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Vestige de la tour à signaux de Prats de Sournia

La Tour à signaux du Fenouillèdes

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Il serait civilisé que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Compléments les plus récents le 24 08 2023.

Ce n’est pas la seule de ce Pays ( Albas, Aussières, Caladroi, Caudiès, Corbos, Lansac, Roquevert, Sabarda, St Michel et Castelàs à Sournia, Trémoines, Triniac, etc ), mais elle se démarque à plusieurs titres : Etat de conservation, hauteur initiale, restaurée en 2020 par une entreprise spécialisée dans le patrimoine, panorama soufflant, expositions.

28 05 2023 : Visite de la Tour – Exposition Tours à signaux du réseau de Castelnou, marché de producteurs, animations.

22 07 2023 : Spectacle son et lumière.

Visites et sites complémentaires : Liens en bas de page.

C’est une bâtisse carrée, hardie et puissante à la fois presque intacte. On l’imaginerait sacrée si elle n’était ébréchée dans le haut. Ludovic Massé in Visages de mon pays en 1937.

En reprenant un cri du cœur de J. Carcasona Llaury : – Il n’y a pas que les hêtres qui sont remarquables à Prats.

En attendant mieux, vues disponibles agrandies sur l’article Photos, mélangées entre plusieurs centaines sur différents thèmes. En bas à droite, lambeau de l’une des portes du village, le pilier dans l’axe de la rue.

De quand dater son édification ? Comme énormément de sujets d’histoire du 66, la question reste sans réponse consensuelle des historiens censés être les plus éminents. Les arguments fournis ne s’emboitent pas entre eux, à minima un élément doit être inexact ou perdu. En ne retenant que celles d’experts, 3 datations vont suivre. Dans l’immédiat C. Combaluzier guide conférencière s’interroge sur sa réalité tour à signaux, elle est ainsi en contradiction avec R. Tréton. Hors de ces autorités, l’analyse d’A. Carol n’est pas certifiée farfelue pour autant.

Ne perdons pas de vue que les connaissances des Historiens sur le Fenolhedés d’avant les XII – XIII è. siècles, sont des plus limitées, jusqu’à ne pas savoir écrire son nom ! Les documents semblent relativement peu nombreux et seraient extraordinairement dispersés quel que soit le versant pyrénéen ou au Vatican sinon déclarés perdus, à moins qu’il ne s’agisse de prétextes dissimulant un  » On l’a négligé « .

L’historien agrégé F. Braudel * dans L’Identité de la France, attribue Prats au mouvement des castras. Selon sa définition : noyaux d’habitat fortement agglomérés autour d’un château. Ce qui situe l’origine au XI – XII è. Pour en savoir plus sur les castrums et la terminologie assortie, selon L. Verdon agrégée d’histoire.

* Soupçon de confusion homonymique avec D. Baudreu UMR5608.

Même datation d’après Annie de Pous à propos de la tour à signaux qui fait figure de phare du Fenouillèdes, unique vestige du château des De Peyrepertuse, probablement ruiné au XVI è. à l’occasion d’une course des Espagnols. Cette  » historienne  » LA référence du réseau comtal de Castelnou ( RCC ) auquel elle associe Prats, propose une description des tours carolingiennes qui s’apparente à une photographie de celle qui nous occupe :

– Tour – donjon rectangulaire haute de deux ou trois étages au plus, sur planchers, n’ayant que six à huit mètres carrés d’espace libre à l’intérieur: Une voûte en berceau soutenait la plate – forme supérieure… Les étages communiquaient entre – eux par échelles mobiles… Le parement est en pierres brutes, un peu mieux appareillé aux angles avec des blocs plus gros. La porte d’entrée s’ouvre parfois à deux ou trois mètres au – dessus du sol… Toutes jalonnent la grande voie de transhumance et ses ramifications vers les pasquiers du Capcir. Revue Archéologia, numéro 83, juin 1975.

Les tours à signaux au XI è, Annie de Pous en 1947, 1 ère partie.

Les tours à signaux au XI è, Annie de Pous en 1947, 2 è. partie, AGLY.

L’édition corrigée 1981 de cette bible constitue le corps quasi exclusif de cet article, c’est la seule auteure sur le sujet dans le 66 hors ceux qui la reprennent d’où un souci de monopole doublé de ceux de fiabilité surlignés en jaune ci – après.

Eh oui ! Les gardies puis les farahons, des tours à signaux convergeant sur Castelnou, datent de la suzeraineté carolingienne de la Catalogne, en ce sens elles ne sont pas catalanes. Voilà qui est de nature à froisser la Senyera et surtout l’orgueil ibérique local car cette page d’histoire est à minima occultée aux principaux intéressés. Les noms de ces tours et de leurs acteurs ayant été catalanisés, ils entretiennent la méprise.

Plus exactement un  » Farahon « , élément d’un maillage qui en comptait 36 dont les signaux aller – retour étaient centralisés sur le château comtal de Castelnou dans un premier temps ( Comtes nommés par les carolingiens ), puis sur le château royal de Perpignan dès le XIII – XIV è ( Jacques 1er Le Conquérant ). Son champ visuel porte très au delà des trois principales dressées dans une fourchette de 20 à 28 kms. En bon état de conservation mais rabaissée à 14 m. David Maso présume un toit à quatre pentes avec chemin de ronde, mais alors où le farahon, cage en fer portative, était – il posé en pleine chauffe ? La porte d’entrée de plein pied au Sud – Est signe en cela un remaniement. Sophie D’Arthuys architecte de la commune, imagine l’originelle au Nord – Est au niveau du premier étage à 3, 50 m du rocher, sans toutefois discerner une occultation ni exclure un accès dès le premier niveau du même côté. Quoi qu’il en soit observée de l’intérieur, l’emplacement de la porte primitive est incontestablement telle que ci – dessus. Chapeau bas Madame !

13 ou 14 m. en hauteur actuelle mais sensiblement plus en 1864, d’après des documents de Justin Cantié, rabaissée de – 8 m cette année là consécutivement à la requalification en horloge, arasement complémentaire en 1954 quand il a fallu refaire la toiture.

Quand au mouchetis de minuscules ouvertures sur chaque façade, révélées par la restauration de 2018 – 19, d’après l’archéologue David Maso ce ne seraient point des archères mais plutôt des trous d’aération car ils ne permettent pas de tirer sur autre autre chose que les martinets. Il est étonnant que l’un de ces  » Trous  » soit agencé en diagonale coupant un angle du bâti, ils sont présents dès le ras du sol de la prison. Ce monument a des côtés de 6, 20 m ( A. de Pous ) ou 6, 90 m ( BCC ) et une épaisseur de 1, 70 m à 1, 85 m à la base. Il a du totaliser 5 niveaux dans sa hauteur actuelle.

Un brin de luxe à Prats, contrairement au reste de l’édifice, les blocs en chaînage de renforcement des angles ne sont pas à – priori en pierre locale, cependant il existe à 3 km de là un filon de roche ressemblante, sans trace d’extraction discernable du commun des mortels. Façonnés en parallélépipèdes rectangles paraissant à dominante de grès rose et jaune hormis ceux en granite. Ceux de la base ont été réemployés en diverses constructions du village.

Les fameuses tours principales sont :

  • Força réal était à l’endroit de l’ermitage. Une força ou forcia* est une église fortifiée. Réal car édifiée sur ordre du roi d’Aragon en 1172. *Peut s’appliquer au périmètre fortifié entourant la cellera,  nom tardif de celle ci,  laquelle est l’espace protégé de 30 pas jouxtant l’église.
  • La tour Del Far ou de Tautavel éloignée de son castrum. D’après son machicoulis elle serait du XIII ou XIV è. siècle, elle est circulaire. Il est supposé que ce soit une réédification. La  » frontière  » de Charles le Chauve passait dans les environs, peut être plus au sud en limite du territoire de Tautavel ?
  • Batère entre la Bastide et Corsavy en Vallespir, également du XIII è. et circulaire.
Maison rue Prats de Sourcia

Le Farahon est la cage en fer dans laquelle le Farahoner, Faroner en Català entretenait le feu nocturne, la fumée le jour. Les signaux étaient codifiés en fonction de l’éloignement de l’ennemi et de l’importance de ses effectifs.

Les farahons ont été logiquement en usage jusqu’au traité de Corbeil en 1258 pour leur fonction initiale, mais il va filtrer que ce  » Farahon  » pourrait ne l’être que par reconversion d’où les guillemets. Les siècles suivants ayant été pour le moins agités, ils ont pu être réutilisés face aux menaces des grandes compagnies, des Espagnols, des bandoliers Huguenots.

Lesquels d’historiens privilégier ?

Primo : D’un côté ceux y compris de portée nationale, quelquefois étiquetés de romantiques par dérision car ils envisagent encore de nos jours des antécédents wisigothiques * alors que dorénavant les carolingiens sont préférés, on ne s’intéressera qu’à cette dernière époque. A leur avantage, on a vu que Prats et limitrophes le cernant ** sont attestés antérieurement au XI – XII è. et forcément au RCC. Par ailleurs ces éventuels précurseurs auraient eu tort de ne pas tirer profit d’un panorama providentiel borné à l’Est par les étangs littoraux d’où pouvaient surgir les Maures, au nord par la barrière géologique des Corbières, au sud par la Serre de Sournia avant poste des cols pyrénéens. De plus elle lorgne sur une liaison Carcassonne – Elne via Limoux – Caudiès – Prades, Thuir laquelle s’étire à 1 km à l’ouest ***. Surtout leur réflexion est confortée par une élévation à angles droits, c’était la règle jusqu’aux années 1100 ou 1150 selon les régions et des historiens dûment patentés dont un docteur en archéo. médiévale / Sorbonne sur RMC 24 le 28 05 23 ****.

Les chartes du X è. + le plan quadrangulaire + la suzeraineté carolingienne de Prats à cette époque rendent nôtre objet possiblement antérieur à la datation du RCC selon A. de Pous, contemporain de la phase terminale des carolingiens. Si chacune de ces données est fiable.

Même si c’est de la puissance des vérités de Jacques II de Chabannes seigneur de La Palice, il a bien fallu que ces populations antérieures au système défensif de Castelnou se prémunissent des indésirables. En tous cas, il paraît s’imposer de le rappeler aux historiens, nous allons voir qu’ils ne sont pas infaillibles fussent – ils du haut du panier.

Raymundi de Pratis témoin lors de plusieurs donations aux templiers. Plus de détails à la date 1141/ HISTOIRE.

La forteresse de Prats au XII – XIII, avec une vidéo de 36′ d’une conférence de Renaud Labadie Savy fondée sur les travaux de R. Tréton docteur en histoire médiévale.

– Dans nôtre région les tours les plus anciennes sont rectangulaires. L’usage de la tour ronde n’a guère fait son apparition au sud des Corbières qu’à la fin du XII è … A. de Pous.

* Présomption wisigothique : André Carol historien local de Sournia envisage deux phases de construction dont une antérieure aux carolingiens mais sans révéler ses sources, peut – être juste d’après l’aspect de la façade sud avant sa rénovation ou de l’antériorité des suivants ??? Tour de garde à signaux et autres intérêts.
** Feilluns ? Roquevert ? Le Vivier VIII è. , Castelàs de Sournia sa désignation l’indiquerait ? St Félix citée en 988, Saïssa, les 4 églises d’époque carolingienne de Sant Couat, St Cernin, St Michel et Ste Félicité , chartes de l’abbaye de St Martin lys situant Prats au centre d’une juridiction s’étendant à Monclarnilan ? Pezilla, Trilla et Vira aux années 934 et suivantes. Castellas aurait été corruptif.
*** Quelquefois dite Strada Confluenta ( P. Lauvernier ), ce qui crée un souci de doublon avec la voie de la Têt. Via Confluenta ,AAPO, page 99.
**** Néanmoins : Question à R. Tréton, docteur en histoire, en résidence à proximité, RDV le 29 : – Cet édifice peut – il avoir une antériorité à 1100 – 1150 ? En réponse ne prenant en compte que le seul Castelnou, – ce serait une généralisation d’appliquer ce raisonnement à Prats … ce farahon est de la fin du XII – XIII è. ( Tout en relevant un assemblage de plusieurs époques mais sans les dater ) ... La tour ne peut être antérieure car alors Castelnou ne comptait pas ! Là saisi par ce rapport, Universitaire / Raisonnement instantanément réductif, mon humilité fit que l’échange cessa net.

Secundo : Et de l’autre une version à tendance omissions – éludassions focalisant sur une édification contemporaine du RCC dans les Aspres en ex comté de Vallespir, selon divers  » Spécialistes «  connus pour leur jacobinisme, vite portés à brandir la Senyera le drapeau catalan en toutes circonstances inappropriées. Ce RCC édulcoré tenant du sacrosaint dans l’esprit des catalans invétérés dans leur microcosme. Surtout :

Il équivaut à un déni ou à un mensonge monumental qu’ils affirment que cette approche Plan quadrangulaire / Carolingiens 1100 – 1150 ne soit plus admise. Symétriquement ils sont enclins à omettre de préciser que la région jusqu’à l’Ebre , à fortiori Castelnou, était sous suzeraineté carolingienne. Cette région militaire délimitée au nord par la barrière géologique des Corbières était désignée Marca Hispanica c’est à dire la Marche d’Espagne. Les fortifications érigées par les comtes de Castelnou l’ont été sur ordre ou assentiment du roi de France, c’était aussi en principe un préalable à la cession d’un territoire, une contrepartie afin d’en assurer la défense.

Que ce soit à Prats, Castelnou et sa zone d’influence, lors de la mise en place du réseau des farahons, les catalans n’existaient pas en tant que tels. La plus ancienne préfiguration du nom Catalan date de 1114 et restera très marginale jusqu’au XIII è.

Tertio : Je n’exclus pas une analyse individuelle sinon, la mémoire locale fait état d’un rôle préventif des incursions mauresques par voie maritime. Ce qui supposerait un édifice antérieur, une gardie ou par extension une guardia en catalan ? Mis à part l’occupation du territoire par les Sarrasins au VIII è. siècle, le péril Maure a été constamment revivifié jusqu’en 1134.

Toujours en ces temps lointains et vraisemblablement bien avant Prats fut une Ièra = aire autoroutière, non pas pour parisiens en quête de bronzage mais pour moutons transhumants., une draille venant du Narbonnais à la fois via les Pas de Salses et de Paziols puis nouvelles variantes par Lesquerde et par St Paul passait au pied de la tour, une autre suivait le cours de la Désix en partie visible de l’observatoire et une troisième suivait les hauteurs en vue de la Serre de Sournia, l’ Estivada Vèlha / Le Vieux chemin d’Estive en prolongation de la  » Narbonnaise « . > Pages d’accueil pour deux routes majeures supplémentaires.

Du XIV au XVII è. siècles Prats relevait d’une branche de l’illustre famille De Peyrepertuse cadette des De Fenouillet. D’abord établie à Rabouillet, siège d’une baronnie puis à Joch en Conflent. Il apparaît que la seigneurie de Joch chevauchait la frontière Aragon – France. A Joch dès 1459, Bernard Bérenger de Peyrepertuse en ayant hérité de sa tante Léonora. Joch avec Finestret, Glorianes, Rigarda, Rodes, Roupidére et Sahorle sont venus compléter l’ensemble Rabouillet, Prats, Roquevert, Sequiéres, Trévillach, voir carte Baronnie transfrontalière XIV – XVIII è *. Aux précédents il faut ajouter selon les époques et les legs : Cucugnan, Counouzouls, Trilla ( av 1458-1463) , Roquefort de Sault, Ségure aux portes de Tuchan ( XVIII è. ), Soulatge ( 1345 à 1539 ), le Castel Vièlh de Sournia ( XIV è.), etc. * Sur l’article HISTOIRE.

Et encore une !

Problèmes avec les limites de nos historiens : Le dénombrement ( Recensement ) de 1503 révèle que François de Peyrepertuse tient le château de Prats et que le lieu a souffert des guerres interminables avec l’Aragon. Par conséquent les historiens dits de référence dont A. De Pous qui raisonnent en considérant que la tour de Prats est isolée de tout château sont dans l’analyse superficielle, le bâclé. Le haut du village demeure désigné Lo Castèl, lequel à nôtre humble avis et considérant l’agencement du bâti devait être implanté de part et d’autre de la rue éponyme, parcelles 118 – 72 et attenantes ?

Du coup il ressort que même les meilleurs historiens ne sont pas infaillibles. Meilleurs(es) ou encensé(es) par leur réseau ?

CADRE DE POTENTIALITES A NE PAS NEGLIGER

MAINTENANT REGARDONS PLUS LOIN Le lecteur enraciné en Fenouillèdes aura capté les non dits pouvant interagir dans cette absence de consensus, les autres méritent une mise au parfum quand à ces notoires. Ce qui nous bascule de l’histoire locale dans celle France – Espagne, particulièrement tout ce qui a trait au Fenolhedés ( Pays du Languedoc ) qui fut pris entre ces 2 feux pendant un millénaire. Il subsiste des bribes de cet antagonisme Catalans – Languedociens, une des rancœurs les plus criantes se terre dans les tréfonds originels de l’insulte Gavach.

Ce désordre de dates de prime abord révélateur d’un manque de sérieux quelque part, mais à insérer dans une pléthore de désaccords similaires, peut cacher la vérité dérangeante, il faut prendre en compte un panel d’ondes inavouables liées à :

  • Pour cet article, risque de focalisation excessive sur le réseau de Castelnou inhérent au – jacobinisme catalan, en quelque sorte Castelnou nombril du monde.
  • Plus généralement, la porte est entre ouverte sur un fond sournois, on effleure là tout un système d’arrangements trahissant les problématiques identitaires en cause, les clés sont en pages A PROPOS et sur TOPONYMES OCCITANS.

… les historiens Aragonais et Catalans ont toujours été jaloux de reculer les limites de l’Espagne ... 

Et çà émane d’un savant catalan ! François Jaubert de Passa, 1785 – 1856. Echos confirmatoires actuels doublés d’une façon de relater l’histoire à vous en mettre la puce à l’oreille.

Ne soyons pas dupes et pensons au tri !

Vous voulez des liens, quelque soit le sujet, des pages de liens sont à vôtre disposition sur fenouillèdes.fr Vous y trouverez aussi des données complémentaires en en – tête des articles XI et XII è.

Photos du Balcon

2023 Visites patrimoniales avec guide conférencière sous l’égide de l’office du tourisme du Fenouillèdes Fenouillèdes.com/pratsdesournia

Visite de la tour à signaux et de son exposition sur ce thème, toute l’année. .Tour à signaux.

Critique de cette exposition : Conçue par l’archéologue David Maso qui nous rattache, plus que de raisons aux tours catalanes, cela aurait pu être l’occasion d’en savoir plus sur les tours du Fenolnedés. L’intitulé de chaque panneau est un charabia de catalan et de languedocien. Auprès de qui D. Maso a t – il glané ses informations ?

Elle s’insère dans un itinéraire de promenade découverte du village au départ de la cave coopérative, agrémenté de panneaux didactiques.

SITE PARTENAIRE Commune de Prats – Association Tour et Patrimoine.

Une belle histoire :

Beaucoup de pratois sont nés en prison. Ça commence bien …

Quand un heureux événement se préparait, on répondait aux questions embarrassantes des mouflets que leur mère était partie chercher le petit dernier à la tour, aussi ses abords furent assidûment fréquentés par des ribambelles de gamins avides d’en savoir d’avantage sans qu’ils ne sachent que le premier niveau fut reconverti en abominable prison, sans barreaux ni fenêtre, car c’était bien avant que ne soit ouverte la porte de plein – pied.

Suivant Les églises d’époque carolingienne et celle romane

Photos de Prats de Sournia – PNR Corbières Fenouillèdes.

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Voici un pèle – mêle des photos de Prats de Sournia et limitrophes, celles en couleur sont de Jacques Capela, sauf mention contraire. Vues anciennes et récentes, ponts médiévaux, très grandes cabanes en pierre sèche*, la chapelle des supplices, hêtres remarquables*, monuments archéologiques et féodaux, farahon*, bornes templière et royales, routes antiques, grotte chapelle, églises romanes* et wisigothiques, oppidum de la Croix de Fer, curiosités naturelles, flore patrimoniale*, moulin de Font Marie à Roquevert, le vignoble le plus haut de France, mimosas et ce n’est qu’un commencement …

Cabanes :

La première série illustre 7 de celles du sentier PR Le Tour des Cabanes dans l’ordre de vôtre progression.

Le panel suivant est un échantillonnage de celles éparses sur le territoire.

En cliquant sur vos choix vous ferez défiler une gamme de photos très supérieure ( 500 / + ), à celle qui apparaît ci – dessous en accédant à plusieurs galeries dont les 5 réparties sur autant d’articles. Pour ma part selon les vues, il me faut insister sur la souris afin d’amorcer le déroulement.

* + les vues sur les articles dédiés.

Bon visionnage ! Nouvelles photos 24 / 11 / 2021 tous articles confondus.

Bugrane à feuilles rondes. Vira. Déterminante LC UICN

Sentier de Prats de Sournia à Vira

Mis à jour le 20 09 2022.

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Cette boucle aurait pu être intitulée de piscine en plan d’eau. La piscine municipale de Prats est surveillée par un maître nageur, évidemment.

C’est magnifique : Un sentier botanique, des aires de pique-nique, des forêts à en rêver, des maisons forestières serties dans des écrins splendides. Un contraste climatique spectaculaire entre Prats et Vira à altitude identique, on passe du maquis à la futaie de feuillus et de résineux de moyenne montagne. Mais ce n’est pas tout puisque cela est en prolongement du sentier des hêtres remarquables et de celui  Tour des cabanes. Natura 2000ZNIEFF de Boucheville, PNR Corbières – Fenouillèdes.


Ne vous aventurez pas au mépris des recommandations randonnées de l’article éponyme.


  • Difficulté : Tous publics
  • Durée : Vous marcherez pendant 4 h 30, les trois variantes exclues. Durée fonction des recommandations ci-dessus.
  • Panneautique et balisage : conventionnels petite randonnée, grande rando. de pays. Des raccordements hors sentiers balisés en sont dépourvus. Les indications DFCI N° y suppléent. Trail n° 10 Sud Cathare.
  • Abréviation :
    TDF : Tour du Fenouillèdes, balisage en tirets jaunes et rouges.
    DFCI : Piste de défense des forêts contre les incendies.
  • Photos agrandies + choix élargi en allant sur Photos en haut à droite puis recherche des galeries.

Laissez vôtre voiture sur le parking de la cave coopérative. La DFCI F60 est étroite, sinueuse et réservée aux ayants droit. Mieux à pied vous pourrez vous extasier devant le panorama dans son immensité et tant de points d’intérêt qui autrement passeraient inaperçus.

  • Observez les toitures encadrant le virage de la départementale, quand le cers s’ y met, c’est avec conviction. Le cers est le même vent que la tramontane des catalans. Simplement ici vous êtes en Occitanie. Un des pays les plus anciennement annexés par la France, en 1258. Quand aux façades traditionnelles, elles ne sont que de pierres et de terre  » Récemment  » liées avec un mortier maigre.

00:00 Prenez la rue des Corbières, la première perpendiculaire à la route. Puis aussitôt à droite, le chemin de la chapelle. Ce qui vous mène à la Fontvieille ( Prononcez Foun Bielle ) , la fontaine abreuvoir. Du nom d’une fontaine citée en 1686, sise dans le rec proche. Remplissez vos gourdes.

L’ayant dépassée, vous arrivez à un nœud de pistes. Le panneau DFCI F60 vous flèche la bonne direction, hors balisage jaune.

00:10 Lo Prat dels Eissilhaments, Prat de Justicia est plus vraisemblable.

  • le Pré des Supplices et sa chapelle :  Vous réintégrez les balisages PR et GRP Tour du Fenouillèdes. Pour en savoir plus concernant le lieu dit, allez sur l’article histoire en 1612.

Sinon au croisement pré-cité, le marquage PR vous promène en contournant la tour Farahon par la gauche, avant de rejoindre la chapelle à l’intersection de chemins historiques, par le GRP.

  • Une carrairasse, voie de transhumances, que vous laisserez au prochain virage. C’était aussi la traverse de Sournia. Toujours praticable. Une rando facile de 1h15 aller – retour.
  • Remarquez dans les buis, un pavement usé, romain selon la mémoire locale, c’est un raccordement à la route Carcassonne – Elne ci-dessous.
  • Perspective sur la  » Frontière  » de Charles le Chauve, l’imposante muraille des Corbières qui barre l’horizon au nord et la Marche d’Espagne. Une dynastie comtale, de la lignée d’un cousin germain de Charlemagne, va régner sur le Fenouillèdes et ce qui deviendra la Catalogne nord et sud, jusqu’à la fin des années 1100. Tout en ayant l’obligation de prêter serment d’allégeance aux rois de France. Une de ces clefs de l’histoire omises de part et d’autre des Pyrénées catalanes par ce qui ressemble à un lobby de la Senyera, le drapeau sang et Or, lequel fut adopté en ce temps là par Raymond Béranger IV. Toute histoire impliquant les doigts d’un empereur dans le sang de Wilfred le Velu, un des plus célèbres marquis, est une pure tromperie qui participe d’un négativisme de la même origine que ci-dessus.

Restez sur la piste bitumée – GRP qui grimpe en lacets jusqu’à un premier col, en surplombant un vallon verdoyant.

  • Point de vue sur d’innombrables cabanes encastrées dans les murs.

00:20 Le Plan de las Forques, le Pla de las Fourques phonétiquement.

  • Ce toponyme s’applique pareillement à un carrefour d’axes de communication ou aux fourches patibulaires qui étaient généralement implantées en de tels confins de paroisses. Vous en saurez d’avantage à l’appui de la fiche Toponymes.
  • Oratoire sommital du Calmeill PC 781 m,  plus exactement une croix de mission . Un nom de lieu dit fort approprié. Il s’applique à une hauteur avec des rochers ou à la végétation rase ( ‘la Calm à Font Romeu, Calmeilles dans les Aspres , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly ) . Autres sens en pages toponymes. Voir en 1638 sur Fenouillèdes.fr ou à cette même date à l’article Histoire de ce site .

Vous avez atteint le GR 36 au balisage blanc et rouge, tracé à cet endroit sur la route moyenâgeuse et vraisemblablement romaine Carcassonne – Limoux – Rennes – Col St Louis – Prades – Thuir – Elne.  

  • Oratoire et table d’orientation sur le mamelon du Calmeill derrière vous. Question panorama, vous n’en êtes que au hors d’oeuvre.

Il vous reste à suivre le GRP – GR 36 dans le sens de la montée.

00:25 Virage en épingle avec côté extérieur une citerne DFCI embroussaillée.

  • Deux cabanes méritent une halte et surtout une restauration urgente. La principale comporte deux espaces distincts reliés par un caniveau.
  • Aux alentours, à l’identique du Calmeill, concentration de blocs erratiques et de rochers de schiste noir criblés de curieuses alvéoles ( > Album ) imbriquées laissant imaginer des bulles de cuisson saisies par un refroidissement brutal ? Ou des maquettes de paysages de dolines. Ces cupules géologiques peuvent être agencées en rangs parallèles et revêtir toute la roche. Elles font office de points d’eau temporaires pouvant retenir plusieurs litres.

00:35 Vous êtes sur un petit plateau, le Plan de la Cour.

  • Vous pouvez admirer deux autres cabanes mais de 15 m² environ chacune en surface utile. Différentes par leur agencement. Celle au bord du chemin est aux 3/4 creusée dans le sol.

Pour en savoir plus  allez sur l’article cabanes de ce site et  sur fenouilledes.fr/cabanes du fenouillèdes

00:38 Au passage canadien vous quittez le bitume et le balisage jaune du sentier d’Emilie. Poursuivez tout droit sur le GR 36.

  • Ces barrières qui se rencontrent dans tous les pacages des Pyrénées au Massif Central, ont été inventées à Sournia par la métallerie Bénezis. Les mains courantes, rampes en fer forgé et gardes corps qui embellissent les rues de Prats sont de la même origine.
  • Vous voulez voir les gasconnes et leurs veaux de près, venez de préférence en février – mars ou en septembre – octobre. Le mieux c’est dans vôtre assiette, les taureaux étant de race limousine la viande est plus savoureuse et tendre  que la gasconne pure et c’est  livré chez vous fenouilledes.com/pratsdesournia.php?stativ4/vie-locale. marc.deulofeu @ orange.fr
Elevage Deulofeu – Nieto

00:48 La Pelade haute ( Pelado ) Col, nouveau passage canadien. Suivez la piste après cet obstacle pour troupeaux.

00:53 Panneau forêt communale de Le Vivier. Quittez la piste au profit du G.R 36 qui monte à gauche en devenant un sentier.

  • Vous longez de près une ligne de crêtes qui offre un panorama élargi sur le pic du Canigou, le Madres, le Bugarach, la Grande Bleue…
  • Elevage Tixador : les bovins que vous apercevez sont des Charolais, c’est le seul troupeau de cette race jusqu’à bien au-delà de l’horizon. Si leur viande réputée vous fait saliver, Lien : Tixador La Fargasse, il en ressort que le Vedell catalan et la Rosée des Pyrénées sont couramment nés et élevés en terre occitane du Fenouillèdes.
  • Les bornes en pierre locale avec des nombres engravés, matérialisent les limites du territoire de Sournia avec celui de chacun des villages limitrophes.

01:00 Col des Quatre camins, les Quatre chemins. PC 963.

  • En catalan comme en languedocien, le premier étant d’émanation dominante de langue d’Oc, on prononce le N muet comme Sournia pour Sornian, Sornhian.

Au portillon en fer prenez à droite entre les marquages ONF, chiffres bleus sur fond blanc, 6 et 8 sur les troncs des pins sylvestre. Le G.R 36 traverse la DFCI F60 et vous aussi.

  • A quelques mètres sous cette dernière et principalement sur vôtre droite, une cathédrale de verdure dont les colonnes s’élevant à plus de 30 m sont des hêtres aux troncs oscillant autour de 6 m de circonférence, photos sur la fiche rando. SECURITE Prenez en considération qu’ils ne sont pas entretenus et vieillissants. Des chutes de branches sont à craindre, sans que le vent ne soit particulièrement fort. 
Erythronium dens – canis / Erythrone / Canident ( Oc )
10 à 15 cm de haut en mars.

01:24 PC 694 Les Moles ( Les meules )* : Le GR rencontre la DFCI F48. Devant vous dans le ravin l’une des sources saisonnières de la Colobrière à prononcer Couloubrière, çà vient de couleuvre mais elles aussi ont déserté ces lieux. * L’article peut aussi bien être initié par une confusion avec le patronyme Moles.

On oublie le GR 36 pour aller à l’opposé vers un groupe de cortals.

01:38 Sur une crête avec des cèdres de l’Atlas, on optera pour la DFCI F48 bis en contournant cette plantation.

01:55 Après une descente prononcée on arrive à une croix des Rogations. Se diriger à gauche.

  • Crotz dels Rogasons, Langue d’Oc oblige. Ces croix étaient fin avril – mai le but de processions consacrées au bon devenir des cultures et à la protection des troupeaux.

02:00 Vira

  • Eglise Ste Croix, reconstruite au 16è. Un bel exemple de persévérance car à l’époque entre les Espagnols, les huguenots et le reste il ne devait pas faire bon vivre dans le secteur.
  • Fontaine des Verriers :  Chose curieuse sachant que les anciens comme la carte IGN la situent près du pont éponyme au PC 782 où nous n’avons jamais vu de fontaine au sens strict du terme.

Les escaliers permettent d’accéder à la route départementale 9D.

02:07 PC 663 Plan d’eau de Vira :

  • Plage dallée, aire de pique-nique. Baignade réservée aux sangliers. Une épaisse couche de vase est laissée à leur attention.
  • A quelques pas en restant sur la route, le départ du sentier botanique.

Une boucle de 450 m idéale pour une initiation. Quelques genres sont incongrus, tels l’érable negundo ou le micocoulier. Par contre un broussin qui en impose sur un chêne rouvre est sans commentaire. Donc il s’agit d’une excroissance enrobant le tronc ou les charpentières. Le Tallandier est évasif sur les origines exactes : Bactériose, gélivure, piqûre d’insecte, plaie ? De magnifiques spécimens de la forêt de Le Vivier vous attendent sur l’album photo. Cela étant, l’extraordinaire richesse de la flore mériterait des réalisations plus exhaustives. Combinaisons de biotopes, de climats, de sols à différents étages.

Vous souhaitez abréger cette sortie. Profitez de l’occasion qui se présente. Voir plus loin à la lettre C. Sachez que c’est vraiment dommage au regard de ce que vous allez manquer. Dans le cas contraire revenus à la main courante, poursuivez en montant sur la route.

  • Au col on s’enfonce dans la forêt de Boucheville, un espace NATURA 2000 à titre floristique, ornithologique et biotope du desman.

02:34 PC 782 le Pont des Verriers sur la rivière de Boucheville.

  • Aire de pique nique.

Au pontet engagez vous sur la DFCI F10 en rive gauche.

  • Cémoi c’est là : Le bach, le versant nord si vous préférez, était occupé par le parc à cervidés de Cantaloup, le chocolatier de Perpignan. On murmure que ce fut une contribution à la réintroduction fortuite du chevreuil.
  • Depuis Vira vous êtes à la même altitude que lors que la première demi-heure. Comparez les différences de végétation. Cette vallée est sous dominante océanique.  A Prats le climat méditerranéen prévaut.

Vous avez une envie de très grands sapins comme nulle par ailleurs, reportez en A ci-dessous. Autrement direction Roquebrune.

02:42 PC 846 Maison forestière de Roquebrune :

  • Aire de pique-nique, cascade au confluent. Bien réfléchi la sapinière naturelle vous tente sérieusement, il en est encore temps. Voyez en B plus loin. A défaut prolongez sur la DFCI.

Nôtre progression est agrémentée de ruisselets qui jalonnent la corniche.

  • Généreuse source permanente dans le lit d’un ruisseau, juste sous la piste à 10 mn en amont de la maison forestière.
  • Plongées visuelles splendides sur Roquebrune, les Verriers, le Bugarach triomphant , le mont Olympe de la contrée .
  • C’est ici : La plante vivace en photo d’en – tête, Ononis rotundifolia / Bugrane à feuille ronde. A protéger, en dépit de sa prolifération le long de la piste, stations de montagne comptées sur une main entre les départements 11 et 66. Statut déterminante LC UICN.

03:22 Au croisement en sortant de Boucheville retrouvailles avec la DFCI F60. Suivez la dans les reboisements.

03:26 Jonction avec la DFCI F48. Continuez sur la F60 en prenant de l’altitude.

Une fourmilière en sursis. Il devient difficile d’en voir.

03:36 Quatre Camins : Pour revenir à Prats, vous complétez vos découvertes en reprenant l’itinéraire aller. A défaut il vous est suggéré d’étudier la possibilité offerte ci-dessous en D.

Hêtraie de Le Vivier à la feuillaison.

Variantes

A. Prolongation

2:34 Le Pont des Verriers : Prolongez sur la départementale 9D, rebaptisée DFCI F40. Elle vous accompagne au rond point de Gastepa sous les ombrages de la hêtraie sapinière.

  • Tout en étant défigurée ( Avec aspects positifs ) par l’industrie du bois, elle paraîtra très belle à qui ne l’a pas connue avant.

3:10 PC 1020, Rond point de Gastepa.

3:14 Maison forestière de Gastepa :

  • Aires de pique-nique, fontaines.

Destination Prats en réintégrant le TDF direction Est, vers la Font del Colomb et beaucoup de points d’intérêt. Aidez vous de l’article forêt royale de Boucheville.

Environs de Gastepa.
B. Prolongation

2:42 Maison forestière de Roquebrune : Sur son parking, un sentier oublié, balisé en jaune, vous permet d’atteindre la route de Gastepa en quatre minutes. Attention dans un premier temps vous avancez dans un ravinement légèrement prononcé. Puis le sentier s’échappe sur vôtre droite. Si vous êtes sportif vous pouvez poursuivre dans le ravin.

3:10 Rond point de Gastepa.

C. Raccourci

2:07 PC 663 plan d’eau de Vira : A l’arrivée d’eau prenez la DFCI F40 TER qui flirte avec la rive droite du Rèc de Vira et remontez la vallée sans vous éloigner du cours d’eau. Vous réduisez le parcours de 55 minutes.

  • Chez les initiés en langue d’oc, un rèc désigne un ruisseau.

2:18 La piste s’éloigne du rèc et un bornage vous signale que vous êtes en lisière d’une forêt domaniale, la forêt royale de Boucheville.

2:20 La Ginévrouse : au croisement ne pas quitter la F40 ter.

  • Ginévrouse dérive du languedocien Genibrièra, le genièvre ou genevrier commun. Une ginévrouse est une lande à genevriers. Ce petit résineux indique quand il prolifère un retour du pâturage naturel à la forêt. Il marque dans ce biotope le premier stade régressif comme la callune, le ciste argentis, la fougère aigle…

2:26 Intersection de DFCI peu en amont du PC 829 et d’un cortal ruiné et non une cabane. Choisir la DFCI F48 ter par la droite. A la bifurcation suivante vous ignorerez la piste secondaire qui descend sur vôtre gauche.

  • La forêt de Vira cède la place à celle de Le Vivier. Déduction faite d’une propagation continue depuis la 1ère guerre mondiale, ce boisement appartenait à une dynastie de grands seigneurs, les Du Vivier. Jusqu’à la crise financière de Law toutes les forêts du Fenouillèdes étaient à eux. Abstraction faite de celles du roi de France. Ces nobles sont plus connus pour leurs titres ecclésiastiques et militaires.

2:30 Nous revoilà à la DFCI F60, vous êtes au point de passage 3:26 ci-dessus.

D.

0:48 Sur ce descriptif = 1:15 sur l’article hêtres remarquables. Deux solutions jumelles en temps impliqué. Pour diversifier de l’aller, enfoncez vous entre les pins sur un tronçon du Sentier d’Emilie le Chemin du Fagas. Il vous dirige en 7 mn à un totem directionnel du Sentier Tour des Cabanes. Sentier à suivre en négligeant les pistes que vous laisserez à main droite. A quelques dizaines de mètres du totem 916 m, après avoir franchi le passage canadien et longé la clôture jusqu’au cinquième piquet vous devrez tourner d’équerre à gauche,  repérer un panneau Sentier Tour des Cabanes 3.5 km, sis sur la bascule maritime du replat. Fléchage à suivre à contre sens. Prats est à 40 mn ou 4 km. Cabane en pierre sèche supérieure à 30 m² non loin de là. Cliquez sur l’article Tour des Cabanes.

Ce plan prolonge la balade PR Tour des cabanes. Il est à juxtaposer avec celui relatif à cette dernière ainsi que à la carte de randonnée IGN 2348 ET Prades.