat du Vivier pour l’avoir reprise aux Espagnols.
On considère de nos jours que les De Montesquieu tenaient à cette date (Counouzouls et un partie de St Louis) Trilla depuis 1479. Pour ce dernier accordé par le roi sous prestation de serment, suite au mariage du seigneur de Coustaussa, Antoine de Montesquieu avec Jeanne de Peyrepertuse fille de Bernard en 1458. Ainsi Cucugnan et Soulatge passèrent à son époux. Leur fils François épousa en 1485 Catherine du Vivier. les enfants de Jeanne et de sa soeur Constance s’affrontèrent longtemps en justice pour la seigneurie de Prats et d’autres legs.
1597 : Naissance en la viguerie de Caudiès de Anthoine Capella* dit Lo Vièlh c’est à dire Le Vieux pour être le plus ancien identifié de la lignée des Capela de Prats. Il semblerait que ce furent de nouveaux arrivants ? Mais d’où venaient – ils, de Tholoze ( Homonyme Capitoul au XVII è. ) ou plutôt de Montauban et de Saint Sulpice 82 ? Ce patronyme aux multiples significations occitane, latine, ibérique est présent sur toutes ces aires culturelles, Baléares comprises, à – priori bien avant le Balcon, sinon il est aussi anciennement attaché à Quérigut qu’à Prats **. Auraient- ils réellement un ADN De Gellone et Carloman, ce qui tout en se cantonnant au Fenouillèdes impliquerait déjà de nombreux noms ? genealogie.dalbiez.eu, . Quand à ceux de Quillan ils descendent de Prats. Si elle était validée, l’hypothèse 82 d’après une convergence des prénoms, repousserait leur généalogie au XII è. ou XIII è. siècle.
Des Paysans comme tant d’autres ? Ce qui n’est pas sûr du tout car hormis ce qui précède, les investigations généalogiques de Nany Maury, mettent en évidence que les Capela étaient aux XVII et XVIII è. liés au clergé, à la bourgeoisie de Quillan ( Maleville ), peut – être à une ancienne noblesse ( D’Albiès ), Pierre Capela plus jeune fils d’Anthoine et des descendants seront bailes ou 1 èrs consuls, en 1737 l’un est qualifié de fils de famille. Il va ressortir ci – après qu’elle fut, à plusieurs titres, influente en Fenouillèdes et saura séparer le bon grain de la Révolution. Elle a compté de très gros propriétaires, même en transposant leurs biens au XXI è.
* Avec dans les registres officiels examinés, couvrant la période du XVII è. à nos jours: Capellia, Capeillia, Capelane, Capeliane, Capella aux XVI – XVII è. Capeilla, Capelha, Capelia, Cappella, Capellet – Capelet ( Surnoms ), et Capela et sa phonétique Capéla au XVIII è. Variantes chez un même curé et de l’un à l’autre. ** Déjà sur les registres BMS au XVII è. sous la même forme.
Sans quitter cette lignée, la graphie suivante extraite de Généanet: Capele. L’ennui avec Généanet est que l’on y trouve de tout, une même personne porte couramment une des formes patronymiques ci – dessus différente d’un généalogiste ( Ou présumé tel …) à l’autre.
Raphel Solère 1610 – 1685, maréchal de forge. Aucune omission sur le prénom.
09 février 1612 : Pierre de Perapertusa fils de François (1591-1624) désigna Gaston d’Aniort seigneur de Caramaing, pour exercer en son nom toute juridiction* dans les lieux de Prats, Rabouillet, Séquére, Trevillach d’après Albert Bayrou. Gaston d’Aniort paraît être issu de la branche Niort de Belesta 66. Seigneurs du dit lieu aux XVIè – XVIIIè siècles. Niort de Sault. Généalogie de Gaston de Niort décédé en 1630 à Sournia .
Simultanément P. de Peyrepertuse était en procès devant le parlement de Toulouse, face à Jean – Pierre de Castera lequel lui avait usurpé, comme ses prédécesseurs **, les droits d’agrier à Séquere en saisissant l’opportunité de l’éloignement barcelonais de son cher voisin. Le seigneur de Sournia ne tiendra pas compte du verdict et aura affaire au Sénéchal.
Comment se sont comportés, ainsi » Appâtés « , Henri Montsarrat ou son fils Guillaume les seigneurs de Le Vivier vers 1580 – 1650 ? De plus leurs relations avec Rabouillet – Joch étaient tout sauf amicales… D’après BCC ils n’auraient pas manqué de saisir cette opportunité, toujours est – il qu’au siècle suivant les communes de Prata et de Le Vivier s’affronteront dans un procès sur fond de limites territoriales. A priori Le Vivier obtint gain de cause.
* Toute juridiction : Prononcer la justice haute, moyenne et basse. La première pouvant aller jusqu’à la sentence de mort. En Fenouillèdes comme ailleurs la haute justice impliquait des dépenses onéreuses, frais d’emprisonnement, de transport à la viguerie de Caudiès ou auprès du sénéchal à Carcassonne. Quand ce n’était pas jusqu’au parlement de Toulouse.
** Antoine et Louise de Montesquieu.
1615 : Barthelemi Balesta prêtre de Prats. Parrain et recteur de Jeanne de Niort née le 14 octobre à Sournia, demi – sœur à Gaston de Niort.
1638 :
- … nom Jean – Pierre Sos, parrin Jean Sibiude baile … Ce terme languedocien désigne le bras droit du seigneur, les traductions bailli, bailly ou la catalane battle sont inappropriées.
- Assassinat en la maison presbytérale du vicaire Messire Cantegrel. On lui brûla tous ses papiers et sa dépouille fut incinérée au four à chaux de Cabès. L’identité des criminels n’est pas connue ni leurs motivations. L’âne qui transporta ce malheureux fut ferré à l’envers dans le but de tromper les enquêteurs. Peine perdue, cela contribua à retrouver sa sépulture. Ses funérailles sont datées du 24 mars, il repose: – au cimetière de l’église paroissiale St Félix de Prats et devant la porte d’icelle Mre Jean Cantegrel Pbre et vicaire du dilieu Rouergat de nation…
Il est inexact que ce fut le dernier occupant de la capelanià ( Presbytère en occitan ) et par décision de l’évêché. Une confusion s’est installée dans les esprits d’une population très pieuse. Prats a été effectivement privé de curé. Cependant ce ne fut pas consécutif à cette tragédie mais aux suites de la Révolution Française. Il faudra patienter jusqu’en 1857 pour qu’un desservant s’installe au presbytère, un autre que l’actuel aménagé en 1867.
De nos jours le lieu – dit du four à chaux, Cabès est devenu Carlès. Y aurait il un lien avec le curé de Sournia en 1743, un nommé Carles, mystère ?
D’après le texte original c’est un cheval qui transporta sa dépouille. Mais le recours à cet animal dans un village des plus pauvre nous paraît douteux.
Ce qui précède est une synthèse de l’ouvrage BCC, cité en page d’accueil.
22/10/1642 Arrêt du parlement de Toulouse du… Sur requête de Messire Antoine de Pujols seigneur de Gères et de Rabouillet contre Messire François de Rupit , marquis de Bournonville , héritier de Dom Antoine de Peyrepertuse, vicomte de Joch, défendeur. Ordonne restitution des biens confisqués au vicomte de Joch pour cause de guerre avec l’Espagne. C’était le sort de la baronnie de Rabouillet à chaque conflit pyrénéen. Nous verrons que plusieurs seigneurs de Rabouillet » S’étaient abrités » hors territoire national Français.
Généalogie marquis de Bournonville et de Capres 10 page 12.
1643 – 1723 Jean Solère : Baile. Dates sur la base des documents disponibles le citant en tant que tel et de fait susceptibles d’être élargies. Remarque à transposer aux périodes à venir.
1651 – 1660 : La peste fait des ravages sans précédent sur chaque versant de la Catalogne. Les roussillonnais sont » En voie de disparition « , il n’en subsiste que 35 000 au maximum* d’où une importante migration de repeuplement partie essentiellement d’une ligne délimitée au nord par le Cantal et couvrant tout le sud – ouest du pays de l’Atlantique au Rhône, cette vague a manifestement profité au Balcon d’après ses patronymes typiques. Plus de détails en fin de cet article.
* Une part des nouveaux arrivants occitans semble incluse ?
1656 : N. de Fournier seigneur de Prats d’après A. Bayrou dans Fenouillèdes – Diocèse d’Alet où il donne également la date de 1596 ? Les familles de Niort et Fournier étaient unies par les liens du mariage. Celui de Guillaumette Fournier La Nouhe avec Jean de Niort le 06 / 11 / 1510, fort probablement célébré à Sournia. Les Fournier de La Noûhe sont originaires de la région de Romorantin.
Il semblerait que Antoine ? de Fournier bénéficie d’une nouvelle confiscation au détriment de la famille De Peyrepertuse.
07/11/1659 Traité des Pyrénées : La France délivre les catalans du nord, c’est à dire Perpignan et le Roussillon avec Conflent et Vallespir, de cinq siècles d’occupation – domination ibériques. La frontière militaire est repoussée de la Serre de Sournia à son implantation actuelle. Pour en savoir plus fenouilledes.fr à la même date et événements du XII è. siècle. La frontière de 1258 devient jusqu’à la Révolution la limite de la province du Roussillon avec celle du Languedoc et un territoire de contrebande.
02/12/1659 Session des Etats Généraux du Languedoc à Narbonne : Le » Chevalier de Viviers » *, créancier du diocèse d’Alet et de Limoux, n’étant pas payé depuis 1656 d’une rente annuelle de 1000 livres s’est payé auprès des collecteurs de Rabouillet, Prats, Pézilla, Caramany et Felluns.
* Albert Bayrou attribue ce surnom à Alexandre un des fils à Henri Montsarrat du Vivier.
1670 : Capela consul ( BCC ).
1670 – 1696 : Sieur Jean Bernard Sivieude, baile de son état déjà en 1678 et » jusqu’à » son décès en 1702, fils de Jean dit L’Houstillou et de Marguerite Pons 25/06/1646 – 23/06/1702. Ce titre honorifique de Sieur est exceptionnel dans les actes, il faudra attendre les années 1820 et François Palmade qui le banalisera.
1670 – 12/02/1702 : Messire Jean Casabon ( Cazebon, Cazelbon ? ) le curé auquel succèderont, messires Vignaud puis Valadié de 1703 jusques vers 1713. Le premier – L’an de nostre Seig Mil six cent soixante dix huit prêtre curé de la paroisse St Felix du lieu de Prats … Copie de l’une de ses formules liminaires.
14/02/1676 Un beau mariage : Jean Larrieu chirurgien de Caramaing se remarie avec Marguerite Sos. Les Carmagnols et la santé.
1680 : Gabriel Tousel tailleur, Rolland prêtre et curé. Maydelaine Bigoune femme sage à Prats. Femme sage selon les termes de l’époque mais que l’on retrouve encore en 1816 avec Jeanne Barbe, septante huit ans environ …. Un autre recteur Rolland au presbytère en 1755 – 1757.
La famille Bigou nous transporte à Rennes le Château et à ses mystères. Antoine prêtre, fils de Louis et de Marie Pezilla, né le 18/04/1719 à Sournia, arrive à Rennes en 1774 ou 1776 pour y assister son oncle Jean Bigou curé et trop âgé. Il ne sera peut – être pas le seul du Haut – Fenouillèdes impliqué dans ce fameux trésor, s’il y en eut un… En 1781 Charles Vidal de Rabouillet, régent de son état ( Instituteur ) et neveu d’Antoine est témoin aux obsèques de Marie de Nègre d’Ables, puis en 1867 Joseph et François Dalbiès , eux aussi de Rabouillet, font l’acquisition du château de Rennes.
1692 : Jean Sol(l)ère le baile. Jean Aragou(gon) paraît être le premier pratois à savoir signer.
1693 : Sieur Jean Vidal, le baile.
Meuniers au moulin de Fons Marie ( Roquevert ) : Jean Ribes lequel vient de décéder suivi de Guillaume Fourcade* né vers 1656 à Roquefère dans la Montagne Noire ( Meunier à Caramany en 1678 sauf homonyme ), ensuite son fils Jean Paul vers 1690 – 1695 avant d’exercer au moulin de St Arnac. Voir un descendant en 1762. Vers 1718 Jacques Pons X G. Raspaud qui sont deux autres patronymes majeurs de la meunerie du Fenouillèdes.
* S’agirait-il d’un ancêtre des FOURCADE négociants partenaires des Cabarrus ou plus probablement de MARTIN FOURCADE lui aussi du Cabardés et d’un village proche selon les recherches de JL Beaucarnot.
1698 : Naissance de Joseph Capela futur baile de 1733 ou 37 à 1766. Il succèdera à ce poste à son père Pierre 1661-1734. Joseph veuf de Grieu Marguerite se remaria à veuve Anne d’Albiès ( Dalbiès ). Leur fils Jacques Jean sera prêtre. Mestre sur Geneanet. Baile tel que rédigé ci – dessus figure sur le registre des baptêmes et mariages à la date du 21/01/1766.
29/09/1698 : Visite de monseigneur Victor Augustin de Méliand, évêque du diocèse d’Alet.
1699 Quand deux familles de laboureurs se rencontrent : Guillaume Sivieude fils de Jean Bernard épouse Isabeau Martineau de Caudiès … Martineau devenu Martineu.
Autres laboureurs : Jeannet Sibiude dit de Courbous, Antoine Aragou(on), Gabriel Sos cités comme tels en 1705.
Principales catégories sociales : Laboureur = Riche propriétaire, synonyme du languedocien pagés ci – dessous à la date 1797. Ménager = Propriétaire moyen, Cultivateur(eure) = Propriétaire ou Métayer modeste, Travailleur restent d’actualité. Ménager tend à disparaître.
XVIII è.
Tombeau des ancêtres : Au cours du premier décan de ce siècle, sous la plume de messire Valadié prêtre, 4 familles se démarquent dans les actes de décès par la mention – Enseveli dans la sépulture de ses ancêtres ... Capela, Martineu, Pons et surtout Sibieude.
1700 : Dans le capbreu* de Trevillach établi cette année par messire François de Bournonville, il ressort que la tour est la seule prison de la baronnie. Papier – Terrier de Trévillach page 23 et suivantes.
*Capbreu : Nous avons trouvé deux interprétations, capbreu = compoix ou dossier des contribuables cohabite avec registre des droits et propriétés du seigneur. Le compoix, équivalent médiéval du cadastre indique pour chaque bien, le nom de son propriétaire et son allivrement, c’est à dire sa valeur. Les biens nobles n’y figurent pas puisque non soumis à la taille.
05/06/1700 : Visite de monseigneur Charles Nicolas Taffoureau de Fontaine.
1701 : Antoine Guittard clerc. Guittard tel que libellé par messire Vignaud.
1702 – 1785 : Guillaume Capela fils de Jean dit Janoy et de Marguerite Aragou, il sera baile. L. Dousse sur Geneanet.
1703 : Pierre Capela, bayle de Prats, il réapparaît à cette charge à nouveau de 1719, à son décès en 1734 à l’âge de 73 ans. Joseph Capella clerc. Un Capela avec le titre de vicaire de St Félix. Marc Capela baile en 1709.
10/05/1706 : Ce lundi, visite de monseigneur Charles Nicolas Taffoureau de Fontaine. Le 10 juin il Confirmera, 18 pratois dont 10 filles, en l’église de Sournia. Mademoiselle Fauré régente des filles.
Catherine Abadie sage – femme, déjà en 1691.
Jean Chapot maître tailleur de Perpignan jusques en 1730 : Ce qualificatif de maître n’est pas anodin, il donne à penser qu’il s’est brillamment formé auprès des Compagnons.
1708 : Jean Lacroix clerc du curé messire Valadié, à ne pas amalgamer avec Jean Dormade dit La Croix, d’Avignonet Lauraguais, marié à Claire Sibieude en 1711.
19/01/ 1713 Un tournant dans les affaires matrimoniales : Une fille Capela épouse un perpignanais de St Mathieu, Barthelemy Xamma, originaire par sa mère du diocèse de Narbonne. C’est la première union occitano x catalane des 56 bénédictions nuptiales données à St Félix depuis 1678, année des plus anciens actes disponibles.
En élargissant au Fenouillèdes cette mise à l’écart des catalans(nes) paraît bien ancrée dans les coutumes, toujours est – il que Margault Coste ne dénombre que 4 contrats de mariages transfrontaliers dans son étude des fonds notariaux d’Ille entre 1343 et 1390.
05/05/1713 : Visite épiscopale, monseigneur Jacques Maboul venu Confirmer 24 garçons et 12 filles.
1715 – 1799 Raphaèl Soulère baile et ménager.
1718 – 1743 : Pierre Jacques Maleville, le curé avec Gualderie ou Galderie Abadie pour valet, selon la désignation du premier et puisque c’est un homme en dépit de son prénom. Prats ainsi libellé sur les entêtes de ses registres.
1720 : Prats est bien placé dans le top 10 des paroisses les plus peuplées du Fenouillèdes, partie audoise comprise. Le nombre de feux a été x 2,5 entre 1693 et 1709 puis est resté stable jusqu’en 1720 au moins, aller à Démographie ancienne sur Wikipédia. En mai 1720 la peste est arrivée à Marseille mais elle n’aurait pas sévi côté Pyrénées ? Cliquez sur DEMOGRAPHIE pour un fait EXTRAORDINAIRE.
1722 : Sant Joulia des Albas. Pour différentiation avec St Joulia des Fanges. Mention d’une paroisse aujourd’hui disparue hormis son église romane, au bord de la rivière Désix en amont du château des Albas, de nos jours aux confins de la commune de Felluns avec celle de Pezilla. Messire Maleville cite la paroisse de Sant Joulia, son curé messire Rouland et deux patronymes de ce lieu, Chiffre et Marseroune, sur fond d’affinités avec Prats.
05/04/1727 : Jean Pagane né le 04/09/1700, fils de Mathias et de Marguerite Pagés originaire de Cailla, subit le supplice de la roue* pour avoir étranglé son épouse Antoinette Pesquier le 27 février, soit quinze jours seulement après leur mariage. Fille de Peyre et de Marie Bernarde de Camps sur Agly. Sources multiples généalogie et Etat Civil sur Geneanet dont sur le lien qui précède :
– Son corps a été exposé sur la roue pour servir d’exemple au public. Pierre Maleville, recteur, page 193 et suivantes.
* Réservé aux assassins, attachés sur une roue de chariot, les membres étaient brisés à coups de masse.
29/06/1732 – 27/10/1779 : Jean Pierre Capela, ménager, fils de Joseph le baile, il sera 1er consul jusqu’à son décès. En 1734 Arnaud Sivieude occupait cette fonction.
1736 – 31/03/1797: Jacques Jean Capela, fils de Joseph le baile, il sera clerc – vicaire à Prats vers 1736, à Latour de France en 1754 puis vers 1775 à Prugnanes, ensuite vers 1780 à 1792 recteur à Pesilhan, entre temps vers 1768 – 1770 vicaire à Felhuns annexe de Pezilla. Qu’il soit prêtre à Latour ou ailleurs, tout en officiant épisodiquement à Prats si évènement concernant sa famille. Assez curieusement plus que ses ascendants directs pourtant dans la sphère du pouvoir local, sa mémoire s’est perpétuée avec quelque prestige, plusieurs Capela recevront son prénom jusqu’au temps présent ( > 1978 ) ou suivront sa voie dans les Ordres. Pour les suivants s’agit – il de la même personne, dynastie ou d’homonymie ?
- En 1767 Capela vicaire à Belfort. Abbé P. Moulis, Le Pays de Sault, réédition 2009 chez Lacour.
- Vers 1772 – 1777 un nommé Capela vicaire à Gincla et Salvezines. Albert Bayrou, Fenouillèdes Diocèse d’Alet.
- En 1772 Capela curé de Les Angles. Antroponimia, poblament i immigració a la Catalunya Nord page 174.
- > 1597.
- Registres des baptêmes, mariages et des sépultures 1736 – 1792. ATTENTION Depuis 2023 ils sont absorbés par Geneanet, toutes les communes. Ils ne sont donc plus accessibles gratuitement. Cette pieuvre est réputée ne plus vous lâcher, à continuer à vous prélever alors que vous n’avez plus besoin de ses services. Il peut être plus simple et gratuit de se rendre à la mairie concernée.
11/04/1737 : Rando de Prats à St Paul + retour pour 21 petitons, que des garçons, et c’est Confirmé par Monseigneur Louis Boucaud l’évêque d’Alet.
Les Laboureurs en 1737 – 1743, transmis par P. Maleville : André, Guilhaume, Louis et Pierre Capela. Jean et Matthieu Gene. François, Jean et Mathias Pagane. Grégoire et Jean Pons. André, Bernard, Félix, Jean, Paul et Pierre Siviude. Raphaël Solère. Jean Jusseume. Jean Touzels.
Fils de famille : Pierre Capela ( Cousin du pré – cité ). Antoine et Jean Aragou.
1737 – 1790 : Migration de population du sud de la France vers la Catalogne dont celle devenue française, très fortement dépeuplée par de multiples épidémies de peste. Cliquez sur Démographie.
Vers 1737 – années 1740 : Jean et Henri Luques, cardeurs de laine, Blaise Sivieude maréchal ferrant.
1738 – 1742 : Le sieur Pierre Jacques Maleville et ou Jean Pierre M. bourgeois de quilhan ( Quillan ) …. fils de famille. Il apparaît, mentionné par son homonyme, en tant que parrain et témoin pour les familles Capela, Chyffre et Siviude. Au cours de ces décennies des Maleville sont cités aux circonstances susdites à Caudiès ( Jean François M. clerc tonsuré en 1728 – 1743 ), Pesilhan.
1739 – 1743 : Monsieur Antoine Capela clerc tonsuré de Prats.
Extrait de B. Caillens Pari du Lac 27 / 09 / 2020 :
– Le cléricat est le passage obligé vers l’ordination. Le fait de recevoir la tonsure conduit vers la réception des ordres mineurs (portier, lecteur, exorciste et acolyte) puis majeurs (sous- diaconat, diaconat, prêtrise). Pierre Alquier faisait donc ses classes, pour employer un terme moderne.
1740 – 1755 : François Guilhem, le Curé, secondé dès 1747 par les vicaires de Sournia, Baux, Fourn, Jean Miralles, Capela, Soulère, etc. Selon les évènements, assisté par Jean François Guilhem clerc tonsuré de Caudiès ou Louis Guilhem de Couiza ou l’abbé Alexis Guilhem aussi de Couiza..
1743 : Le seigle était la principale céréale, Sournia en produit 1500 setiers. Le setier de Limoux = 76 litres et 4 décalitres.
Sur la période XIV è – fin du XIX è le méteil ou Raon* était une des cultures dominantes. L’avoine / Civada et le blé noir ou sarrasin / Milhòrca » Milhorque » avec lequel on préparait le millas / Milhàs couvraient aussi d’importantes surfaces. 1200 ha tous semis confondus à Sournia en 1823. A la même date la vigne n’y en occupait que 225 ha. Concomitamment à l’invasion du phylloxéra ces cultures vont sensiblement régresser; après 1880 il ne subsistera plus que le moulin Castéras – Larrieu en activité jusques dans l’entre deux guerres.
Ces éléments avec une large part des suivants jusqu’à la date 1827, relatifs à la meunerie, sont un condensé extrait de Moulins et meuniers en Fenouillèdes / Collectif AAPO 2021, entre autres sources.
* Blé et seigle semés en mélange et destinés à la panification.
1747 : Ste Marie est affermé à Jean Martre meunier à Niort de Sault moyennant une redevance annuelle de 30 setiers de seigle évaluée à 135 livres. Payable à André et Jean Grieu de Trevillach en leur qualité de fermiers généraux du seigneur/ Lucien Piéchon.
1748 : Messire François Sauveur de Bournonville* de ville Dorcan, Perapertusa, baron de Dorcan et Rabouillet, vicomte de Joch, seigneur de la ville et du terroir de Rodes et Rapide (Roupidére ?) et du lieu de Glouanes (Glorianes ?), grand d’Espagne est seigneur de Jeux (Joch ?) Prats, Rabouillet, Ségure, Tebillac (Trevillach) d’après Albert Bayrou. Il existait un gisement de houille à Ségure. Le château de Ségure se dresse à environ 7 kms au nord de Tuchan, au pied du mont Tauch en direction de Palairac.
* Vers 1650 François Benjamin de Bornonville de Villefort épouse Marie née de Antoine de Peyrepertuse et de Cécile de Clariana. Consultez le lien proposé à la date 1642.
1748-1756 : Dufour* négociant à Caudiès, fermier de la baronnie de Rabouillet pour madame d’Arande à propos d’un moulin farinier à Prats, au lieu dit Font Marie. Le Capbreu de 1700 pour Trevillach indique 2 meules. Il existait aussi un moulin à vent attenant à la Carrairasse et au pré des supplices au Camp d’en Dufour.
* Des Dufour de Capbreton , proches en affaires des Cabarrus ?
Ci – dessous le moulin de Sainte Marie ou Fonte Marie. En dépit de sa proximité avec la Désix, il n’est pas alimenté par un béal ( Rigole d’amenée d’eau depuis un torrent. ) mais grâce à une généreuse source vauclusienne que les villages du Fenouillèdes doivent envier quand les robinets se tarissent. Il ne sera pas vendu comme bien national et restera aux descendants de Cabarrus. Après une première alerte avant 1870, il aurait cessé son activité au cours de la décennie 1890 comme tant d’autres dans le dernier quart du XIX è.
1755 : Prats dépend de la baronnie de Rabouillet avec Roquevert, Sequere, Trevillach. La comtesse d’Arande héritière du marquis de Rupit en est le seigneur.
1760 : Paul Sibieude et Pierre Jusseume consuls, respectivement 1er consul et adjoint, Grand le greffier.
1761 : Raphaèl Soulère et Mathieu Gène Consuls, reconduits le 10 janvier 62 par le conseil politique. Conseil politique = Termes de l’extrait de l’élection datée du 10 janvier 1762, BCC.
28/09/1762 : Mariage à Rabouillet entre Jean – François Fourcade maître meunier à Prats et Catherine Fourcade de Caramany. Famille de meuniers de Rabouillet déjà à la fin des années 1600 et à Caramany à minima depuis 1678. Là Bernard Caillens vaut le détour.
Meuniers à Roquevert : Pierre Fourcade puis Jean Pierre Fourcade meuniers à Fons Marie de Roquevert, cités en 1768 et 1770. 1769 – 1829 Antoine Soulère ainsi que Jean Baptiste, meuniers à Fonte Marie comme leur père Etienne dit Quirbajou. Jean Pierre Soulère 1775 – 1833. Vers1776 Bernard Molenat x Marie Dalbiès. Vers 1778 – 1780 Etienne Solère x Catherine Molenat. Vers 1782 Joseph Capela.
1763 -16/09/1785 : Messire Paul François Benoit Castélan le curé.
1763 – 1841 : Joseph Barthélémy juge de paix du canton.
1764 : Pierre Pasiols, consul. Branche Sivieude dite Pasiols.
1767 : Suite au décès de Joseph Capela le 27/10/1766, Raphaèl Solaire ( Solère – Soulère ) endosse la charge de baile, le registre BMS mentionne aussi le sieur Jean Solère, souvent signé Solaire par l’intéressé.
1767 à 1780 : Mentions de Jacques Sibieude en sa qualité de cardeur.
1769 – 1820 : Jean Baptiste Delonca maçon, ainsi que Pierre Capela et Jules Aragon au cours des décennies suivantes.
1773 : Marc Capela marié à Grace Baillette, au fil des actes il devient Laboureur, Tondeur, Brassier, Cultivateur … Député au diocèse en 1789 !
1774 : Raphaèl Solère, baile, également porté à ce poste en 1781, 1783.
Mariage Antoine Fabrèses X Marie Sibieude : Il apparaît dans les registres un Antoine Sieur du Long de St Gervais dans le diocèse de Roclés. Ne faudrait – il pas corriger par scieur de long ? Fabrèses et Sabrasès sont deux patronymes distincts, ne faisaient t’ils qu’un à l’origine ? Sur un acte de 1788 Antoine et Marie deviennent Sabrasès … sieur.
1775 : Bernard Sivieude dit Pasiols comme ses aïeux, est consul. Sibieude de la main du curé, mentionné premier consul en 1777.
Une signature qui va s’imposer dans les actes y compris au lendemain de la Révolution, celle de François Jusseume, officier public et cultivateur, charpentier – menuisier, maçon, un lettré sur lequel bon nombre d’écoliers du troisième millénaire auraient matière à prendre exemple.
1776 : Jean Solère ( Sollèrre ) clerc tonsuré. Parenté de Bernard Soulère docteur en médecine à Sournia, > date 1936 liste de personnages du Haut Fenouillèdes à Charles François Racine.
Les années d’après, il apparaît dans les actes des familles Sabrasés ou Fabrèses ?, Sibieude, Solère, un Monsieur Jean Solère suivi de l’adjectif Mineuré ?
L’an que dessus, selon la terminologie prévalant à l’époque, Monsieur Etienne Joussin chirurgien habitant de Sournia. Parenté avec la famille » Sieur du Long « .
Les laboureurs en 1776 – 1784 : Antoine et Etienne Mérou. Baptiste ? Guillaume, Marc et Pierre Capela. Bernard, Gabriel et Jean Sibieude. Mathias et Pierre Pagane. Jean Carbonne. François Jouret. Félix Pons.
Vers 1781 – 1785 : François Solère est le procureur du seigneur, une sorte d’avocat ?
1782 : Félix Pons le premier consul.
1784 : André Gene consul.
Guillaume Palmade dit Faure 1798 – 1847 maréchal ferrant, activité exercée par Mamert Capela dans ces mêmes années. Pareillement concernant Jacques Clauzel au début des années 1800.
1787 – 1792 Cabanier : Le bénéficier et prêtre délégué. Il fut brièvement précédé de Cuguillère curé selon sa signature. Une famille ayant la vocation puisque deux de ce nom l’ont devancé à Caramany tel que le lien l’atteste.
10/03/1789 : Marc Capela 1739 – 06/11/1816* et Gabriel Sibieude cultivateur, nominés députés du diocèse d’Alet. Marc adjoint au maire vers 1794 – 1796. Il fallait débourser un impôt équivalent à 50 jours de travail pour prétendre à cette fonction de député, il paraîtrait donc improbable qu’il s’agisse du Marc Capela cité en 1773, à moins que le susdit impôt ne fut pas encore en vigueur ? Ce qui précède porte à le privilégier, voilà L’opportunité de rappeler quand matière d’Histoire, les sources sont communément erronées, ne fusse que partiellement. * A son décès son âge fut estimé à – nonante quatre ans environ.
31/12/1789 : Vente de la baronnie au Sieur François Cabarrus* futur vicomte de Rabouillet, conseiller de Charles IV, ministre des finances en Espagne pour Joseph Bonaparte mais né à Bayonne le 08 octobre 1752. Achat d’un montant de 440 000 réales de Vellon effectué par son excellence Don Pedro**…comte d’Aranda …sur autorisation de Louis XVI datée d’avril 1782. En 1823 ses héritiers, à Paris*** étaient propriétaires du moulin de Font Marie.
*François de Cabarrus puisque sa famille a été anoblie par Louis XVI. T.C. Vallin évalue sa fortune à 36 millions d’euros. Achat curieux sachant que l’intéressé était occupé dans d’immenses propriétés du côté de Séville. En juin suivant, victime des calomnies de l’inquisition et de ses opposants, il fut emprisonné à Batres non loin de Madrid. il vendra ses biens, fixés à 25 000 francs, avant 1792 ( 28 messidor an VII soit selon une autre source, ce qui doit nous porter en 1799 ) à son frère puîné Pierre Etienne 1753 – 1819 comte de Cabarrus ( Titre espagnol ), négociant en vins, banquier à Bordeaux…
** Pedro Pablo Abarca de Boléa, né à Huesca en 1719, décédé à Saragosse en 1798. Comte d’Aranda, baron de Rabouillet, vicomte de Joch…. On est toujours dans la GENEALOGIE des De Peyrepertuse. Voir aussi à la date 1936.
*** AAPO N° 30.
Vers 1791 – 1823 : Font Marie est exploité par Pierre Busquet fermier des droits seigneuriaux de Cubières puis négociant minotier. Il gère 8 autres moulins en propriété directe ou affermage entre la Crabayrisse, la Matassa, le Verdouble et Centernach où il réside. François de Cabarrus demeure propriétaire à Ste Marie, l’enquête fiscale de 1798 – an VII le rappelle.
22/09/1792 : Nouvel an ! Premier jour de l’an I de la République Française dit 1 è. vendémiaire de l’an 1.
En clôture du registre de messire Cabanier : Pierre Solère maire de Prats ou Pratx, tel qu’il l’écrivait. Adjoints Mérou et Touzel, – Pratx 24 pluviôse an 1 de la République françoise une et indivisible.
1792 Espace géographique des mariages :
Les pratois(es) ne regardent que les audois(es), les catalans(es) sont laissés de côté. Ce serait sûrement une lourde erreur de ne pas rapprocher cet état de la mauvaise réputation latente de ces – Conquistadors encore en ce XXI è. siècle, pensez ce qu’il pouvait en être aux XVII – XVIII è. agités ! Les problématiques afférentes aux catalans sont développées à l’insulte Gavach – Gabach / Catalan et en page A Propos préliminaire.
Il ne peut exister de mise à l’écart plus logique. Enfonçons le clou, en languedocien le mot Catalan est synonyme de Le Diable ( IEO, Lo Congrès ), y aurait – il actuellement des volontaires pour se marier avec …
En incohérence respectivement avec la logique imposée par les barrières géologiques et une meilleure accessibilité vers la plaine, sur 177 célébrations * à Prats depuis 1678, année des plus anciens registres, pour 68 le ou la future était de Prats. Les 109 restants(tes) se situent quasi exclusivement dans toutes les paroisses du Fenouillèdes et le Razés pris dans sa dimension médiévale, sauf 3 impliquant des catalans. Les 9 paroisses à moins de 2 heures de marche réunissent 60 des 106 unions. Les 43 couples subsistant ont un partenaire jusqu’à 11190 Couiza et Cailla très courus à une époque, 11140 Escouloubre, 11260 Rouvenac, 11330 Davejean, Avignonet Lauragais, Roclès, villages énumérés en pages d’accueil, etc. Des surnoms antérieurs à 1678 révèlent d’autres origines » Nordiques » potentielles plus lointaines.
Cela n’empêche point que des pratois travaillent à Perpignan et en Roussillon, les mas qui furent ou sont suivis d’un patronyme du Fenolhedés témoignent d’un relationnel contradictoire.
Et encore une !
En rectification de la contrevérité de trop, en substance : » – Vous êtes des GAVATX, des ETRANGERS « , cette définition catalane étant malheureuse appliquée au et en Fenouillèdes j’ai été amené à exposer ces usages matrimoniaux à une guide conférencière adoptée à Lesquerde, les touristes présents ne devant pas être insidieusement trompés par ses allégations contradictoires aux coutumes. Hermétique elle a réfuté ces pratiques au mépris d’une rumeur de désapprobation de son auditoire d’autochtones enseignants férus d’Histoire ! On en revient à l’alerte âneries catalanes indiquée en liminaires car il en ressort qu’elle a dû être désinformée par une littérature puisée du côté des foyers de catalanistes.
L’article La Tour à signaux du Fenouillèdes concentre ces limites de fiabilité catalane, cela ne doit pas fausser leur réalité plus ubiquiste perceptible sur fenouillèdes.fr / A propos.
* Sous réserve de feuilles perdues.
11/01/1793 : Des écrits révélateurs d’un très bon niveau d’instruction pour l’époque : – Par devant moi François Jusseume membre du Conseil Général de la commune de Prax, élu ... Officier public … Agent municipal ... La suite sur le Registre 1793. On rappellera que Prats n’était pas de ces villages au bout du chemin, puisque situé sur une des plus importantes routes médiévales et à priori un des plus peuplés du Fenouillèdes dans le premier quart du XVIII è ( Sauf légèreté du relevé démographique ? ).
Des rues portent déjà un nom :
de la Gauna, > article Toponymes.
de la Terrasse.
du Château.
de la Place.
de la Régine ( Occitan = Reine ).
de la Roque.
de la Cuberte. Une rue qui a dû être Couverte et qui n’existe plus dans cet état.
dels Patis ( Oc = Basse – cour ). De nos jours Cortilhas prévaut, Courtilles en francisé.
05/07/1793 – Cinquième thermidor an trois de la RF : Félix Pons maire jusqu’aux élections de ventôse an 10 c’est à dire fevrier1802.
1795 : Jean Carbonne charbonnier jusques en 1782. Joseph Capela bâtier. Etienne Carbonne agent municipal à l’Etat – Civil. Marie Françon 63 ans environ, sage – femme avec Jeanne Barbé et précédemment Catherine Pagés veuve Barbé. La plupart du temps, avant 1800, les nouveaux nés étaient déclarés mâles et femelles, normal en un pays de bergers. Bonaventure Fournols officier de santé – chirurgien à Pratx, secrétaire – greffier de l’agent municipal. François Stanislas Capela 1740 – 1816 tailleur d’habits. Nicolas Carbonne 1771 – 1828, fils de Jeanne Barbe né à Saurat en Ariège, exercera la même profession. Les Carbonne – Barbe ne sont pas les seuls habitants de Saurat à avoir fait souche en Fenouillèdes au XVIII è., par exemple Blaise ou Blazy dit Coutillou charbonnier à Rabouillet et la famille Pagés installée à Prats.
1796 – 1822 : Marcel Palmade maréchal – ferrant, on le retrouve en 1806 en tant que forgeron et propriétaire. Vers 1808 Martial Palmade le forgeron et cultivateur. Vers 1820 Guillaume fils de Marcel lui même pluriactif.
04/12/1797 : Jean – Baptiste Soulère de Sournia meunier au moulin de Ste Marie est accusé d’assassinat non consommé sur la personne d’Antoine Baillette de Sournia. Il comparaît devant le tribunal criminel des P. O. qui l’acquitte le 05 / 03 / 1818. Synthèse manuscrit de L. Piéchon.
Nicolas Carbonne tailleur et cultivateur jusques en 1838, comme Pierre Françon jusques en 1819.
Barthelemy Capela ( Laboureur ), François Capela ( Laboureur ), Louis et Pierre Capela, Pierre Solère, Marguerite Gandou – Sibieude, Etienne Mérou et sa fille Marie Anne ( Laboureuse ), Bernard et Anne Sibieude épouse Delonca, Catherine Delonca épouse Pierre Sibieude et Hilaire Doumerc sont dits pagés(e) = En languedocien Paysan propriétaire » aisé « , les » riches » du village. Bien que des domestiques et servantes figurent dans les actes, nous suspectons que ce soit à relativiser, plus probablement en comparaison des brassiers du cru. Economiquement à l’opposé des pagés, ils ne possèdent rien d’autre que leurs bras pour assurer la subsistance de leur famille, ce qui les force communément à quitter leur village saisonnièrement ou définitivement. Mais quel crédit accorder à ces statuts, plusieurs citoyens oscillent entre pagés – laboureur et cultivateur – brassier en quelques mois ?
Pagés et pagés, le premier est un nom de famille ariégeoise présent en ces lieux, le second correspond au statut social de laboureur.
1799 / An 7 Pluviôse : Des helvètes à Prats ! Quelle est la motivation de leur installation si loin de leur vallée natale ? – Demeurant depuis quelque temps … Une famille venue de Portlet en Suisse, les Deveaux. Mariage de leur fille Geneviève et de François Stanislas Capela lequel à – priori émigra au pays de son épouse.
Fin 1700-1900 : La pauvreté de la commune est amplifiée consécutivement à des procès. L’un envers Le Vivier sur fond de limites des territoires respectifs. Un autre l’opposant à un propriétaire dont nous tairons le nom. Plus d’informations en pages liminaires.
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