Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.
Dernière mise à jour le 05 06 2023 / R. Tréton + recomposition de la mise en garde intitulée Cadre de potentialités.
Ce n’est pas la seule de ce Pays mais elle se démarque à plusieurs titres : Etat de conservation, restaurée en 2020 par une entreprise spécialisée dans le patrimoine, panorama soufflant, expositions.
28 05 2023 : Visite de la Tour – Exposition Tours à signaux du réseau de Castelnou, marché de producteurs, animations.
22 07 2023 : Spectacle son et lumière.
Visites et sites complémentaires : Liens en bas de page.
– C’est une bâtisse carrée, hardie et puissante à la fois presque intacte. On l’imaginerait sacrée si elle n’était ébréchée dans le haut. Ludovic Massé in Visages de mon pays en 1937.
En reprenant un cri du cœur de J. Carcasona Llaury : – Il n’y a pas que les hêtres qui sont remarquables à Prats.










NB. Épaisseur du bâti.




En attendant mieux, vues disponibles agrandies sur l’article Photos, mélangées entre plusieurs centaines sur différents thèmes.
De quand dater son édification ? Comme énormément de sujets d’histoire du 66, la question reste sans réponse consensuelle des historiens censés être les plus éminents. Les arguments fournis ne s’emboitent pas entre eux, à minima un élément doit être inexact ou perdu. En ne retenant que celles d’experts, 3 datations suivent. Hors de ces autorités, celle d’A. Carol n’est pas certifiée farfelue pour autant.
L’historien agrégé F. Braudel dans L’Identité de la France, attribue Prats au mouvement des castras. Selon sa définition : noyaux d’habitat fortement agglomérés autour d’un château. Ce qui situe l’origine au XI è – XII è. siècle. Même datation d’après Annie de Pous à propos de la tour à signaux qui fait figure de phare du Fenouillèdes, unique vestige du château des De Peyrepertuse, probablement ruiné au XVI è. à l’occasion d’une course des Espagnols. Cette » historienne » LA référence du réseau comtal de Castelnou auquel elle associe Prats, propose une description des tours carolingiennes qui s’apparente à une photographie de celle qui nous occupe :
– Tour – donjon rectangulaire haute de deux ou trois étages au plus, sur planchers, n’ayant que six à huit mètres carrés d’espace libre à l’intérieur: Une voûte en berceau soutenait la plate – forme supérieure… Les étages communiquaient entre – eux par échelles mobiles… Le parement est en pierres brutes, un peu mieux appareillé aux angles avec des blocs plus gros. La porte d’entrée s’ouvre parfois à deux ou trois mètres au – dessus du sol… Toutes jalonnent la grande voie de transhumance et ses ramifications vers les pasquiers du Capcir. Revue Archéologia, numéro 83, juin 1975.


Plus exactement un » Farahon « , élément d’un maillage qui en comptait 36 convergeant sur le château comtal de Castelnou,. Son champ visuel porte très au delà des trois principales dressées dans une fourchette de 20 à 28 kms. En bon état de conservation mais rabaissée à 14 m, la toiture s’étant effondrée en 1954. David Maso présume un toit à quatre pentes avec chemin de ronde, une carte postale Brun frères de la fin des années 1800 semble le confirmer et en l’absence de crénelage, mais alors où le farahon était – il installé ? La porte d’entrée de plein pied au Sud – Est signe en cela un remaniement. Sophie D’Arthuys architecte de la commune, imagine l’originelle au Nord – Est au niveau du premier étage à 3, 50 m du rocher, sans toutefois discerner une occultation ni exclure un accès dès le premier niveau du même côté. Quoi qu’il en soit observée de l’intérieur, l’emplacement de la porte primitive est incontestablement telle que ci – dessus. Chapeau bas Madame !
Quand au mouchetis de minuscules ouvertures sur chaque façade et dès le sol, révélées par la restauration de 2018 – 19, d’après l’archéologue David Maso ce ne seraient point des meurtrières mais plutôt des trous d’aération, hormis les plus bas ils ne permettent pas de surveiller autre chose que les martinets. Il est étonnant que l’un de ces » Trous » soit agencé en diagonale coupant un angle du bâti. Ce monument a des côtés de 6, 20 m ( A. de Pous ) ou 6, 90 m ( BCC ) et une épaisseur de 1, 70 m à 1, 85 m à la base. Il a du totaliser 5 niveaux.
Un brin de luxe à Prats, contrairement au reste de l’édifice, les blocs en chaînage de renforcement des angles ne sont pas en pierre locale et façonnés en parallélépipèdes rectangles paraissant à dominante de grès rose et jaune hormis ceux en granite. Ceux de la base ont été réemployés en diverses constructions du village.
Les fameuses tours principales sont :
- Força réal à l’endroit de l’ermitage. Une força ou forcia* est une église fortifiée. Réal car édifiée sur ordre du roi d’Aragon en 1172. *Peut s’appliquer au périmètre fortifié entourant la cellera, nom tardif de celle ci, laquelle est l’espace protégé de 30 pas jouxtant l’église.
- La tour Del Far ou de Tautavel éloignée de son castrum. D’après ses éléments architecturaux elle serait du XIIIe ou XIVe siècle. Il est supposé que ce soit une réédification. La » frontière » de Charles le Chauve passait dans les environs, peut être plus au sud en limite du territoire de Tautavel ?
- Batère entre la Bastide et Corsavy en Vallespir, également du XIII è. siècle.
Le Farahon est la cage en fer dans laquelle le Farahoner ( Faroner en Català ) entretenait le feu nocturne, la fumée le jour. Les signaux étaient codifiés en fonction de l’éloignement de l’ennemi et de l’importance de ses effectifs.
Les farahons ont été logiquement en usage jusqu’au traité de Corbeil en 1258 pour leur fonction initiale, mais il va apparaître que ce » Farahon » ne l’est vraisemblablement que par reconversion d’où les guillemets. Les siècles suivants ayant été pour le moins agités, ils ont pu être réutilisés face aux menaces des grandes compagnies, des Espagnols, des bandoliers Huguenots.
Lesquels d’historiens privilégier ?
Primo : D’un côté ceux y compris de portée nationale, quelquefois étiquetés de romantiques par dérision car ils envisagent encore de nos jours des antécédents wisigothiques * alors que dorénavant les carolingiens sont préférés, on ne s’intéressera qu’à cette dernière époque. A leur avantage, on a vu que le village et limitrophes le cernant ( Feilluns ? Roquevert ? Vira, Pezilla, Saïssa, les églises d’époque carolingienne de St Couat, St Cernin, St Michel et Ste Félicité ... ), sont attestés très antérieurement au XI – XII è. siècles et au réseau comtal de Castelnou. Même si c’est de la puissance des vérités de Jacques II de Chabannes seigneur de La Palice, où que ce soit il a bien fallu que les populations antérieures au système défensif de Castelnou se prémunissent des invasions. Par ailleurs ces éventuels précurseurs auraient eu tort de ne pas tirer profit d’un panorama providentiel borné : A l’Est par les étangs littoraux d’où pouvaient surgir les Maures. Au nord par la barrière géologique des Corbières. Au sud par la Serre de Sournia avant poste des cols pyrénéens. De plus elle lorgne sur une liaison Carcassonne – Elne via Limoux – Caudiès – Prades, Thuir laquelle s’étire à 1 km à l’ouest **. Surtout leur réflexion est confortée par une élévation à angles droits, c’était la règle jusqu’aux années 1100 ou 1150 selon les régions et des historiens dûment patentés dont un docteur en archéo. médiévale sur RMC 24 le 28 05 23. Ce plan quadrangulaire et la suzeraineté carolingienne de Prats à cette époque rendraient nôtre objet possiblement antérieur à la datation d’ A. de Pous, si chacune de ces données est fiable.
Raymundi de Pratis témoin lors de plusieurs donations aux templiers. Plus de détails à la date 1141/ HISTOIRE.
Néanmoins : Question à R. Tréton lors de sa deuxième année révolue vécue à proximité, Lui aussi docteur en histoire médiévale et passé par la Sorbonne, – Cet édifice peut – il avoir une antériorité à 1100 – 1150 ? En réponse ne prenant en compte que le seul Castelnou, – ce serait une généralisation d’appliquer ce raisonnement à Prats … ce farahon est de la fin du XII – XIII è. ( Tout en relevant un assemblage de plusieurs époques mais sans les dater ) ... La tour ne peut être antérieure car alors Castelnou ne comptait pas ! Mon humilité fit que l’échange cessa net.
– Dans nôtre région les tours les plus anciennes sont rectangulaires. L’usage de la tour ronde n’a guère fait son apparition au sud des Corbières qu’à la fin du XII è … A. de Pous.
* Présomption wisigothique : André Carol historien local de Sournia envisage deux phases de construction dont une antérieure aux carolingiens mais sans révéler ses sources, peut – être juste d’après l’aspect de la façade sud avant sa rénovation. Tour de garde à signaux et autres intérêts.
** Quelquefois dite Strada Confluenta ( P. Lauvernier ), ce qui crée un souci de doublon avec la voie de la Têt. Via Confluenta ,AAPO, page 99.
il est donc plausible que cet édifice date :
- Au plus tôt de la fin du X è. mais à quelques minutes de marche, les remparts de Le Vivier sont du VIII è. la » Motte castrale façon locale » c’est du rocher.
- Au plus tard du XIII è. On aura remarqué que la fin de l’époque carolingienne coïncide avec la datation du réseau comtal de Castelnou.
- Plus risqué, une érection primitive ( Gardies ) ou suite à une des si nombreuses restructurations militaires opérées de la Septimanie à la Marche d’Espagne, les alentours ont pu en être à la charnière, d’autant que ces réorganisations sont mal à non documentées s’agissant du Fenouillèdes.
Secundo : Et de l’autre une version à tendance omissive focalisant sur une édification contemporaine du réseau comtal de Castelnou dans les Aspres en ex comté de Vallespir, selon divers » Spécialistes » vite portés à brandir la Senyera le drapeau catalan en toutes circonstances inappropriées. Ce RCC édulcoré tenant du sacrosaint dans l’esprit des catalans invétérés dans leur microcosme. Surtout :
Il équivaut à un déni ou à un mensonge monumental qu’ils affirment que cette approche Plan quadrangulaire / Carolingiens 1100 – 1150 n’est plus admise. Symétriquement ils sont enclins à omettre de préciser que la région jusqu’à l’Ebre , à fortiori Castelnou, était sous suzeraineté carolingienne. Cette région militaire délimitée au nord par la barrière géologique des Corbières était désignée Marca Hispanica c’est à dire la Marche d’Espagne. Les fortifications érigées par les comtes de Castelnou l’ont été sur ordre ou assentiment, c’était aussi en principe un préalable à la cession d’un territoire, une contrepartie afin d’en assurer la défense.
Que ce soit à Prats, Castelnou et sa zone d’influence, lors de la mise en place du réseau des farahons, les catalans n’existaient pas en tant que tels.
Je n’exclus pas une analyse individuelle sinon, la mémoire locale fait état d’un rôle préventif des incursions mauresques par voie maritime. Ce qui supposerait un édifice antérieur, une gardie ? Mis à part l’occupation du territoire par les Sarrasins au VIII è. siècle, le péril maure a été constamment revivifié jusqu’en 1134.
Toujours en ces temps lointains et vraisemblablement bien avant Prats fut une Ièra = aire autoroutière, non pas pour parisiens en quête de bronzage mais pour moutons transhumants., une draille venant du Narbonnais à la fois via les Pas de Salses et de Paziols puis nouvelles variantes par Lesquerde et par St Paul passait au pied de la tour, une autre suivait le cours de la Désix en partie visible de l’observatoire et une troisième suivait les hauteurs en vue de la Serre de Sournia, l’ Estivada vièlha / Le vieux chemin d’estive en prolongation de la » Narbonnaise « . > Pages d’accueil pour deux routes majeures supplémentaires.
Du XIV è. au XVII è. siècles Prats relevait d’une branche de l’illustre famille De Peyrepertuse issue des De Fenouillet. D’abord établie à Rabouillet, siège d’une baronnie puis a Joch en Conflent. Il apparaît que la seigneurie de Joch chevauchait la frontière Aragon-France. A Joch dès 1459, Bernard Bérenger de Peyrepertuse en ayant hérité de sa tante Léonora. Joch avec Finestret, Glorianes, Rigarda, Rodes, Roupidére et Sahorle sont venus compléter l’ensemble Rabouillet, Prats, Roquevert, Sequiéres, Trévillach, voir carte Baronnie transfrontalière XIV è – XVIII è *. Aux précédents il faut ajouter selon les époques et les legs : Cucugnan, Counouzouls, Trilla ( av 1458-1463) , Roquefort de Sault, Ségure aux portes de Tuchan ( XVIII è. ), Soulatge ( 1345 à 1539 ), etc. * Sur l’article HISTOIRE.
Le dénombrement ( Recensement ) de 1503 révèle que François de Peyrepertuse tient le château de Prats et que le lieu a souffert des guerres interminables avec l’Aragon. Par conséquent les historiens dits de référence dont A. De Pous qui raisonnent en considérant que la tour de Prats est isolée de tout château sont dans la méprise totale. Le haut du village demeure désigné Lo Castèl, lequel à nôtre humble avis devait être implanté de part et d’autre de la rue éponyme.
MAINTENANT REGARDONS PLUS LOIN afin de mieux comprendre une part des raisons de cette absence de consensus. Ce qui nous bascule de l’histoire locale dans celle France – Espagne, particulièrement tout ce qui a trait au Fenouillèdes ( Pays du Languedoc ) qui fut coincé entre ces 2 feux pendant un millénaire. Il subsiste des bribes de cet antagonisme Catalans – Languedociens, une des rancœurs * les plus criantes filtre dans l’insulte Gavach.
CADRE DE POTENTIALITES NOTOIRES A NE PAS NEGLIGER
Cette variété de dates quand aux origines de ce monument, à insérer dans une pléthore de désaccords similaires, peut cacher la vérité dérangeante, il faut prendre en compte des possibles interférences liées à la fierté débridée ** des catalans du nord, des historiens natifs de ce sol patentés ou pas ? Ils sont de nature à en être dominés, d’où un parti – pris fréquent s’appliquant autant au Fenouillèdes qu’ à leur propre histoire et là comble de l’ubuesque on n’est pas tellement dans la dérision. Sans réfuter la convergence sur Castelnou laquelle paraît évidente en se rendant sur place, risques ( Souvent flagrants ) :
- Pour cet article, de focalisation excessive sur Castelnou comme si c’était là le commencement du monde. De – Jacobinisme *** tous azimuts.
- Plus généralement de soucis de crédibilité inhérents aux auteurs catalans et à fortiori ceux encartés chez les catalanistes, ce qu’ils » omettent » de vous avouer mais des écrits en transpirent. Actuels et disparus, des archéologues, historiens, philologues, linguistes, toponymistes, saltimbanque – historien, » Spécialistes « de l’histoire locale omniprésents dans les médias ou au Département, sont avant tout militants catalanistes, membres fondateurs d’associations en rapport dont éditrices …
- … et par essence incompatibles avec la relation impartiale de l’histoire de l’ennemi languedocien duquel ils se sont occupés pendant tant de siècles, sans jamais parvenir à le conquérir durablement. Cet incapables en dépit de la fierté XXL de leur race.
- Monopoles d’information dans le 66 : Il y fut longtemps compliqué d’obtenir les livres des historiens non catalans. A la base presque exclusive de cet article, Les tours à signaux, Annie de Pous, éditions Conflent 1981, la seule auteure sur ce sujet, ses sources sont des plus crédibles. Présenté(e) par les catalans comme étant l’autorité absolue, depuis 1981 tous les historiens de ce département se suffisent de la répéter bien quelle ne soit pas systématiquement synchrone avec ses homologues nationaux. Par ailleurs ces lignes trahissent les liens éditoriaux de Anny de Pous avec les catalanistes. Vous y voyez plus clair quand aux risques de partialité de cette orientation. Enfin, elle est muette quand à son bagage universitaire d’Historienne, serait – elle simplement autodidacte ?
* Le catalan est réputé rancunier.
** Dite orgueil ibérique, le potentiel problème de fond de ce chapitre.
*** ARRANGEMENTS A LA SAUCE CATALANE : C’est à dire qu’ils sont repérés portés à ramener à eux quoi que ce soit qui n’est pas d’origine Sang et Or, comme si la Catalogne Nord pouvait constituer le nombril du monde, le Centre du Monde, là c’est Salvador Dali qui l’a dit ( S’en est moqué ? ) par le biais de la gare de Perpignan.
Voilà, la porte est ouverte sur un fond sournois, d’inavouables, on effleure là tout un système d’arrangements trahissant le problème identitaire en cause, dévoilé en pages A PROPOS et sur TOPONYMES OCCITANS. En dépit de ce panorama immense Il y aurait des déplorables à en rajouter.
Ne soyons pas dupes !
Vous voulez des liens, quelque soit le sujet, des pages de liens sont à vôtre disposition sur fenouillèdes.fr Vous y trouverez aussi des données complémentaires en en – tête des articles XI et XII èmes siècles.
Chaque vendredi de juillet et août à 10 h. dans le cadre des Flâneries Culturelles de la communauté de communes Agly – Fenouillèdes, visite accompagnée et gratuite du village sur réservation au 04 68 59 07 57. Fenouillèdes.com/pratsdesournia
Visite de la tour à signaux et de son exposition sur ce thème, toute l’année. .Tour à signaux. Critique de cette exposition : Conçue par l’archéologue David Maso qui nous rattache, plus que de raisons à la seule catalanité en se limitant au réseau de farahons centrés sur le château de Castelnou. Auprès de qui a t – il glané ses informations ? L’intitulé de chaque panneau est un charabia de catalan et de languedocien. Sont ainsi abusés la municipalité et les visiteurs, lesquels sont invités à être perspicaces.
Elle s’insère dans un itinéraire de promenade découverte du village au départ de la cave coopérative, agrémenté d’une dizaine de panneaux didactiques.
SITE PARTENAIRE Commune de Prats – Association Tour et Patrimoine.
Une belle histoire :
Beaucoup de pratois sont nés en prison. Ça commence bien …
Quand un heureux événement se préparait, on répondait aux questions embarrassantes des mouflets que leur mère était partie chercher le petit dernier à la tour, aussi ses abords furent assidûment fréquentés par des ribambelles de gamins avides d’en savoir d’avantage sans qu’ils ne sachent que le premier niveau fut reconverti en abominable prison, sans barreaux ni fenêtre, car c’était bien avant que ne soit ouverte la porte de plein – pied.